La Coalition alternative 2007 était face à la presse hier pour rappeler les objectifs de la coalition Benno Siggil Senegaal et pour se prononcer sur la gestion du pays par le gouvernement libéral.
La question de l’unité au sein de Benno Siggil Senegaal est plus que jamais d’actualité. Hier, la coalition alternative 2007 a fait face à la presse pour en parler. M. Massène Niang, porte-parole de cette coalition, a expliqué que l’unité de la coalition Benno est un souhait du peuple sénégalais. Raison pour laquelle ses membres doivent renforcer, maintenir et élargir l’unité en son sein pour l’avènement d’un autre régime. Revenant sur les blocages du dialogue politique national, la coalition alternative 2007 estime que Wade n’inspire plus la confiance, car n’étant pas un élément crédible. Trouvant que le dialogue est un instrument idéal pour le renforcement de la démocratie, ils déplorent le refus du Président Wade d’associer l’opposition et la société civile à la recherche de solutions face aux problèmes des Sénégalais. La Ca 2007 exhorte leurs élus locaux à bien communiquer avec les populations par les moyens qu’ils disposent et d’être efficaces. Car, selon eux, les collectivités locales ne peuvent point prendre en charge les compétences qui ne sont pas transférées, mais plutôt partagées.
Selon M. Massène Niang, porte-parole de la Ca 2007, il est d’une importance capitale de rappeler que la coalition alternative n’est qu’une entité au sein de Benno Siggil Senegaal. Cependant, même si au départ, des difficultés étaient notées dans leur coalition du fait de sa mise en place tardive (3 mois avant les dernières élections locales), celle-ci était une nécessité. A l’en croire, la coalition Benno est une alternative pour bouter Me Abdoulaye Wade hors du pouvoir. Et c’est ce qui explique d’ailleurs la reprise des rencontres périodiques. Le porte-parole de la CA 2007 liste certains problèmes des populations sénégalaises auxquels Wade avait promis en 2000 d’apporter des solutions. C’est le cas du «développement de la pauvreté dans le milieu rural, la délinquance, la mauvaise campagne de commercialisation, l’état désastreux des routes sans oublier la mort programmée du chemin de fer, les inondations…».
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