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RÉFORME DU FRANC CFA: Une cinquantaine d'intellectuels d’Afrique et de la diaspora alertent !

Auteur: seneweb

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RÉFORME DU FRANC CFA: Une cinquantaine d'intellectuels d’Afrique et de la diaspora alertent !

Dans une déclaration parvenue à Seneweb, plus d'une cinquantaine d'intellectuels d’Afrique ont consigné leur avis sur la réforme du franc Cfa. Ils appellent à la vigilance, dénoncent le mutisme des chefs d’Etat sur la réforme et donnent leur opinion sur les critères de convergence. Ci-dessous leur déclaration.
«Le 21 décembre 2019, le président ivoirien Alassane Ouattara et son homologue français Emmanuel Macron ont annoncé trois réformes du franc CFA, la monnaie coloniale créée le 26 décembre 1945 et qui circule encore dans quatorze pays africains dont les huit de l’Union économique et monétaire ouest africaine (UEMOA).
Les réformes prévues sont les suivantes : le franc CFA de l’Afrique de l’ouest sera renommé ECO ; la Banque centrale des États de l’Afrique de l’ouest (BCEAO) ne sera plus dans l’obligation de déposer ses réserves de change auprès du Trésor français ; la France n’aura plus de représentants au sein des organes de la BCEAO.
Nous précisons que ces évolutions ne résultent pas de la bienveillance du gouvernement français et de son allié ivoirien, eux qui ont longtemps défendu le statu quo. Le déclencheur a plutôt été la mobilisation pour l’abolition du franc CFA, portée depuis quelques années par des mouvements sociaux panafricanistes, des intellectuels, des citoyens ordinaires, etc. dans le continent et dans la diaspora. C’est donc l’occasion de féliciter et d’encourager ceux et celles qui œuvrent sans relâche à l’émancipation collective de l’Afrique.
Il serait cependant prématuré de crier victoire. Si certains symboles gênants, associés au franc CFA, vont disparaître, les liens de subordination monétaire sur le plan légal et sur le plan de la conduite de la politique monétaire restent en place.
Tout d’abord, la France maintient toujours le rôle officiel de garant ; un rôle, il faut le souligner, qu’elle n’a jamais vraiment exercé pour la simple raison que ce sont les Africains eux-mêmes et les ressources à leur disposition qui ont toujours permis l’émission et la convertibilité du franc CFA. Ensuite, la Banque de France abrite toujours l’essentiel du stock d’or monétaire des pays de l’UEMOA. Enfin, la parité du franc CFA vis-à-vis de l’euro est toujours maintenue. Ce qui est une façon non seulement d’accorder une préférence commerciale à la zone euro mais également de soumettre la politique monétaire des pays de l’UEMOA à celle de la Banque centrale européenne (BCE). 
Par ailleurs, l’annonce que le franc CFA  sera renommé « ECO » laisse perplexe. Rappelons que ECO est le nom retenu, en juin 2019, à Abuja, par les  quinze pays de la CEDEAO (Communauté économique des États de l’Afrique de l’ouest) pour désigner la monnaie unique régionale ouest-africaine en gestation. Ce projet a été initié au sein de la CEDEAO depuis 1983 et sa mise en œuvre a fait entretemps l’objet de plusieurs reports.
Pourquoi donc les pays de l’UEMOA devraient-ils s’arroger le droit de rebaptiser ECO le franc CFA alors qu’ils n’ont pas encore tous rempli les critères d’entrée dans la zone monétaire ECO définis au sein de la CEDEAO ?  Comment comprendre cette déclaration hâtive de Macron et Ouattara qui maintient la France en tant que prétendu « garant » du franc CFA renommé ECO, ainsi que la parité fixe avec l’euro alors que la CEDEAO requiert pour le lancement de sa monnaie unique le retrait total de la France de la gestion monétaire des pays de l’UEMOA ? Sans mentionner que la CEDEAO a fait le choix d’adosser sa monnaie à un panier de devises.
Ne faudrait-il pas craindre une tentative de sabotage surtout au regard de la volonté maintes fois exprimée par le gouvernement français d’élargir l’usage du franc CFA aux pays anglophones ouest-africains et d’isoler le Nigeria ?
Devant la confusion actuelle, amplifiée plutôt que dissipée par les différents communiqués de la CEDEAO, de la BCEAO, de la République du Nigeria, de la République du Ghana, etc. nous invitons les citoyens des États membres de la CEDEAO à faire preuve de plus de vigilance concernant les récents développements liés au franc CFA et à l’ECO.
S’il faut saluer l’émergence d’un débat public, porté par des intellectuels et acteurs de la société civile en Afrique, sur la question du franc CFA, nous devons en même temps déplorer le mutisme inquiétant de nos chefs d’État et de gouvernement sur une question aussi importante sur le plan symbolique, politique, économique et psychosociologique.
