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Politique

Samba Ndiaye, Maire de Ndoffane « Je déteste les débats sur la nationalité, la religion et l’ethnie »

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Samba Ndiaye, Maire de Ndoffane « Je déteste les débats sur la nationalité, la religion et l’ethnie »

Le maire de Ndofane, par ailleurs président du Mouvement démocratique pour le développement intégral du Sénégal (MDIS), M. Samba Ndiaye revient dans cet entretien accordé à IGFM sur la situation politique nationale, ses réalisations dans la commune de Ndofane et les résultats au niveau de la Société des infrastructures de réparation navale (Sirn) dont il est le Directeur général.

L’élection des membres du Haut conseil des collectivités locales est prévue le 04 septembre prochain. Déjà il y a des tiraillements entre des responsables du camp présidentiel dans certaines localités. Qu’est ce que cela vous inspire ?

Ces élections entrent en droite ligne de ce que prévoit notre Constitution. C’est au sortir du référendum que le peuple sénégalais dans sa majorité a exprimé le souhait pour que ce haut conseil puisse être mis en place, à travers un vote du « Oui » qui avait remporté ces élections.

Sur le plan légal, c’est une institution constitutionnelle. La deuxième chose, c’est que cela va créer des tiraillements. Aujourd’hui si vous allez aux Usa, des gens préparent les élections, c’est des tiraillements à tout bout de champs.

C’est pareil en France. Parce que c’est bientôt la fin du mandat de François Hollande. C’est inhérent à la politique. Je pense que les gens doivent savoir raison gardée et partager.

D’ailleurs, le samedi 06 août 2016 une réunion s’est tenue entre les maires du département. La majorité était présente. J’étais représenté parce que je devais recevoir le ministre de la Jeunesse, Mame Mbaye Niang. J’étais surpris d’entendre dire que ce qui a été retenu, c’est que seuls les maires pouvaient présenter leur candidature. De mon point de vue, je pense qu’aujourd’hui, nous devons savoir partager.

Je ne suis pas candidat. J’en appellerai à mes collègues pour permettre aussi aux autres populations qui sont là, qui se battent tous les jours pour le renforcement de notre démocratie, pour le développement de notre pays, que d’autres gens aient la possibilité d’être candidats et de passer comme Hauts conseillers au niveau des collectivités territoriales.

L’opposition estime qu’avec le Hccl, c’est une autre manière d’amer le Sénat. Que répondez-vous ?

C’est vrai que cela a l’air d’une autre forme de régénération du Sénat. Mais c’est approuvé par le peuple. Cela a été soumis au référendum. C’est cela l’intérêt de cette institution.

Ce n’est pas le président Macky Sall, qui s’est réveillé un beau jour pour dire qu’il va instituer le Haut conseil des collectivités locales.

Il l’a soumis au peuple, qui a dit « Oui ». Puisque nous sommes dans un système démocratique, de ce point de vue, il n’y a pas débat.

Il faut respecter la volonté de la majorité qui s’est exprimée à travers les urnes. Elle a dit Oui que le Hccl était utile au pays.

Le seul hic, c’est que cette question n’est pas posée directement au peuple. Elle était enrobée dans un package de réformes. Est-ce que si la question était posée sous forme de « êtes-vous pour ou contre le retour du Sénat sous d’autre forme » est-ce que le peuple aller voter « Oui » ?

C’était une question parmi tant d’autres. Il fallait analyser. Peser le pour ou le contre de cette série de questions. Le peuple a dit « Oui » dans sa majorité. Il faut respecter le choix des populations.

Parce que si elles avaient dit « Non », le président Macky Sall n’aurait pas eu la possibilité de mettre en œuvre cette institution. Cette question est dépassée. Pour une fois au moins, on a soumis cette question au référendum.

Elle aurait pu être soumise à l’Assemblée ou le parti présidentiel est majoritaire. Cela allait passer comme lettre à la poste. Cela n’a pas été le cas. Le principe élémentaire de la démocratie, c’est de respecter le choix de la majorité.

Moi même qui parlais du choix de mes collègues de Kaolack, je me soumets à leur décision. Même si dans mon for intérieur, je ne suis pas d’accord. Mais je respecte leur décision.

La candidate que j’avais proposée, quand ils ont dit que cela ne se faisait pas, je l’ai retirée. Parce que c’est la loi de la majorité.

Le débat sur la double nationalité fait rage depuis quelques jours au Sénégal. Quel est votre point de vue sur cette question ?

« Chez moi, il y a trois questions que je déteste. Les questions sur la nationalité, l’ethnie et la religion ».

L’histoire du Sénégal nous a permis d’apprendre beaucoup de choses. Vous savez que le Sénégal est à majorité musulmane, mais le président Léopold Sédar Senghor a dirigé ce pays pendant vingt ans.

