La nature de ceux qui l’entourent atteste que le président Wade est porté sur la médiocrité et la violence.
Contre toute attente, il a propulsé au rang de numéro 2 de son nouveau Parti démocratique sénégalais libéral l’ancien ministre Farba Senghor. C’est dire que celui-ci ne sera jamais face à la Haute cour de justice, pour répondre de l’accusation de commanditaire du saccage des locaux des journaux L’As et 24 h Chrono. Farba est un habitué des faits. Sa nouvelle posture lui assurant l’impunité, il pourrait en déclencher d'autre.
Le président Wade a comme responsable de ses jeunesses: Mamadou Lamine Massaly. Incapable d’aligner une phrase correcte, il est pourtant le Pca de la Société d’investissement et de réparation navale (Sirn).C’est ce Massaly, qui après avoir participé à la mise à genoux de l’économie du pays, se plait maintenant, à jouer aux pyromanes. Il revendique l’attentat contre les responsables socialistes à Thiès, parce que sachant qu’il restera impuni. Il est de la même trempe que le président du groupe parlementaire libéral : Doudou Wade, le neveu du président de la République. Lui insulte, rabroue et menace ses collègues. Il lui est arrivé de taper sur Aliou Sow du temps où cet actuel ministre était député.
Au regard des personnes qui encadrent le président Wade, tout indique que le Sénégal va vers des déchirures profondes. La violence menace le pays, dont le président ne se gêne pas comme le président du Niger de violer la Constitution. Comme Laurent Gbagbo, le président ivoirien qui retarde des élections dans son pays, depuis cinq ans, Wade a, également différé des scrutins. Il pourrait bien récidiver.
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