Le ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche, Serigne Mbaye Thiam, a salué, dimanche à Kaolack (centre), la décision prise samedi à minuit par les bacheliers non voyants de l’Institut national poue l’éducation et de la formation des jeunes aveugles (INEFJA) de Thiès de suspendre leur mot d’ordre de grève de la faim.
M. Thiam, qui s’entretenait avec la presse, a dit sa satisfaction de la suspension du mouvement de grève. Il a souligné qu’il va ''rencontrer les bacheliers non voyants et les facilitateurs en début de semaine pour débattre plus largement des problèmes liés à leurs études supérieures''.
‘’Je fais d’une priorité la rencontre entre lundi et mercredi prochain pour à nouveau exposer les propositions de l’Etat et explorer d’autres solutions susceptibles de les aider à poursuivre leurs études dans les meilleures conditions dans nos universités ou à l’étranger’’, a indiqué M. Thiam.
Il a salué l’implication des autorités administratives de Thiès et du prédicateur Ibrahima Badiane. Serigne Mbaye Thiam a loué ''l’esprit de responsabilité'' des bacheliers non voyants, soulignant que l’Etat ne se lassera pas d’essayer de trouver des solutions aux problèmes des sénégalais particulièrement de ceux qui vivent une situation de handicap.
''Les propositions faites par les autorités tunisiennes d’accueillir des étudiants non voyants sénégalais à l’Institut national des sciences de la santé pour des études en physiothérapie demeurent'', a soutenu M. Thiam qui a ajouté que d’autres pistes seront explorées pour recaser des compatriotes qui ont également le droit à l’éducation.
''L’Etat a pris en charge le problème des bacheliers non voyants depuis la rencontre du 20 mai dernier avec les bacheliers de 2011 pour étudier toutes les opportunités qui s’offraient à nous pour la poursuite de leurs apprentissages dans nos universités ou à l’extérieur (Europe, Maroc, Tunisie, etc.)'', a relevé M. Thiam.
‘’Devant la difficulté de faire inscrire tous les bacheliers non voyants à l’étranger, nous avions convenu de doter d’une bourse entière avec dérogation, d’un billet d’avion à tout étudiant qui détient une préinscription’’, a dit le ministre qui a relevé que seul Ousmane Lô est en passe de rejoindre une université étrangère.
4 Commentaires
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En Septembre, 2012 (14:57 PM)Malgré les moyens substantiels mis à la disposition de l'enseignement supérieur de notre pays, les résultats sont qualitativement et quantitativement loin des normes de l'UNESCO. Nos instituions d'enseignement supérieur ont surtout un problème de management (mal gouvernance, corruption, népotisme, dépenses de prestige, gestion solitaire en lieu et place de la gestion démocratique et légale, non respect des lois et des règlements, etc.) avec la complicité active ou passive de la communauté universitaire (avantages indus, intimidations, etc.), des autorités étatiques qui, jusqu'à présent, feignent de ne rien savoir (n'ont-ils pas les moyens de savoir ce qui se passe ?) pour éviter la confrontation avec ceux (les amis politiques !) qui sont nommés à la tête de ses structures et qui agissent parfois comme des monarques en gérant la chose publique à leur guise.
Face à la démission de l’État, nos universités croulent sous le poids de dettes dues aux créanciers (banques, hôpitaux, Sonatel, Senelec, SDE, fournisseurs divers) et chaque corporation s'évertue à demander toujours plus pour « améliorer ses conditions d'existence » et parfois au détriment des intérêts de la communauté. Ainsi donc, la crise est donc une conséquence logique de l'inaction de l’État.
En effet quand les dirigeants (nommés par les autorités) gèrent la chose publique en dehors des normes établies sans être inquiétés le moindre du monde (pour ne pas dire promus à des stations plus juteuses), les syndicats demanderont des chosent hors normes et c'est le début du CHAOS.
A l’État de faire l'état de la gestion de ceux qu'il a nommé, punir ceux qui se sont montrés indélicats et récompenser les autres, ensuite il serait facile de demander aux syndicalistes de faire preuve de mesure et enfin sévir dans le respect de la loi si de besoin. Il est temps de restaurer l’État de droit (et donc des devoirs) ; il est indispensable, avant toute promotion, d'étudier sérieusement la gestion présente et passée du pressenti.
L’État ne peut continuer à protéger et promouvoir ceux qui mettent à genoux nos institutions d'enseignement supérieur et jeter en pâture les syndicats. Je pense que les responsabilités sont partagées.
Des assises de l’Éducation avec ceux qui bloquent le système pour des raisons personnelles ou émotives ne serviraient à rien, je proposent des assises des anciens (Recteurs, Professeurs ou hauts cadres à la retraites) du système pour faire des propositions objectives. Il est souvent difficile d'être juge et parti.
Il n'est jamais trop trad pour bien faire un devoir citoyen.
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En Septembre, 2012 (14:58 PM)A l’État de faire l'état de la gestion de ceux qu'il a nommé, punir ceux qui se sont montrés indélicats et récompenser les autres, ensuite il serait facile de demander aux syndicalistes de faire preuve de mesure et enfin sévir dans le respect de la loi si de besoin. Il est temps de restaurer l’État de droit (et donc des devoirs) ; il est indispensable, avant toute promotion, d'étudier sérieusement la gestion présente et passée du pressenti.
L’État ne peut continuer à protéger et promouvoir ceux qui mettent à genoux nos institutions d'enseignement supérieur et jeter en pâture les syndicats. Je pense que les responsabilités sont partagées.
Des assises de l’Éducation avec ceux qui bloquent le système pour des raisons personnelles ou émotives ne serviraient à rien, je proposent des assises des anciens (Recteurs, Professeurs ou hauts cadres à la retraites) du système pour faire des propositions objectives. Il est souvent difficile d'être juge et parti.
Il n'est jamais trop trad pour bien faire un devoir citoyen.
Basou
En Septembre, 2012 (18:14 PM)Oui
En Septembre, 2012 (18:23 PM)Participer à la Discussion