En effet, a déclaré Me Boucounta Diallo, c’est le jour où il devait accompagné à Idrissa Seck à la Division des investigations criminelles (Dic) qu’un plan avait été muri pour pousser son véhicule dans la falaise au niveau de la Corniche ouest. Seulement, ajoute l’avocat de l’ancien Premier ministre et candidat déclaré à la présidentielle du 25 février 2007, son chauffeur qui les conduisait ce jour-là a préféré passer par l’avenue Blaise Diagne. L’on se rappelle d’ailleurs que ce jour-là la police a dû faire usage de bombes lacrymogènes pour disperser la foule qui tenait à accompagner Idrissa Seck à la Dic où il avait été gardé à vue avant d’être placé sous mandat de dépôt. Ce qui lui avait valu une détention préventive de près de sept mois.
Poursuivant, Me Boucounta Diallo révèle avoir échappé à une autre tentative d’assassinat alors que l’on était en plein dans le cadre des chantiers de Thiès. Mais, cette fois-ci, a expliqué l’avocat, par ailleurs président nationale de l’Organisation des droits de l’homme (Ondh), c’est un élément des calots bleus qui l’a appelé au téléphone pour l’avertir alors qu’il était chez lui en même temps que le Malien Alpha Oumar Konaré, président de la Comission de l’Union africaine. D’après les explications de l’avocat, le calot bleu en question lui a expliqué que ceux qui voulaient attenter à sa vie était à la recherche d’un document secret. Mieux, l’avocat avoue avoir saisi qui de droit. Mais, regrette-t-il, jusqu’ici personne n’a été arrêté.
Par ailleurs, Me Boucounta Diallo reconnaît avoir effectivement été approché par certains "amis" qui veulent le voir se présenter aux élections présidentielles de février 2007. Seulement, Me Diallo refuse de dire si oui ou non il sera candidat.
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