Parce que simplement la plupart des chefs religieux musulmans étaient avec lui. Parce que la tolérance avait atteint ce niveau-là.

Sur le plan ethnique, nos ancêtres ont créée le cousinage à plaisanterie pour transcender cette problématique ethnique. Pour que chacun puisse discuter, rigoler avec l’autre, pour qu’il y ait la paix.

Sur le plan de la nationalité, nous le voyons chaque jour. Il y a des footballeurs qui ont la nationalité d’autres pays et qui après adoptent la nôtre. Ils viennent jouer avec notre équipe nationale.

Je pense qu’il faut éviter les débats qui divisent. Très honnêtement, je n’aime pas ces genres de débats qui créent des dissensions.

Au Sénégal, nous avons atteint une telle maturité démocratique que quelque soit la personne qui se présente, si les sénégalais ne veulent pas d’elle, cette dernière ne sera pas élue présidente de la République du Sénégal.

Cela ne sert à rien d’attiser une certaine division à travers certaines questions, qui n’ont jamais été un problème dans notre pays.

Je n’adhère pas à ce débat. Qui a créé des guerres dans des pays comme la Côte d’Ivoire. Il faut savoir raison gardée. Pour fonder une démocratie qui ne soit pas basée sur des questions ethnique, religieuse ou de nationalité. Ce sont des questions très sensibles.

L’ancienne présidente de l’Ofnac Mme Nafi Ngom Keita a été remerciée par le président Macky Sall, alors que pour certains son mandat n’est pas arrivé à terme. Le président aurait agi ainsi, pour empêcher à Mme Keita de déclencher des poursuites contre certains hauts dignitaires du régime qui sont épinglés dans le rapport 2015 de l’Ofnac. Quel commentaire faites-vous de cette affaire ?

 Ce sont des interprétations. Personne n’a donné la preuve de ce que vous avancez.

Si, il y a le Professeur de droit public à l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar,Jacques-Mariel Zouankeu, qui a dit que le mandat de Mme Nafi Ngom Keita devait se terminer en Décembre 2017 sur la Tfm (Télé Futurs Médias)….

 J’ai entendu le porte-parole du gouvernement, M. Seydou Guèye, dire que dès qu’elle a été nommée, Mme Keita a commencé à bénéficier des avantages liés à son rang. Cette nomination est intervenue au mois de Juillet. Ce qui fait que c’est une question d’interprétation.

Mais toujours est-il que il faut savoir raison gardée. Si j’avais un conseil à donner à Mme Nafi Ngom Keita, je lui aurait dit que le président l’a nommée, il vient de choisir une autre personne à sa place , ce serait plus sage de se retirer et d’être utile ailleurs dans le pays. C’est la lecture que j’ai de la chose.

Ce sont des questions sur lesquelles on ne doit pas polémiquer. Même si aujourd’hui, elle avait raison, ça devait intervenir dans quelques mois. Selon ses dires, son mandat devait arriver à terme vers le mois de Mai 2017, c’est presque arrivé.

Les questions qui nous retardent, je n’aime pas. Je préfère les débats sur l’emploi, l’habitat social. Comment faire pour que les populations vivent mieux. Comment faire pour l’électricité soit partout. Mais on nous inonde de débats qui n’ont pas d’impact sur les vrais problèmes des populations.

C’est un débat important. Parce que cela relève de la bonne gouvernance. Parce que cela fait parties des éléments qui ont poussé les sénégalais à voter pour Macky Sall en 2012.

Vous considérez que cela relève de la bonne gouvernance. Quand une problématique est posée comme ça et que les interprétations sont diverses , cela ne nous mène nulle part.

Le président considère qu’il l’a nommée pour une durée bien déterminée, aujourd’hui son mandat est terminé.

Il a le pouvoir de nommer quelqu’un d’autre à sa place. Elle pense le contraire. Cela peut causer des problèmes.

Ce débat est dérisoire. Ce n’est pas un problème. Le vrai problème, le temps, l’argent consacré à tout ça. Je pense que depuis les indépendances, les gens n’ont plus d’eau, ni électricité. C’est la priorité. Pour moi, si ce n’est pas à ce poste aujourd’hui, demain ce sera à un autre.

Je ne pense pas que ce débat entre les deux institutions puissent créer de la valeur ajoutée.

C’est cela mon problème. Il y a des gens que cela intéresse. Ils se retrouvent dans ces genres de débats. Parce qu’effectivement on inonde les plateaux. J’aimerai qu’on inonde les plateaux par des débats du genre : « comment sortir les pauvres de leur situation ».

En tant que maire de Ndofane, quelles sont les réalisations faites dans votre commune ?

