La violence politique fait l’affaire du pouvoir en place. C’est l’avis du candidat Moustapha Mbacké Gaïndé Fatma qui assure que son parti, (Nasru) ne prendra pas part à ces actes de violences politiques.
Le marabout Moustapha Mbacké Gaïndé Fatma, candidat à l’élection présidentielle du février 2012, et la Nouvelle alternative pour la solidarité, le rassemblement et l’unité (Nasru), sa formation politique, ne prendront se livreront pas aux violences politiques qui secouent le pays. ‘Notre pays est aujourd’hui plongé prématurément dans une pré-campagne qui prend de plus en plus les allures d’une foire de menaces et de contre-menaces. Mais notre parti et notre amour pour la patrie nous inclinent à ne pas prendre part à cette surenchère’, peut-on lire dans un communiqué. Car, le marabout ainsi que ses partisans sont persuadés qu’une telle logique de confrontation et d’invectives ne fera que renforcer le régime en place et lui donner le ‘prétexte de justifier certains abus’ que les citoyens ne sont évidemment pas disposés à accepter.
‘Nous restons persuadés que les Sénégalais ont suffisamment de ressources et de ressorts pour en finir avec les agissements du régime sans sombrer dans la violence’, ajoute le document de presse. ‘Nous devons certes, rester debout et faire preuve de détermination sans faille pour le respect des lois et règlements de notre pays, mais toujours dans les limites de la rationalité et de la responsabilité’, poursuit ce parti qui est ‘heureux d’ailleurs de constater’ que le peuple sénégalais a largement opté pour la voie du changement dans la paix.
Et d’après Nasru, le peuple qui a tout donné aux hommes politiques de ce pays réclame maintenant que justice lui soit faite. Et cela passe, dit-il, par une rétrocession de sa ‘souveraineté usurpée’ depuis plus de cinquante ans par les politiciens de métier. ‘Il est venu le temps où l’homme politique, qu’il soit au pouvoir ou dans l’opposition, est obligé de répondre constamment aux interpellations et aux inquisitions légitimes du peuple. Il est venu le temps où nous devons être persuadés que quelle que soit notre ingéniosité, elle n’a de sens et de valeur que si le peuple en veut. Le meilleur des projets ou programmes est caduc dès lors que le peuple lui refuse sa reconnaissance’, souligne de Moustapha Mbacké Gaïndé Fatma, estimant que personne n’est indispensable au point de croire que sans elle ou après elle, c’est le déluge infernal, le chaos inévitable ou l’apocalypse politique.
4 Commentaires
Cj
En Janvier, 2012 (10:27 AM)Lyns
En Janvier, 2012 (20:03 PM)Superconard
En Janvier, 2012 (20:36 PM)P0thi0
En Janvier, 2012 (13:55 PM)Participer à la Discussion