Face au déficit de communication des gouvernements africains sur un sujet qui engage l’avenir de plus de 300 millions d’habitants en Afrique de l’ouest et celui de l’intégration régionale, nous demandons :- Aux chefs d’État de l’UEMOA et de la CEDEAO de prendre leurs responsabilités auprès de leurs peuples respectifs en ouvrant un débat populaire et inclusif sur les réformes en cours. En effet, la souveraineté est d’abord l’affaire des peuples qui, il faut le rappeler à nouveau, ont de leur propre initiative posé le débat sur le franc CFA et sur la souveraineté monétaire de l’Afrique de l’ouest.- Aux chefs d’État de l’UEMOA d’informer clairement leurs concitoyens sur les surprenantes déclarations d’Alassane Ouattara et d’Emmanuel Macron qui semblent les engager, sans qu’ils aient eu encore à en référer à leur parlement et aux autres institutions républicaines pertinentes.- Aux spécialistes des questions économiques et monétaires au sein de la CEDEAO, de l’UEMOA et de la BCEAO de participer activement au débat public sur les reformes en question, en confrontant leurs propositions aux objections soulevées par des chercheurs et leaders indépendants de la société civile.- Aux peuples des États membres de la CEDEAO de rester  mobilisés dans le débat citoyen enclenché sur la sortie définitive de la France de la gestion monétaire de nos États et sur l’adoption de systèmes monétaires souverains au service des peuples et qui s’inscrivent dans la dynamique de mise en place d’une Fédération des États de l’Afrique de l’ouest.
 Nous réaffirmons que la question de la monnaie est fondamentalement politique et que la réponse ne peut être principalement technique. Instrument et symbole de souveraineté, la monnaie doit être l’émanation des aspirations profondes des peuples d’Afrique qui doivent être en permanence associés aux processus en cours. A cet égard, nous sommes d’avis que les critères de convergence ne constituent pas une approche appropriée. Ils doivent être revus et éventuellement remplacés par des indicateurs de nature plus politique prenant en compte les défis de l’heure : l’industrialisation, l’autonomisation des producteurs locaux, la compétitivité des entreprises nationales de la zone CEDEAO, le plein emploi et la transformation écologique.
Si nous aspirons à une souveraineté économique et monétaire de la CEDEAO, c’est parce qu’elle est la voie royale pour mettre fin à l’extraversion économique, à l’endettement en devises étrangères,  aux flux financiers illicites et aux autres facteurs contribuant à des formes de croissance économique non inclusive."
Listes des noms de personnalités qui ont signé le texte :
Makhily Gassama, Essayiste, Ancien Ministre Ancien Ambassadeur (Sénégal)
Boubacar Boris Diop, Écrivain (Sénégal)
Aminata Dramane Traoré, Écrivaine, ancienne Ministre de la Culture et Présidente du Groupe « États généraux du franc CFA et des Alternatives » (Mali)
Mariam Sankara, Économiste (Burkina Faso)
Odile Sankara, Artiste, Comédienne (Burkina Faso)
Odile Tobner, Universitaire, Essayiste (Cameroun)
Koulsy Lamko, Universitaire, Ecrivain, (Tchad / Mexique)
Mamadou Koulibaly, Economiste et homme politique (Côte d’Ivoire)
Mamadou Diop Decroix, Ancien Ministre d’Etat, Secrétaire du Parti Africain pour la Démocratie et le Socialisme (Sénégal)
Rosa AmeliaPlumelle-uribe, Essayiste, « militante pour la dignité humaine » (France)
Tony Obeng, Analyste des questions de développement, ancien Professeur à l’IDEP ? Diplomate à la retraite (Ghana)
Stanislas Spero Adotevi, Universitaire, Essayiste, Ancien Directeur régional de l’UNICEF (Bénin / Burkina Faso)
Nathalie Yamb, femme politique et consultante (Côte d’Ivoire)
Bouchentouf-Siagh Zohra, Universitaire, Essayiste (Algérie / Autriche)
Véronique Tadjo, Écrivaine, Universitaire (Côte d’Ivoire / Afrique du Sud)
brahim Abdullah, Professeur d’Histoire (Sierra Leone)
Cheick Oumar Sissoko, Cinéaste et ancien Ministre (Mali)
Antonin Zigoli, Universitaire, Université Félix Houphouët Boigny (Côte d’Ivoire)
Ndongo Samba Sylla, Économiste et écrivain (Sénégal)
Issa N’diaye, Philosophe et ancien Ministre (Mali)
Elimane Haby Kane, Sociologue (Sénégal)
Ngaba Ngadoy, Économiste et Financier (Tchad)
Rahmane Idrissa, Politiste (Pays Bas, Niger)
Amadou Tidiane Wone, Ancien Ministre, Ancien Ambassadeur (Sénégal)
Adama Samaké, Universitaire, Université Félix Houphouët Boigny (Côte d’Ivoire)
Mamadou Diop, Ancien Haut fonctionnaire, Essayiste (Sénégal)
Dialo Diop, Médecin biologiste et homme politique (Sénégal)
Cheikh Hamala Diop, Économiste et interprète de conférence (Sénégal)
Sandjiman Mamder, Économiste, Haut fonctionnaire à la retraite, BIT/ONU (Tchad / Genève)
Raphaël Eklunatey, Biologiste (Togo / Genève)
Martin Bire, Spécialiste en Education (Tchad / Prague)
Mouhamed Ly, Anthropologue (Sénégal)
Crystal Simeoni, Économiste féministe (Kenya)
Cheikh Oumar Diagne, Économiste (Sénégal)
Amadou Elimane Kane, Écrivain et Poète (Sénégal)
Coumba Touré, Coordinatrice Africans Rising (Sénégal)
Jibrin Ibrahim, Chercheur au Centre for Democracy and Development (Nigeria)
Elom 20ce, Artiste et Rappeur (Togo)
Redge Nkosi, Économiste (Afrique du Sud)
Ismail Rashid, Historien (Sierra Leone / USA)
Amy Niang, Universitaire (Afrique du Sud)
Mouhamadou Lamine Sagna, Anthropologue (Nigeria / Sénégal)
Many Camara, Sociologue (Mali)
Versa Mshana, Avocate (Tanzanie)
Mahmoud Ibrahime, Historien (Comores)
Carlos Vamain, Jurisconsulte, Ancien Ministre (Guinée-Bissau)
George Klay Kieh, Jr., Universitaire (Libéria)
Momar Sokhna Diop, Professeur d’Économie et de gestion, Écrivain (Sénégal / France)
Cheikh Gueye, Géographe et Secrétaire permanent du Rapport Alternatif sur l’Afrique (Sénégal)
Lionel Zevounou, Maître de conférences en droit public (France)
Mouhamadou Ngouda Mboup, Enseignant-Chercheur en droit public (Sénégal)
Luc Damida, Chercheur ( Burkina Faso)
Auteur: seneweb