A Ndofane on a inauguré une ferme agricole et un complexe qui font travailler une cinquantaine de personnes 

La priorité chez nous, au plan local et national est que le développement soit une réalité. C’est une réflexion d’abord. Cette vision qu’on a du développement. C’est à partir de ça qu’on peut arriver à réaliser quelque chose, à emprunter une démarche, de mettre en œuvre notre vision.

Sur le plan local, on a fait beaucoup de choses. Il y a deux semaines (début août) nous avons inauguré avec le ministre de la Jeunesse, une ferme agricole à Ndofane. Ce qui est une des réalisations du président Macky Sall, qui a bien voulu l’attribuer à notre chère commune Ndofane. Parce que c’est une ferme pilote. Une ferme qui nous a permis de recruter 36 jeunes ou moins jeunes. Parce que l’âge maximum des gens qui y travaillent c’est 50 ans. 36 personnes qui y travaillent et qui font travailler d’autres. Parce que c’est une chaîne de valeurs.

Vous comprendrez que dans la situation actuelle, construire une infrastructure qui emploie autant de personnes, de jeunes, c’est de l’auto- emploi d’abord. Parce que ce sont des jeunes qui se prennent en charge, qui vont exploiter eux-mêmes la ferme et en tirer les dividendes. Elle est exploitable toute l’année. Elle dispose d’un forage et de tous les accessoires liés à ce type d’exploitation.

C’est quelque chose d’intéressant, qu’il faut vulgariser dans tout le pays. C’est le lieu de remercier le président de la République et tous ceux qui ont œuvré pour sa mise en place.

On a inauguré le même jour un complexe qui nous a permis de recruter 13 personnes. Qui sont là-bas de façon permanente.

Imaginez en un jour, inaugurer deux infrastructures qui emploient une cinquantaine de personnes, c’est quelque chose d’important. Ce sont des réalisations qui auront un impact certain dans la vie des populations.

Le ministre Mame Mbaye Niang qui nous a fait l’honneur de venir visiter notre ferme agricole et qui nous a également promis avec le Directeur général de l’Agence nationale pour la promotion de l’emploi des jeunes (Anpej) d’instaurer dans la surface restante qui a été confiée à l’agence nationale d’insertion et de développement agricole (ANIDA) une ferme aquacole, je pense que tout cela dénote de l’intérêt que le ministre accorde à notre commune. C’est de l’espoir pour l’émergence de notre commune.

Il s’y ajoute que les femmes de notre commune ont été financées. Sur les 50 financements, presque la moitié est revenue à Ndofane pour une valeur de près de 50 millions de Francs pour les femmes pour qu’elles puissent participer aux activités de développement de leur localité. Certaines vont travailler dans le commerce, dans la transformation des produits agricoles. D’autres sont dans le jardinage. Ce sont des initiatives intéressantes que le président a prises.

D’autres financements sont arrivés dans la commune pour les femmes à travers le ministre Moustapha Diop.

Nous avons un financement pour l’électrification ou l’extension du réseau électrique de notre commune. Ce projet-là va démarrer incessamment. L’entreprise est choisie. C’est quelque d’important que nous avons réalisé pour notre commune.

Le plus important pour notre commune c’est d’avoir inculqué à notre population une certaine ambition, une certaine envie d’entrer dans l’ère du développement. Nous leur avons aussi inculqué cette confiance en soi, qui fait que on a envie d’aller de l’avant.

Je pense que dans un pays, c’est important. Il faut qu’on se départisse de cette idée qu’on doit toujours rester derrière, de cette fatalité de croire que notre pays ne peut pas émerger.

De ce point de vue, il faut saluer les initiatives du président Macky Sall, qui est en train d’inscrire une nouvelle dynamique de développement, qui a abouti à notre ferme agricole.

Il a tracé une voie. Si tout le monde s’y met, je pense que l’émergence tant chantée pourra être une réalité.

C’est pourquoi, on appelle au sens des devoirs de chacun, au patriotisme de tout un chacun, pour que nous nous mettions au travail pour sortir notre pays de l’ornière. Je pense que c’est possible.

Parlez-nous de votre mouvement MDIS ?

 Aujourd’hui le MDIS a sa place dans l’espace politique

 Le mouvement démocratique pour le développement intégral du Sénégal (MDIS) est un mouvement créé en mai 2015.

Il a fêté son premier anniversaire, il y a quelques mois. C’est un jeune mouvement qui sereinement fait son chemin. Parce que simplement, nous avons une équipe, qui y croit, qui travaille d’arrache-pied, matin et soir, pour que les populations s’approprient notre philosophie. Qui est de travailler, pour faire un nivellement par le haut.

Aujourd’hui nous avons l’impression d’avoir deux Sénégal. Un Sénégal où certains sont très nantis et un Sénégal où les gens vivent dans des conditions désastreuses. C’est à ce niveau que nous centrons nos actions. Aussi bien dans la réflexion que dans l’action.

