«Le «Non» du référendum n’appartient pas à l’opposition, car ce n’est pas un discours mais l’expression du mécontentement des populations frustrées par la longue attente des réalisations des promesses du gouvernement». Cette déclaration est de Mohamed Ali Séga Camara du mouvement pour le parti de la reconstruction (Mpc) qui a sillonné huit collectivités locales, dimanche dernier, pour, dit-il, demander l’apaisement et la compréhension des populations. «Comme nous avions demandé aux populations de faire confiance à Macky Sall à la dernière campagne présidentielle, si cette situation se présente, nous sommes obligés de revenir réconcilier les populations avec le gouvernement», a dit le leader du Mpc.
Le secrétaire exécutif du conseil national de la sécurité alimentaire d’avouer : «Nous avons, en tant que responsables politiques de la région, commis des erreurs à l’endroit des populations qui se sont senties délaissées et frustrées, par le comportement désagréable de certains d’entre nous». Aussi, s’est-il engagé à porter les revendications urgentes des populations auprès des décideurs afin que celles-ci soient prises en charge dans les meilleurs délais. Il s’agit surtout de l’électrification des villages riverains de l’axe Carrefour 22/Kolda.
«L’électrification des villages du Pakao, peuplés parfois entre 6.000 et 10.000 habitants, est un devoir de l’Etat» a-t-il martelé. Sur le blocus de la transgambienne, le patron du Mpc demande à Yaya Jammeh, comme il se réclame d’origine casamançaise, de fléchir et de ne pas prendre la Casamance en otage. Il s’est aussi étonné que des corporations et non l’Etat imposent le blocus foulant au pied les lois et règlements de la Cedeao.
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