Commentaires (16)

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    Aboubakr il y a 5 ans

    Avec cette nouvelle contribution, et tenant en consideration les analyses precedentes provenant des intellectuels et hommes de sciences africains et d'ailleurs, il est temps de designer un Comite charge de rassembler toutes les analyses et propositions sur la problematique du fcfa et les veritables reformes ou revolutions a apporter. Ceci pour aller vite et efficacement. Le temps est maintenant a l'etape de prendre en charge les propositions et analyses afin d'avancer.

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    il y a 5 ans

    Je ne connais pas de personne qui ait défendu le FCFA. Tous sont unanimes sur certaines choses qui doivent être changées. Seuls les dirigeants africains et leurs militants qui les suivent aveuglément ont peur d’avancer leur position.
    Même dans son speech du 31 décembre Maky n’a fait qu’effleurer la question... J’aime bien voir des intellectuels comme Boubacar Boris s’intéressai à la question.
    Par contre des gens comme Decroix, Amadou Tidiane Wone n’ont rien à dire. Ils sont comptables de la gouvernance Wade et ne se sont jamais prononcés sur ces questions lorsqu’ils étaient hauts perchés

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    reply_author il y a 5 ans

    Cela est la réponse typique des traîtres tellement liés au système de corruption systématique que génère cette monnaie coloniale d'inspiration nazie qu'est le franc CFA.
    Un médiocre personnage comme ça se croit plus qualifié que tous les intellectuels africains cités dans la pétition pour parler de la souveraineté africaine.

