Après trente (30) ans passés en Europe, Samba Thiobane, tête de liste majoritaire du mouvement Tekki pour une émergence citoyenne à Dianah Malary, veut mettre son expérience au service du développement de son terroir. Il revient ici sur les forces de sa coalition, les faiblesses de son adversaire et surtout son programme quinquennal pour l’émergence de Dianah Malary.
Quelles sont les forces de votre parti ou coalition ?
C’est d’abord la qualité des hommes et des femmes investis. Ensuite beaucoup de jeunes de rewmi d’Idrissa Seck, de l’union des centristes du Sénégal (Ucs) d’Abdoulaye Baldé et du parti démocratiques sénégalais (Pds) nous ont rejoints. Ensemble, en dehors de l’intérêt partisan, nous avons élaboré enfin un programme de développement pour notre commune. Ce programme nous l’avons distribué à toute la population et nous leur avons demandé de le garder comme tableau de bord pour nous évaluer année après année. Cela, personne ne l’a fait.
Qu’est-ce qui fait à votre avis la faiblesse de vos adversaires ?
En réalité, mon principal adversaire qui est le Pds n’a pas de programme. Pire, l’équipe municipale a fait cinq ans à la tête de la municipalité sans convaincre. A cela s’ajoute le fait que la qualité des hommes et des femmes investis laisse à désirer. Ils ne savent ni lire ni écrire. Cela est révolu. Il faut mettre à la tête de cette nouvelle collectivité une équipe capable de lancer l’émergence de Dianah Malary.
Et quel projet de société pour justement booster le développement socio économique de la ville ?
Notre programme de campagne constitue déjà une bête noire contre nos adversaires. Il a éliminé beaucoup de candidats qui n’ont ni programme ni discours cohérent. Et comme Tekki signifie déjà réussite dans ce qu’on fait, nous voulons assurer le devenir radieux de chaque couche de la société. Eduquer, informer, former, employer les jeunes. Assurer à la population l’accès aux soins de santé de qualité. Construire des infrastructures sociales de base grâce à la coopération avec les pays du nord. Nous allons refuser d’attendre tout de l’Etat car il ne peut pas tout faire.
Quelles sont vos stratégies de campagne ?
En dehors des quatre meetings dont le dernier est prévu le vendredi, nous avons choisi de faire le porte à porte, les visites aux chefs religieux et coutumiers, les entretiens avec les bureaux des associations. Et comme je l’ai dit tout à l’heure, notre programme quinquennal en dix points parle mieux que quiconque.
2 Commentaires
Thio
En Juin, 2014 (13:11 PM)Mariama Diallo
En Juillet, 2014 (22:45 PM)Participer à la Discussion