En attendant la décision de la Fifa qui devrait statuer sur son cas, Mamadou Niang, a pris les devants en adressant ce dimanche une lettre d’excuses à la Fédé de foot. L’international sénégalais de Marseille, qui n’avait pas apprécié la saisine par les Fédéraux de l’instance mondiale, est du coup revenu à de meilleurs sentiments ; car conscient d’avoir fauté en zappant les deux matches de l’Equipe nationale, contre la Tanzanie et le Mozambique.
«Une faute avouée est à moitié pardonnée.» Cet adage semble avoir inspiré Mamadou Niang qui vient d’adresser une lettre d’excuses à la Fédération sénégalaise de football (Fsf). Sous la menace d’une sanction pour avoir zappé les deux matches de l’équipe nationale, contre la Tanzanie (1-1) et le Mozambique (0-0), comptant pour les éliminatoires de la Can 2008, l’international sénégalais de l’Olympique de Marseille a pris les devants en présentant ses plates excuses, en attendant que la Fifa statue sur son cas. Une démarche saluée par le Secrétaire général de la Fsf : «Mamadou Niang a envoyé ce dimanche une lettre d’excuses à la Fédération. Vous comprendrez que je ne puisse dévoiler le contenu de la lettre. Mais tout ce que je peux vous dire, c’est que Niang a présenté ses excuses à tout le monde, aux dirigeants, à son staff technique, aux joueurs et à toute la nation sénégalaise», a précisé Doudou Sène, qui souligne l’avoir eu au bout du fil : «Je l’ai par la suite eu au téléphone le même jour, on a beaucoup discuté et il regrette tout ce qui s’est passé. Il avoue avoir fait du tort au Sénégal, il s’en est excusé. C’est une bonne chose», apprécie le fédéral.
Absent lors des deux déplacements des Lions à Mwanza (Tanzanie) et à Maputo (Mozambique), Mamadou Niang avait évoqué des raisons de blessure (à la cuisse) sans pour autant effectuer le déplacement pour se faire examiner par le staff médical de la sélection nationale. Une démarche qui n’avait pas été appréciée par le sélectionneur national, Henryk Kasperczak. Pis, les responsables du club phocéen n’ont, à la surprise générale, réagi que deux semaines après l’annonce de la blessure de l’attaquant sénégalais. Une attitude qui n’a pas plu aux fédéraux qui, en réunion de bureau, avaient fini par interpeller l’instance dirigeante du football mondial pour un examen diligent du problème.
Face à la tournure des événements qui avait débordé jusqu’au niveau de la presse française, le coupable, piqué par on ne sait quelle mouche, était monté sur ses grands chevaux en déclarant (Voir Le Quotidien Nr 1349 du mardi 03 juillet 2007), ne pas comprendre «tout ce cinéma» fait autour de cette affaire. En revenant à de meilleurs sentiments, l’attaquant des Lions semble avoir mesuré la gravité de son geste et de ses propos, qui l’exposent à une sanction d’au moins deux matches. Reste à voir quelle suite l’instance fédérale va donner à cette lettre d’excuses. Eclairage de Doudou Sène : «Il faudra que le Bureau se réunisse pour être fixé. Il y aura certainement des compléments d’information que la Fifa pourrait demander, avant de voir ce que le sélectionneur national va décider.»
Si avec ce nouveau développement, un dénouement semble se dessiner dans l’affaire Niang, il n’en est pas de même concernant Pape Malick Diop. Logé à la même enseigne que son coéquipier de Ligue 1, l’ancien capitaine des Lions est aussi sous la menace d’une suspension. Impliqué au même titre que Mamadou Niang, le défenseur de Metz n’aurait, jusqu’à présent, adressé aucune lettre à la fédération qui a aussi transmis son dossier à la Fifa.
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