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    il y a 5 ans

    Eh eh eh Geneve et France rentrez au bled....
    Bouga et Thione ont besoin de vous...

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    Hé! il y a 5 ans

    Voici une transcription d'une vidéo vue sur le Net, mais dont j'ignore l'auteur. Cette vidéo explique assez simplement ce qu'est le Franc CFA. Malheureusement, j'en ignore l'auteur. Cependant, elle est crédible.
    Bonne lecture.

    Qu'est ce qui vaut 0,0015 €, qui est utilisé dans 14 pays d'Afrique Subsaharienne et fabriqué dans 2 petites bourgades en France, Chamalières et Pessac ? Le franc CFA.
    Avec le Franc Comorien - qui lui vaut 0,0020 € - ce sont les deux seules monnaies coloniales encore utilisées dans le monde.
    Souvenirs : 1939, la France crée la Zone Franc et renforce ainsi le contrôle de la métropole sur les monnaies de ses colonies. Le but ? S'assurer que même en temps de guerre, les matières premières restent disponibles aux meilleurs prix. Six ans plus tard et quelques mois après l'armistice, le 26 décembre 1945 Paris instaure le Franc CFA (Franc des Colonies Françaises d'Afrique), En 1958, il devient le Franc de la Communauté Française d'Afrique. En 1960, alors que ses Colonies obtiennent l'indépendance, le Franc CFA lui reste en place. Pour les pays d'Afrique de l'Ouest réunis aujourd'hui au sein de l'UEMOA – Union Economique et Monétaire de l'Afrique de 'l'Ouest- il devient le Franc de la Communauté Financière Africaine. Pour ceux d'Afrique Centrale qui se retrouveront plus tard au sein de la CEMAC, le Franc de la Coopération Financière en Afrique Centrale,
    Au passage, 4 règles sont posées,
    Premièrement, le trésor Public Français garantit la convertibilité des Francs CFA et Comoriens dans n'importe quelle autre monnaie,
    Mais en échange, 50% des réserves du Franc CFA et 65% de celles du Franc Comorien doivent être déposées sur les comptes du Trésor Public en France
    Ensuite le taux de parité entre les Francs CFA ou Comorien et l'Euro est fixe. Par exemple 1euro = 655,957 FCFA, et ça dure depuis 1999.
    Enfin, les transferts de capitaux dans la Zone Franc sont entièrement libres et gratuits

    Ce système est sensé stabiliser les finances des Etats Africains qui l'utilisent. Pour la France, la Zone Franc constitue même un instrument de solidarité et de développement. Regardons dans le détail :
    Parmi les 15 pays de la Zone Franc, 13 sont classés comme « pays pauvres et très endettés » par le FMI. Pourtant, après l'Asie, le continent Africain est la seconde locomotive de la croissance mondiale, Pour assurer la parité avec l'Euro, les pays où circulent des Francs CFA sont obligés de contrôler leur inflation, c'est à dire l'argent en circulation. 2% maximum côté UEMOA et 3% pour les pays de la CEMAC, Les banques nationales limitent donc les prêts aux entreprises, Ces prêts ne représenteraient que 23% du PIB dans la Zone Franc, alors qu'ils frôlent 150% en Afrique Du Sud et dépassent 100% en Europe. Moins de crédits, donc moins d'investissements par les pays eux-mêmes, moins d'infrastructures et in fine moins de développement.
    Mais grâce au libre transfert des capitaux, les entreprises étrangères peuvent ELLES investir sur place. Dans les pays de l'UEMOA, les sociétés françaises assurent souvent 50% des investissements étrangers. En 2011, la BNP la Société Générale et le Crédit Lyonnais représentaient à elles seules 70% du chiffre d'affaires des banques dans la Zone Franc, En étant directement connecté à l'Euro, le Franc CFA est également déconnecté de tout contexte économique des pays où il circule. L'euro en fait une monnaie forte, Plutôt que de produire sur place, il devient plus rentable d'importer des biens produits par des pays avec une monnaie faible comme la Chine, Pour l'UEMOA par exemple, les importations chinoises sont passées de 3,9% en 2005 à près de 11% en 2014. Enfin, une monnaie commune comme le Franc CFA devrait booster le commerce entre les pays de cette Zone Franc. Comme en Europe où 60% des échanges se font entre les pays de la Zone Euro, Sauf qu'en 2014, les exportations des pays de l'UEMOA vers ceux de la CEMAC dépassaient à peine 3%, Et moins de 2% des importations de l'UEMOA provenaient de la CEMAC, Pas de quoi tirer ses économies vers le haut,
    La Zone Franc a 77 ans. Et dans ces pays indépendants depuis plus de 50 ans, les décisions monétaires sont toujours faites sous le regard de Paris, présent dans les organes décisionnaires des Banques Centrales. Peut-être que l'âge de la retraite a sonné.

