
Selon le fondateur d'Afrikajom Center, "la fin de l’état de grâce se fait sentir de plus en plus". Dans un message sur X, Alioune Tine affirme que des interrogations se posent sur le fonctionnement du tandem, notamment "par rapport à la distribution des pouvoirs, des compétences et des prérogatives des uns et des autres. Questions qui ne devraient pas beaucoup surprendre, au regard de la nature de notre démocratie et des dysfonctionnements graves du processus électoral, notamment sur la question de l’éligibilité. À la fin, nous avons eu une Présidentielle qui a accouché d’une double légitimité. Nous commençons à voir les effets d’une sorte d’exécutif bicéphale".
Il rappelle que pour anticiper les difficultés de gestion d’une telle situation, il avait sorti le terme "tandem", qui est un vélo où l'on pédale à deux, ensemble, pour que ça roule. "Ousmane Sonko est Premier ministre, mais ce n’est pas n’importe quel PM. Il est leader du parti, leader reconnu et adulé par la jeunesse. Mais il reste PM avec des pouvoirs et une parole performative. Et c’est là où il faut qu’il s’ajuste avec intelligence, éviter les conflits d’intérêts dont lui-même soulève les difficultés en évoquant ses deux casquettes. Il faut, sur les questions diplomatiques, rester vigilant et ne pas prêter le flanc à la critique. Il y a déjà trop de fronts au plan national qu’il faut traiter. Sur tous ces fronts difficiles, les Sénégalais soutiennent les initiatives audacieuses et louables, la reddition des comptes, le foncier, les réformes agraires... Mais je reviens sur mes préoccupations : la réforme globale des institutions en tirant les leçons des transitions ratées de Wade et de Macky sur la gouvernance vertueuse et sur le respect de la Constitution concernant la limitation des mandats, une justice indépendante, un état impartial, etc. Diomaye et Ousmane doivent privilégier, en tant qu’hommes d’État, le bon fonctionnement de l’État et des institutions", de l'avis d'Alioune Tine.
Le fondateur d'Afrijajom ajoute : "Ils doivent aussi songer à réinterpréter la notion de représentation et de légitimité, qui doit aller au-delà de la sphère politique. Aller vers une conception sociologique qui intègre le citoyen dans un objectif de co-construction de la cité. En attendant, poursuivre le fonctionnement en tandem, solidaire et soudé."
Il rappelle que pour anticiper les difficultés de gestion d’une telle situation, il avait sorti le terme "tandem", qui est un vélo où l'on pédale à deux, ensemble, pour que ça roule. "Ousmane Sonko est Premier ministre, mais ce n’est pas n’importe quel PM. Il est leader du parti, leader reconnu et adulé par la jeunesse. Mais il reste PM avec des pouvoirs et une parole performative. Et c’est là où il faut qu’il s’ajuste avec intelligence, éviter les conflits d’intérêts dont lui-même soulève les difficultés en évoquant ses deux casquettes. Il faut, sur les questions diplomatiques, rester vigilant et ne pas prêter le flanc à la critique. Il y a déjà trop de fronts au plan national qu’il faut traiter. Sur tous ces fronts difficiles, les Sénégalais soutiennent les initiatives audacieuses et louables, la reddition des comptes, le foncier, les réformes agraires... Mais je reviens sur mes préoccupations : la réforme globale des institutions en tirant les leçons des transitions ratées de Wade et de Macky sur la gouvernance vertueuse et sur le respect de la Constitution concernant la limitation des mandats, une justice indépendante, un état impartial, etc. Diomaye et Ousmane doivent privilégier, en tant qu’hommes d’État, le bon fonctionnement de l’État et des institutions", de l'avis d'Alioune Tine.
Le fondateur d'Afrijajom ajoute : "Ils doivent aussi songer à réinterpréter la notion de représentation et de légitimité, qui doit aller au-delà de la sphère politique. Aller vers une conception sociologique qui intègre le citoyen dans un objectif de co-construction de la cité. En attendant, poursuivre le fonctionnement en tandem, solidaire et soudé."
25 Commentaires
Un Passant
En Mai, 2024 (20:14 PM)Je m'étonne qu'ils n'en fasse pas un conseiller
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En Mai, 2024 (20:32 PM)Pas de soucis avec ça
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En Mai, 2024 (20:55 PM)Morpheus
En Mai, 2024 (21:12 PM)Ils ont subit 10 ans de répression et passé presque 1 an dans les geôles du monarque de Marrakech avant d'être portés au pinacle par le peuple souverain. Dès le jour de la passation de pouvoir, des critiques plus acerbes les une que les autres ont fusé de partout.
Le PASTEF n'a pas besoin d'état de grâce, c'est une organisation qui carbure à la critique. Que les affidés du monarque de Marrakech, les futurs opposants, les journalistes vendus le comprennent ainsi. Critiquez pour donner des ailes au PROJET
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En Mai, 2024 (02:51 AM)Reply_author
En Mai, 2024 (09:22 AM)J'espère que ceux qui l'acclamaient hier quand il critiquait Macky lui laisseront le droit de le faire avec le nouveau pouvoir, sans l'insulter et le calomnier.
On a besoin d'homnmes comme lui.
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En Mai, 2024 (11:28 AM)Siley
En Mai, 2024 (15:11 PM)Reply_author
En Mai, 2024 (11:23 AM)En parlant de "tandem" tu dégoupilles une grenade aux pieds du couple exécutif.Et l'interprêtation de la constitution ne saurait sortir du ressenti de Africa Jom Center dont le rôle n'est pas de bâtir la Doxa en la matière.