Nous avons organisé pas mal d’évènements, qui consistent à massifier le mouvement. Ce qui doit se faire, c’est ce que le président Macky Sall est en train de faire dans sa vision, qui consiste à aider fondamentalement les populations les plus démunies.

Les bourses familiales sont là. La couverture Maladie universelle est là. Il y a le Programme d’urgence de développement communautaire (PUDC), qui va réaliser ce nivellement par le haut, à travers des infrastructures de base à même de permettre aux populations de bénéficier d’un minimum de confort.

Nous travaillons, nous sensibilisons en utilisant ces réalisations concrètes du président de la République.

C’est comme ça que nous travaillons. Nous sommes rassurés pour un début. Parce que nous avons des cadres, des jeunes. Nous arrivons à faire adhérer des gens qui avaient croisé les bras, qui pensaient que la politique c’est pour les autres. Des personnes qui n’avaient jamais rien compris de tout cela.

Aujourd’hui, le MDIS a sa place dans l’espace politique. La preuve c’est quand nous avons lancé MDIS à Pikine. Les gens sont venus en masse, spontanément adhérer à notre philosophie politique.

Elle n’est fondée sur aucune idéologie. Elle est fondée seulement sur l’action qui est de sortir les populations les plus pauvres de leur situation. Je pense que sur ce plan, nous sommes en phase avec le président que nous soutenons sans équivoque et pour qui nous travaillons, nuit et jour, pour que ceux qui n’ont pas compris, comprennent et que nous sommes sur la bonne voie et cela prendra du temps.

C’est un mouvement qui se structure petit à petit. Nous avons monté la structure des cadres, qui va réfléchir sur une thématique que nous allons développer bientôt. Nous avons installé le mouvement à Dakar, à Thiès, à Diourbel. Nous avons des coordonnateurs qui font leur travail. Nous sommes en train de bâtir notre mouvement tranquillement.

Parce que nous estimons que nous avons une vision à bâtir vers laquelle nous pouvons convaincre les sénégalais à soutenir le président Macky Sall en dehors des partis politiques. C’est cela notre ambition. Cela se passe très bien pour le moment.

Vous êtes également le Directeur général de la société des infrastructures de réparation navale SIRN, quels sont vos résultats depuis que vous êtes à la tête de cette société ?

 Les états financiers sont intéressants à la SIRN 

 Une société qui fait régulièrement des résultats intéressants depuis quelques années. La preuve c’est que depuis 2012, jusqu’aux états financiers de 2015, nous avons fait des résultats assez intéressants.

Ceci témoigne de l’engament du personnel et de la volonté de redresser la boite. Parce que nous l’avons trouvée dans une situation désastreuse. Aujourd’hui nous avons créé l’espoir et initié des projets intéressants pour la société et pour le pays. Ces projets verront le jour très prochainement pour l’intérêt de notre pays.



4 Commentaires

  1. Auteur

    From Zion

    En Août, 2016 (15:06 PM)
    seul un irresponsable peut detester ce debat. un politique un vrai ne devrait jamais l eviter parck c est hyper important
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  2. Auteur

    Anonyme

    En Août, 2016 (16:35 PM)
    Mais Monsieur le journaliste soyez honnête il n'y a pas de débat sur la nationalité ou la binationalité ,mais un débat sur les conditions de fonds pour la candidature à l'élection présidentielle ,alors Svp posez la bonne question .

    La constitution sénégalaise dispose qu'un binational ne peut être candidat à l'élection présidentielle, en tant que journaliste vous devez vous documenter avant vos entretiens pour poser les bonnes questions.

    LAISSEZ LES GENS TRANQUILLES, PERSONNE N'A MIS EN CAUSE LA NATIONALITÉ DE PERSONNE, NI LES DROITS DES BINATIONAUX. ARRÊTEZ DE TROMPER LES GENS.

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    Auteur

    Nnguirane Moustapha

    En Août, 2016 (17:58 PM)
    Votre loyauté dans vos principes et vos convictions, votre générosité dans l'action, votre sens de devoir patriotique font de vous un bon leader et une fierté pour nous jeunes du Sénégal. Nous saluons aussi votre démarche participative et inclinclusive pour le développement intégral de notre pays. Ces débats sur la nationalité ne font que nousdevier de nos objectifs et nous relentir du progrès. Merci président samba Ndiaye
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    Auteur

    Malko

    En Août, 2016 (22:30 PM)
    Chapeau bas monsieur ndiaye, vous avez raison. Ce débat sur la nationalité et autres n'intéressent pas les gens. Il faut travailler et avancer. En plus, on parle trop dans notre pays. Merci pour la pertinence des réponses. Le Sénégal peut bien compter sur sur vous. Vous avez fait des actions à imiter
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