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    LAYE il y a 5 ans

    Quel est le taux de conversion entre la monnaie de la mauritanie ou de la guinee la gambie et l euro ? ensuitecomparer avec l eco

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    il y a 5 ans

    Ces des politiciens qui ne nous donnent aucun argument technique ou même logique pouvant nous permettre d'apprécier correctement le bien fondé d'une thèse qui n'a pas été décortiquée par ses intellectuels. D'aucuns parmi les signataires sont tellement imbus de leur personne qu'ils croient par le simple fait d'aligner des noms célèbres pouvoir changer ou déterminer le point de vue des citoyens. Les économistes parmi eux ne convainquent guère. Par contre d'autres ont défendu une thèse contraire à la leur et semblent plus crédibles. Je ne parle pas des rappeurs inconnus qui semblent vouloir se rattraper d'un échec patent dans leur domaine de prédilection en versant habilement sur celui-ci qui les dépasse de très loin. Je ne parle pas des essayistes ,poètes et autres écrivains qui n'ont pas de lecteurs

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    reply_author il y a 5 ans

    Cela est la réponse typique des traîtres tellement liés au système de corruption systématique que génère cette monnaie coloniale d'inspiration nazie qu'est le franc CFA.
    Un médiocre personnage comme ça se croit plus qualifié que tous les intellectuels africains cités dans la pétition pour parler de la souveraineté africaine.

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    max il y a 5 ans

    DEVALUATION EN COURS

    DEVALUATION EN COURS

    DEVALUATION EN COURS

    DEVALUATION EN COURS

    DEVALUATION EN COURS
    DEVALUATION EN COURSDEVALUATION EN COURS

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    Xeme il y a 5 ans

    Les préfets de la France se fichent d'intellectuels africains. Et d'ailleurs, s'ils ont été choisi pour être soutenus, parfois avec des crimes, pour arriver au pouvoir, c'est parce qu'ils ont été connus comme anti-intellectuels.

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    il y a 5 ans

    Ces individus dixit "Enfin, la parité du franc CFA vis-à-vis de l’euro est toujours maintenue. Ce qui est une façon non seulement d’accorder une préférence commerciale à la zone euro mais également de soumettre la politique monétaire des pays de l’UEMOA à celle de la Banque centrale européenne (BCE) ...."
    AUCUN RAPPORT ENTRE LA PARITE FIXE AVEC L EURO, ET LA PREFERNCE COMMERCIALE ........................BCE!

    EN D AUTRES TERMES VOUS VOULEZ QUOI ????? QU ON ENLEVE LA PARITE ????? EST CE QUE VOUS SAVEZ VRAIMENT L INTERET DU MAINTIEN DE CETTE PARITE ???? VOUS VOULEZ QUOI ??? L EFFONDREMENT DU POUVOIR D ACHAT DES AFRICAINS QUI UTILISAIENT LE FCFA !!!!! J ACHETE PRESENTEMENT L EURO A 600 FRS CFA ET EN D AUTRES TERMES VOUS VOULEZ QUE L EURO ME REVIENNE A 1200 FRS CFA (ECO) OU PLUS ! CELA VUDRAIT DIRE QUOI, QUE CET ECO NE SOIT SIMPLEMENT QU UNE MONNAIE DE SINGE A LA MIMITE INCONVERTIBLE ???? ET VOULEZ QUOI ! QU UN MARCHE PARALELLE DE DOLLARS OU DE EURO SOIT EFFECTIF COMME AU ZIMBAWE !!!!
    CES GENS LA SONT DES ENNEMIS DES POPULATIONS AFRICAINES ILS VEULENT QUE NOUS PLONGIONS DANS LA PAUVRETE ET QUE NOS RESSOURCES SOIENT DILAPIDEES PAR LES ASIATIQUES !!! CAR LA DETTE EXTERIEURE IL FAUT BIEN LA PAYER ET CE NE SERA CERTAINEMENT PAS EN ECO NI D AILLEURS EN CFA, MAIS EN DOLLAR OU EN EURO !!! CES GENS LA SONT DE VRAIS BÂTARDS QUI TRAVAILLENT POUR DES LOBBIES ETRANGERES MAFIEUSES (qui vont nous inonder de faux billets de dollars et euro) et DES GENS DES DIASPORAS ETABLIES EN EUROPE QUI VERRONT LA VALEUR DE LEURS ENVOIS DECUPLES §
    YEEN SEN TIOTOU NDEYE WAYE !!
    C EST BIEN DE CITER VOS NOMS CAR VOUS SEREZ TOUS DES CIBLES A ELIMINER SI JAMAIS NOS POPULATIONS SOMBRENT DANS LA MISERE :! JE VOUS LE GARANTIE

