Violence électorale à Ziguinchor : 11 partisans d’Abdoulaye Baldé et des journalistes, blessés

Des nervis supposés être du côté de Robert Sagna s’en sont violemment pris ce vendredi soir à des militants du Pds et à des journalistes (Khalil Diémé, journaliste à Zig fm...) qui rentraient paisiblement après le meeting de clôture de la campagne électorale organisé par Abdoulaye Baldé à la place Bambaya. Ce meeting avait réuni de nombreux partisans d’Abdoulaye Baldé.

11 personnes, partisans d’Abdoulaye Baldé, ont été blessées suite à des jets de pierres. Ils ont été évacués à l’hôpital régional de Ziguinchor. Son camion de sonorisation aussi a été caillassé, ses parebrises cassés et ses occupants pris à partie. Aux dernières nouvelles, leur vie ne serait pas en danger. Cependant, ils ont tous été brutalisés. Selon des informations recueillies auprès de témoins, "les vandales s’en sont pris également à des magasins appartenant à des citoyens Ziguinchorois, partisans de la coalition Sopi, notamment ceux de M. Samba Gackou, à la place Gao". Pour rappel, Abdoulaye Baldé, avait durant toute la campagne des Locales mis en garde M. Robert Sagna contre des menaces dont ont été victimes des membres de la coalition Sopi et lui-même qui avait reçu des messages et des mails de menaces de mort. En tout cas, une action en justice est en cours, "puisque certains des auteurs de ces actes de vandalisme auraient été formellement identifiés par des témoins", nous dit-on. Pour M. Baldé, "ces actes visent à semer un climat de troubles de nature à empêcher l’issue inévitable des élections : la défaite de Robert Sagna, la fin d’un règne sans partage à la tête de la mairie de Ziguinchor". Abdoulaye Baldé s’est dit particulièrement choqué par ces actes. Pour lui, "le fait que les partisans de Robert tiennent meeting à quelques mètres de son domicile maternel était en soi, un acte de provocation d’une équipe qui sait qu’elle est condamnée à plier bagages". Et de soutenir enfin que "la vraie bagarre, c’est dans 48h. C’est-à-dire, le 22 mars et dans les urnes". Baldé promet de chasser Robert "par les urnes et non par la violence". Quant à Robert Sagna, nos tentatives de le joindre ont été vaines.