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Politique

SEYDOU GUEYE, PORTE-PAROLE DE L’APR «Il n’est pas écrit dans nos statuts qu’untel est numéro 1, un autre numéro 2…»

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SEYDOU GUEYE, PORTE-PAROLE DE L’APR «Il n’est pas écrit dans nos statuts qu’untel est numéro 1, un autre numéro 2…»

Le Secrétaire général du gouvernement et porte-parole de l’Alliance pour la République (Apr) était l’invité ce samedi de l’émission «Questions d’actualité» sur la Radio Sénégal Internationale (Rsi). Seydou Guèye est revenu sur l’actualité saillante de ces derniers jours.

 

Affaire Hissène Habré. «Il ne faut pas verser dans l’amalgame, une période de ferveur religieuse et de dévotion ne doit pas empêcher que les activités continuent de suivre leur cours. Je comprends bien que cela ait beaucoup affecté son épouse parce que l’épreuve à laquelle elle est confrontée n’est pas facile, mais il faudrait la rassurer et lui dire que le Sénégal est un pays qui sait gérer dans des conditions de décence et d’humanité, les personnes qui sont entre les mains de la justice. Cette affaire est la première expérience d’un procès concernant un ancien chef d’Etat africain sur le sol africain, le Sénégal est en train d’expérimenter quelque chose qui est porteur d’avenir pour notre continent. Et cela va amener ceux qui nous gouvernent, à faire attention à ce qui pourra se passer après leur vie au pouvoir.»

 

Drogue dans la police.  «Il n’y a pas de question à se poser puisque les dispositions sont prises pour mettre en œuvre les mécanismes  qui permettent de régler ce type de problèmes quand cela se pose. Ce n’est pas une chose qui se passe exceptionnellement au Sénégal, c’est courant dans les pays, mais c’est inquiétant quand ça arrive dans notre pays. Parce que l’institution qu’est la police doit rassurer. Son rôle c’est de garantir la sécurité, de traquer les malfaiteurs, de lutter contre la délinquance. Qu’il y ait maintenant des pratiques de ce genre au sein de cette institution, c’est inquiétant. Mais le pouvoir a pris toutes les dispositions, au sortir de la procédure et des enquêtes, les décisions qui s’imposeront seront prises. Le gouvernement se donne le temps et les moyens de prendre les bonnes décisions.»

 

Querelles dans l’Apr-Cas ABC. «Je ne pense pas qu’il y ait un cas Alioune Badara Cissé, d’autant qu’il est toujours membre du parti. Il a été appelé aux responsabilités, à un moment le Président a décidé de mettre fin à sa mission dans le gouvernement. Ce qui n’a rien à voir avec ce qu’il fait dans le parti. Nous le suivons, il bouge, il anime, il fait ce qu’il fait. Est-ce qu’il est toujours n°2 de l’Apr ? Le parti ne s’est jamais structuré comme ça. ABC a eu comme responsabilité d’être le coordonnateur du parti. Il n’est pas écrit dans nos statuts qu’untel est numéro 1, un autre numéro 2, numéro 3 ou 4, ça ne s’est jamais fait. La qualité que je reconnais à ABC est celle de coordonnateur général du parti. Il prend des positions, mais chaque fois qu’il en prend une de contraire à la ligne du parti, le porte-parole que je suis sort un communiqué suite à une réunion, pour rappeler à l’opinion la position du parti. (…) Quand on est membre d’un parti au pouvoir, il faut faire attention à sa prise de parole, la parole ne doit pas inquiéter. Nous sommes entré dans un cycle où ça va dans tous les sens, je pense que tous les camarades doivent être rappelés à l’ordre, et on n’a pas besoin de le faire de façon formelle. Mais la querelle dans les partis politiques, c’est habituel au Sénégal.»

 

Remaniement ? «Ce sont des choses sur lesquelles je n’ai aucune information, ça peut être des rumeurs ou des choses fondées, mais ce qui reste constant c’est que la perspective d’un remaniement ministériel appartient au président de la République, qui voit dans quelle direction donner une inflexion, ce qu’il faut maintenir… Je crois que ce sont des sujets qui ne devraient pas faire l’objet d’un débat, en tout cas pas dans les termes dans lesquels il se pose. Gagner ensemble, gouverner ensemble, ça ne gêne pas, c’est une question de conviction. Il faut travailler dans le sens de l’ouverture et du regroupement majoritaire, et le président de la République est un homme qui a la préoccupation de l’ouverture.»



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