Les pénuries de gaz butane répétitives pourraient avoir un impact certain sur le scrutin du dimanche 22 mars pour les élections locales. Les ménagères et les chefs de famille ne cessent de crier leur colère. Ils en veulent à mort au régime, particulièrement à Abdoulaye Wade. A la station d’essence du rond point de Liberté 6, tous ou en tout cas la majeure partie des personnes interrogées expriment leur désarroi et promettent de voter contre.
La pénurie de gaz butane ne semble pas favorable à la Coalition Sopi 2009 qui est du pouvoir. Les ménagères et les chefs de famille ne cessent de râler, de rouspéter. Ils ont presque tous contre Abdoulaye Wade et son régime. Dans beaucoup de dépôt de gaz butane, ce sont de longues queues, ou des dames avec une bouteille de gaz à là main ou la tête. D’aucuns n’ont même pas voulu parler par dépit mais certains ont quand même tenu à exprimer leur ras-le-bol. C’est le cas à la station d’essence située au rond point de Liberté. Une foule immense attend hypothétique un camion pour s’approvisionner.
Assise sur sa bouteille de gaz, une dame la quarantaine bien sonnée cache mal son amertume. Sous le couvert de l’anonymat, elle a soutenu mordicus qu’elle ne va pas voter pour la Coalition Sopi 2009. Elle a dénoncé le fait que le président Abdoulaye Wade leur a fait beaucoup de promesses non tenues ce qui fait qu’elle ne le croit plus.
Cet avis est partagé par bon nombre de personnes qui souffrent de la pénurie de gaz et tant d’autres problèmes sociaux. El Hadj Diawara a expliqué «qu’on ne peut pas se limiter seulement à la pénurie de gaz, il y’a beaucoup de failles dans la gestion du président Wade. S’il pense qu’on va voter pour lui, il se trompe. Nous sommes fatigués, je me demande où va le Sénégal Wade nous a trahi». Pour lui, «les hommes politiques ne sont là que pour leurs intérêts. Ils ne pensent qu’à eux». Le jeune homme de marteler : «nous voulons du changement. Moi personnellement, je pense que je vais voter contre eux (le pouvoir et ses alliés). C’est la meilleure solution pour leur montrer que la population en a marre de Wade et son fils».
Une dame trouvée à l’ombre avec sa bonne entourant leur bonbonne de gaz peine à trouver des mots pour qualifier ces pénuries répétitives de gaz. Astou Diop a fustigé le fait que «depuis 2000 le président ne tient jamais ses promesses. Et en plus, il veut nous imposer son fils. Le Sénégal n’est pas un royaume».
Il est fort probable qu’il (Abdoulaye Wade) perde les élections à moins qu’ils «les volent et ce sera un chamboulement parce qu’on ne va pas l’accepter. La preuve, partout où il va en campagne, il est hué et les personnes s’entretuent». Astou Diop va plus loin en prenant référence de ce qui s’est passé à Madagascar. Pour elle, «cela devrait servir de leçon à Abdoulaye Wade. Vraiment, il nous indispose».
Mame Fatou Faty (Stagiaire)
Les pénuries de gaz butane répétitives pourraient avoir un impact certain sur le scrutin du dimanche 22 mars pour les élections locales. Les ménagères et les chefs de famille ne cessent de crier leur colère. Ils en veulent à mort au régime, particulièrement à Abdoulaye Wade. A la station d’essence du rond point de Liberté 6, tous ou en tout cas la majeure partie des personnes interrogées expriment leur désarroi et promettent de voter contre.
La pénurie de gaz butane ne semble pas favorable à la Coalition Sopi 2009 qui est du pouvoir. Les ménagères et les chefs de famille ne cessent de râler, de rouspéter. Ils ont presque tous contre Abdoulaye Wade et son régime. Dans beaucoup de dépôt de gaz butane, ce sont de longues queues, ou des dames avec une bouteille de gaz à là main ou la tête. D’aucuns n’ont même pas voulu parler par dépit mais certains ont quand même tenu à exprimer leur ras-le-bol. C’est le cas à la station d’essence située au rond point de Liberté. Une foule immense attend hypothétique un camion pour s’approvisionner.
Assise sur sa bouteille de gaz, une dame la quarantaine bien sonnée cache mal son amertume. Sous le couvert de l’anonymat, elle a soutenu mordicus qu’elle ne va pas voter pour la Coalition Sopi 2009. Elle a dénoncé le fait que le président Abdoulaye Wade leur a fait beaucoup de promesses non tenues ce qui fait qu’elle ne le croit plus.
Cet avis est partagé par bon nombre de personnes qui souffrent de la pénurie de gaz et tant d’autres problèmes sociaux. El Hadj Diawara a expliqué «qu’on ne peut pas se limiter seulement à la pénurie de gaz, il y’a beaucoup de failles dans la gestion du président Wade. S’il pense qu’on va voter pour lui, il se trompe. Nous sommes fatigués, je me demande où va le Sénégal Wade nous a trahi». Pour lui, «les hommes politiques ne sont là que pour leurs intérêts. Ils ne pensent qu’à eux». Le jeune homme de marteler : «nous voulons du changement. Moi personnellement, je pense que je vais voter contre eux (le pouvoir et ses alliés). C’est la meilleure solution pour leur montrer que la population en a marre de Wade et son fils».
Une dame trouvée à l’ombre avec sa bonne entourant leur bonbonne de gaz peine à trouver des mots pour qualifier ces pénuries répétitives de gaz. Astou Diop a fustigé le fait que «depuis 2000 le président ne tient jamais ses promesses. Et en plus, il veut nous imposer son fils. Le Sénégal n’est pas un royaume».
Il est fort probable qu’il (Abdoulaye Wade) perde les élections à moins qu’ils «les volent et ce sera un chamboulement parce qu’on ne va pas l’accepter. La preuve, partout où il va en campagne, il est hué et les personnes s’entretuent». Astou Diop va plus loin en prenant référence de ce qui s’est passé à Madagascar. Pour elle, «cela devrait servir de leçon à Abdoulaye Wade. Vraiment, il nous indispose».
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