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    benewaye5 il y a 5 ans

    Vous passer a cote de la plaque, ces gens sont bien raisons,....

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    il y a 5 ans

    Ce ne sont pas des intellectuels mais des politiciens. Qu'ont produit ces soient disant intellectuels comme oeuvres pouvant leur permettre de mériter ce titre. Tousss! Diplômé n'est pas synonyme d' intellectuel.

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    reply_author il y a 5 ans

    Ndongo Samba Sylla a bien ecrit sur le sujet,non?

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    reply_author il y a 5 ans

    Ndongo Samba Sylla a bien ecrit sur le sujet,non?

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    mya il y a 5 ans

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    reply_author il y a 5 ans

    baylene katanté bi takh guéne beu deuk bi tawatoul

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    peulh il y a 5 ans

    en tout au senegal on doit organiser un referendum sur ce changement
    si oui ou non le peuple est d'accord
    le risque c'est d'avoir une monnaie dont personne en veut comme c le cas ailleurs

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    Salif il y a 5 ans

    N'y a t-il pas d'intellectuels au Cameroun ????

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    reply_author il y a 5 ans

    Et pourtant c'est historiquement un Camerounais, Joseph Tchouindjang Pouemi qui avait sonné la première charge contre le franc CFA dans un ouvrage devenu un classique: Monnaie Servitude et Liberté, la répression monétaire de l'Afrique.

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    M2C il y a 5 ans

    SONKO COMME JE L AVAIT DIT L'ECO N'EST PAS UNE VICTOIRE NI D'ETAPE NI AUTRE
    SONKO NE CONNAIS RIEN QUE LA FISCALITÉ ET MENE LES JEUNES VERS L ERREUR
    JE L'AVEZ DÉMENTI EN LE PREMIER , D'AUTRES LE DÉMENTE AUSSI L'ECO N EST PAS UNE VICTOIRE MON CHER
    KHAMOO TOUS TAI DOO NOPI

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    LABAANE PENDA MBOW? il y a 5 ans

    Mais kanne moo labaane Penda Mow mi took ba menopause a 63 ans di sora degueu alkahyri?

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    MOI il y a 5 ans

    Apparemment c'est un sujet qui intéresse pas les lecteurs et répondeurs de seneweb.A bon entendeur...

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    Word ! il y a 5 ans

    Qui dit monnaie unique pour l'Afrique de l'Ouest, dit aussi création d'un Etat Fédéral en Afrique de l'Ouest !
    C'est le moment de plancher sur notre fédéralisme !

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    Hé! il y a 5 ans

    Voici une transcription d'une vidéo vue sur le Net, mais dont j'ignore l'auteur. Malgré tout, je la trouve assez crédible.
    Bonne lecture.