Il n'y a pas de tandem aux termes de la constitution et la légitimité d'un élu au suffrage universel direct, comme M. le PR, ne peut équivaloire au poids d'une personnalité nommée comme le PM.
Les Sénégalais n'ont élu qu'un seul PR qui nomme aux fonctions civiles et militaires. Et la 1ère fonction à la quelle il nomme c'est justement celle de Premier Ministre. Et il peut le révoquer à tout moment de son mandat. Donc d'un point pratique touchant à la nomination et à la révocation de Monsieur le PM, par le chef de l'Etat, il serait absurde de parler de tendem.
Le PR peut donc nommer et démettre le PM et il dispose de par son élection et aux termes de la constitution de ses prérogatives. Voiloir le mettre sur un même pied d'égalité que son subordonné hiérarchique et institutionnel, c'est créer une dyarchie qui ne peut pas être et l'évoquer c'est déja semer les germes d'un conflit. La Société civile ne saurait assurer la tutelle des isntitutions de la République. Elle en a souvent eu la tentation. Le pouvoir par son essence et sa substance ne peut l'accepter qu'au risque de sa perte.
Si le PM continue de faire de l'obstruction dans les domaines réservés du PR à savoir la Défense et les Affaires Etrangères ou à outrepasser ses prérogatives ou alimenter une campagne de presse par proches interposés pour siphonner les pouvoirs d'un PR élu au profit d'un membre du gouvernement, fut-ce le 1er d'entre eux, cela ne peut que déboucher sur une crise à laquelle nous n'avons rien à gagner.
Dans ce cas la question du redéploiement de Monsieur le PM dans une position moins conflictuelle se posera inéluctablement.
La légitimité de Monsieur Le PM, comme celle de toutes les personnes nommées, aux emplois civils et militaires, relève et découle uniquement de l'onction du suffrage universel du Chef de l'Etat.
Citoyen
En Mai, 2024 (20:33 PM)Reply_author
En Mai, 2024 (22:39 PM)Mbaye Cisse
En Mai, 2024 (20:35 PM)Mais nous avons elu pour qu'ils s'occupent d'abord de nos probleme de cherté de la vie, des jeunes qui migrent en masse sans emploi, c 'est pour nous dire quel est le plan de développement industrielle, pour qu'il nous préserve notre démocratie avec une stabilité, c 'est pour qu'il ne s'occupe pas de vendetta de rédition des compte interminabels pour la chasse aux sorcières que nous les avons élus. lE RESTE à a savoir recevoir Melanchon faire la confusion sur l homosexualité, faire le tour des pays de l'aes, sortie du CFA on le verra apres. Sonko doit se montrer modeste sinon son panafricanisme solitaire et aux forceps, surtout sans l' afrique utiles et developpes les fèress anglophones et au sud du continent ou au nord du continent, serait une perte de temps. Allez a abuja a accra, a nairobi a alger a casablanca, on parle businesse developpement, c 'est les francophone les complexes coloniax tjrs dans le ressentiments et dans le panafricanisme sans méthode mais émitionnel qui nous pompe l air avec leur panafricanisme brouillons et anti tel et anti tel. ON NE construit rien dans la negativité et l' anti, mais dans l 'attitude de pro. L' impériisme ne nous empeche pas du tout de nous developper. sONKO TRAINE encore dans sa posture populiste ou les jeunes croient que tout est acquis tout de suite, je dis et ca se fait, il ne nous dit meme pas quelle est la vision. POur le moment il semble rivaliser avec Diomaye donnant ainsi une incoherence a la tete de l' etat.
Anonyme
En Mai, 2024 (21:26 PM)c'est pas gagné
non dukon c est le baiseur de pute qui ne veut pas rester à sa place.....
@bebert.anti.etrons
Tourem
En Mai, 2024 (22:42 PM)Nianthio
En Mai, 2024 (23:31 PM)Changement
En Mai, 2024 (00:31 AM)Les Senegalais ont ete inspirés de vous mettre à la tete du pays trop longtemps dirigé par des incapables très experimentés en discours et dans le vidage des caisses de l'Etat, la corruption et les courbettes devant leur maitre et les marabouts.
On va en finir avec tout ça ne leur en deplaise.
Laissez les harness transformer leurs reves en analyses politiques et critiques.Ils percent leur encre et leur salive.
Que Dieu vous aide et guide votre action. Le Senegal et l'Afrique sont derriere vous.
Jambaar
En Mai, 2024 (02:45 AM)Pour lui il est un pis- aller.
Il aurait souhaiter un pays au pouvoir.
Depuis, il rumine sa peine.
Diomaye fera 5 ans et si le peuple est satisfait,il sera reconduit.
Sinon, lui et son compère céderont la place.
Tout simplement !
Sonko a choisi Diomaye parce que ce dernier acceptera toutes les humiliations sans moufter.
Ce qui n'aurait pas été le cas avec un Birame Souley par exemple.
C'est pour cela qu'il peut se permettre d'empiéter dans le domaine réservé de Diomaye.
Barma Fall
En Mai, 2024 (11:19 AM)Dagga
En Mai, 2024 (21:50 PM)Alba
En Mai, 2024 (01:33 AM)Abou
En Mai, 2024 (11:58 AM)Poutan
En Mai, 2024 (20:36 PM)Avez-vous l'intention de foutre la paix aux sénégalais travailleurs qui peuvent enfin s'activer à la construction du pays ?
Chaque jour un bilan est proposé par quelqu'un qui veut faire parler de lui... ou plutôt rappeler son existence ?
Quand le sénégalais de Macky Sall a-t-il travaillé pour espérer récolter un dû ?
Mrde à la fin !
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