«Aujourd’hui, au Sénégal, on importe des termes. Les minorités sexuelles, à savoir les gays, les lesbiennes et autres, ont des droits qu’on appelle «les droits nouveaux». Un point qui figure dans le texte de réforme soumis au référendum et qui fait débat au sein de l’opinion. A Thiès, des intellectuels? au cours d’un débat public, ont apporté une lecture critique des points phares de ces consultations électorales populaires du 20 mars prochain.
Les «droits nouveaux», un terme importé
Le Conseil départemental de Thiès a servi de cadre, vendredi, à une table-ronde sur le thème «Enjeux et perspectives du référendum», co-animée par des intellectuels, des universitaires qui ont revu et corrigé les 15 points contenus dans le texte de référendum. Adama Diawara, professeur d’histoire et de géographie, Amadou Ba, Doctorant en droit et public, et Mamadou Dia, professeur d’anglais, tous membres du Cric (Cercle de réflexion et d’initiative citoyenne) ont, à l’unanimité, insisté sur l’absence d’appropriation du texte par les populations appelées aux urnes, le 20 mars. Et la question des «droits nouveaux» a centralisé l’intervention de Adama Diawara.
«Au Sénégal, on valide énormément de droits, de conventions, de traités à l’insu du peuple»
Pour ce dernier, «Ceux qui parlent d’homosexualité n’ont pas tout à fait tort. Il faut éclairer la lanterne des Sénégalais par rapport à ces termes. Sinon on risque, ultérieurement de manipuler, de traduire, d’interpréter la constitution pour valider certains droits», prévient-il d’emblée. Le professeur d’histoire de remarquer, qu’au Sénégal, «On valide énormément de droits, de conventions, de traités à l’insu du peuple qui n’en sait absolument rien. Donc, il est indispensable de définir certains termes. La constitution, selon lui, ne dit rien sur le mariage, qui est une question essentielle, en France par exemple où deux hommes ou deux femmes peuvent se marier. C’est des droits qui sont consacrés», constate-t-il. Pour clore ce débat définitivement, préconise l’enseignant, «Il faut que la constitution revienne sur la définition de cet article, définir le mariage comme étant l’union entre un homme et une femme».
Interdire l’adoption aux couples étrangers
Diawara de soulever dans le même élan, la question de l’adoption. «Dans d’autres pays, un couple homosexuel peut facilement adopter un enfant. Il faudrait que nous protégions nos populations; il nous faudrait interdire l’adoption aux non Sénégalais, aux couples étrangers», suggère-t-il. Avant de faire remarquer, qu’ «On a un lobbying intense de fabrication de droits de l’homme qui aujourd’hui, pousse nos Etat à adopter l’homosexualité». Revoir un extrait des interventions de Adama Diawara et du juriste Amadou Ba
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