Les acteurs politiques ont du mal à trouver un consensus autour de la revue du Code électoral imposée par l’acte 3 de la Décentralisation. Notamment, les deux points de friction : le mode de scrutin et la clef de répartition des sièges. Les acteurs ont jusqu’à vendredi 9 mars 2014 pour trouver un point d’accord, faute de quoi ils devraient se soumettre à l’arbitrage du Président de la République.
Une démarche à laquelle s’opposent Maguette Sy, plénipotentiaire du Parti démocratique sénégalais (Pds) et El Hadj Malick Badji, leader du Rassemblement démocratique républicain (Rdr), un parti très proche d’Idrissa Seck. Ils estiment que le chef de l’État et président de l’Alliance pour la République (Apr) « ne doit pas être Juge et Partie ». Son arbitrage risque alors d’être « partial ». Ibou Badiane, du pôle présidentiel, lui, trouve que « l’espoir est toujours permis ». « Il y a de fortes chances que nous tombions d’accord », déclare-t-il. Un « espoir » partagé par Ndiaga Sylla, expert du pôle des partis et coalitions non affiliés.
2 Commentaires
Sentinelle Sn
En Mars, 2014 (11:49 AM)Abou
En Mars, 2014 (13:15 PM)Participer à la Discussion