Les informations publiées dans la rubrique « Confidence » indiquent que tout devrait se dérouler au mois d’avril prochain, tout juste après le sommet de l’Organisation de la conférence islamique(Oci) prévu à Dakar en mi-mars.
Selon l’hebdomadaire réputé pour sa crédibilité, l’association à vocation politique dite de la « Génération du Concret », dirigée par Karim Wade, le fils du chef de l’Etat, va se fondre dans le Parti démocratique sénégalais (Pds).
Ainsi, le coup d’envoi serait donné aux partisans de Karim pour aller à la conquête des instances de base du Pds afin de figurer sur les listes d’investitures Pds pour élections locales prévues au mois de mai.
Karim Wade serait par la suite coopté pour siéger au sein des instances de direction du parti de son père qui en est le secrétaire général national du Pds.
Notre confrère de « Nouvel horizon » ajoute que du fait de l’absence de structuration au sein de cette formation politique – et de la dictature qu’impose maître Wade -, Karim pourra facilement rejoindre le saint des saints du parti libéral, le comité directeur.
Mais le plus intéressant concerne le scénario de retrait du président Wade. Les raisons de la suppression du poste de numéro –occupé successivement par Idrissa Seck puis Macky Sall, aujourd’hui voués aux gémonies politiques - se dévoilent.
Dans ce schéma de mise en orbite du fils de Wade, explique « Nouvel horizon », ce sont Farba Senghor, Pape Diop, Habib Sy et Me Ousmane Ngom qui vont jouer les rôles majeurs. D’ailleurs, l’hebdomadaire du vendredi croit savoir que le fauteuil de maire de Dakar sera le premier objectif politique et test majeur de celui qu’il est convenu d’appeler maintenant le dauphin.
Dans une de ses livraisons de la semaine, le quotidien Walfadjri révélait que le fils du président Wade veut maintenant mettre la main sur les collectivités locales. Karim aurait déjà obtenu son quota dans le gouvernement dirigé par l’actuel Premier ministre Cheikh Hadjibou Soumaré.
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