Le projet présidentiel des grandes retrouvailles de la famille libérale semble être - avec le retour des «fils égarés» que sont Modou Diagne Fada, Me Doudou Ndoye et Me Massokhna Kane au Pds - en bonne voie. Même si celui d’Idrissa Seck reste encore en suspens, «pour diverses raisons», des sources, au niveau de l’espace présidentiel, ont cru devoir aborder «le cas» de Jean Paul Dias. Pour nos interlocuteurs, qui ne tarissent d’ailleurs pas d’éloges pour «le fils aîné» de Me Abdoulaye Wade, si l’ex-leader du Bloc des centristes Gaïndé (Bcg) tarde à rentrer au bercail c’est «parce que les gens ne peuvent pas prendre le risque de l’intégrer dans nos rangs avec son fils Barthélemy Dias qui est une des têtes de file de l’opposition radicale». Toute autre raison évoquée n’est que, selon nos sources, pure spéculation. En effet, poursuivent-elles, ils ont été nombreux les collaborateurs du président de la République à lui conseiller «de mettre en veilleuse le retour de Dias, en attendant de savoir ce qu’il adviendra des agissements de son fils dont tout porte à croire qu’il n’est pas prêt, du moins pour le moment, de changer de fusil d’épaule».
L’éphémère Directeur général de l’Ipres qu’est Jean Paul Dias s’était confié à la presse, au sortir d’une audience que lui a accordée Me Wade en janvier 2007, pour souligner que l’option a été retenue, entre lui et Me Wade, «de passer l’éponge sur un certain vécu et de ne discuter que de l’intérêt du Sénégal». Même si nos sources persistent à dire que «le Président a déjà une idée de la place où il le mettra, dans ce contexte politique loin de lui être bénéfique», il n’en demeure pas moins que son «caractère trempé» reste une «autre paire de manches» pour le Parti démocratique sénégalais (Pds). Sauf que nos interlocuteurs jurent, la main sur le cœur, n’avoir pas de souci à se faire là-dessus. Leur argument étant que «Wade a déjà démontré ses capacités à domestiquer des loups pour en faire des agneaux». Suivez notre regard.
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