    Qu'est ce qui vaut 0,0015 €, qui est utilisé dans 14 pays d'Afrique Subsaharienne et fabriqué dans 2 petites bourgades en France, Chamalières et Pessac ? Le franc CFA.
    Avec le Franc Comorien - qui lui vaut 0,0020 € - ce sont les deux seules monnaies coloniales encore utilisées dans le monde.
    Souvenirs : 1939, la France crée la Zone Franc et renforce ainsi le contrôle de la métropole sur les monnaies de ses colonies. Le but ? S'assurer que même en temps de guerre, les matières premières restent disponibles aux meilleurs prix. Six ans plus tard et quelques mois après l'armistice, le 26 décembre 1945 Paris instaure le Franc CFA (Franc des Colonies Françaises d'Afrique), En 1958, il devient le Franc de la Communauté Française d'Afrique. En 1960, alors que ses Colonies obtiennent l'indépendance, le Franc CFA lui reste en place. Pour les pays d'Afrique de l'Ouest réunis aujourd'hui au sein de l'UEMOA – Union Economique et Monétaire de l'Afrique de 'l'Ouest- il devient le Franc de la Communauté Financière Africaine. Pour ceux d'Afrique Centrale qui se retrouveront plus tard au sein de la CEMAC, le Franc de la Coopération Financière en Afrique Centrale,
    Au passage, 4 règles sont posées,
    Premièrement, le trésor Public Français garantit la convertibilité des Francs CFA et Comoriens dans n'importe quelle autre monnaie,
    Mais en échange, 50% des réserves du Franc CFA et 65% de celles du Franc Comorien doivent être déposées sur les comptes du Trésor Public en Fance
    Ensuite le taux de parité entre les Francs CFA ou Comorien et l'Euro est fixe. Par exemple 1euro = 655,957 FCFA, et ça dure depuis 1999.
    Enfin, les transferts de capitaux dans la Zone Franc sont entièrement libres et gratuits

    Ce système est sensé stabiliser les finances des Etats Africains qui l'utilisent. Pour la France, la Zone Franc constitue même un instrument de solidarité et de développement. Regardons dans le détail :
    Parmi les 15 pays de la Zone Franc, 13 sont classés comme « pays pauvres et très endettés » par le FMI. Pourtant, après l'Asie, le continent Africain est la seconde locomotive de la croissance mondiale, Pour asurer la parité avec l'Euro, les pays où circulent des Francs CFA sont obligés de contrôler leur inflation, c'est à dire l'argent en circulation. 2% maximum côté UEMOA et 3% pour les pays de la CEMAC, Les banques nationales limitent donc les prêts aux entreprises, Ces prêts ne représenteraient que 23% du PIB dans la Zone Franc, alors qu'ils frôlent 150% en Afrique Du Sud et dépassent 100% en Europe. Moins de crédits, donc moins d'investissements par les pays eux-mêmes, moins d'infrastructures et in fine moins de développement.
    Mais grâce au libre transfert des capitaux, les entreprises étrangères peuvent ELLES investir sur place. Dans les pays de l'UEMOA, les sociétés françaises assurent souvent 50% des investissements étrangers. En 2011, la BNP la Société Générale et le Crédit Lyonnais représentaient à elles seules 70% du chiffre d'affaires des banques dans la Zone Franc, En étant directement connecté à l'Euro, le Franc CFA est également déconnecté de tout contexte économique des pays où il circule. L'euro en fait une monnaie forte, Plutôt que de produire sur place, il devient plus rentable d'importer des biens produits par des pays avec une monnaie faible comme la Chine, Pour l'UEMOA par exemple, les importations chinoises sont passées de 3,9% en 2005 à près de 11% en 2014. Enfin, une monnaie commune comme le Franc CFA devrait booster le commerce entre les pays de cette Zone Franc. Comme en Europe où 60% des échanges se font entre les pays de la Zone Euro, Sauf qu'en 2014, les exportations des pays de l'UEMOA vers ceux de la CEMAC dépassaient à peine 3%, Et moins de 2% des importations de l'UEMOA provenaient de la CEMAC, Pas de quoi tirer ses économies vers le haut,
    La Zone Franc a 77 ans. Et dans ces pays indépendants depuis plus de 50 ans, les décisions monétaires sont toujours faites sous le regard de Paris, présent dans les organes décisionnaires des Banques Centrales. Peut-être que l'âge de la retraite a sonné.

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    Nicolas il y a 5 ans

    La France fait en Afrique ce qui est appelé la politique du troisième homme :
    La politique du troisième homme consiste pour le premier homme envahisseur c'est à dire l'État français à envahir le deuxième homme c'est à dire les centaines de millions d'Africains mais pour y parvenir il faut passer par un troisième homme qui sont une poignée d'Africains qui appuient sur la gâchette et qui livrent ses frères.Nous sommes le seul peuple.
    On est dans ce système où la France donne le pouvoir à un Africain et toutes les garanties et lui dit fait moi ce travail, va contre tes frères je soutiens ton régime.
    Nous sommes les seules peuples au monde à aller contre nous même. Ne comptez pas sur nos chefs d'État

    Nicolas Agbohou

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