Après s’être rendu dimanche dernier au domicile de son second du temps de l’Anoci, Abdoulaye Baldé, pour lui assurer qu’il ne s’est jamais défaussé sur lui lors de sa quatrième audition à la Section de recherches de la gendarmerie dans le cadre de l’enquête sur l’enrichissement illicite, Karim Wade y est retourné seul, dans la matinée du mardi 27 novembre 2012, pour tirer son ami du lit. Baldé, qui était en train de dormir, a été informé de la présence du fils de l’ex-président de la République dans sa villa de Yoff-Virage. «Karim était venu le prendre pour le conduire à Fann Résidence (à la villa que l’ancien ministre d’Etat, Madické Niang, a prêtée à la famille Wade et qui est devenue Qg du Pds depuis la chute de Me Wade du pouvoir, Ndlr)», raconte un témoin interrogé par l’Obs.
Etaient présents Ousmane Ngom, Oumar Sarr, Me Madické Niang, Me El hadji Amadou Sall, entre autres. «C’était pour une réunion entre anciens frères libéraux et l’objet de la rencontre était d’adopter une ligne de défense commune face à la Cour de répression de l’enrichissement illicite dont le Procureur spécial, Alioune Ndao, a instruit des enquêtes les concernant, confie le témoin. Il faut dire que Baldé a été d’accord sur le principe, mais il n’a jamais été question de retrouvailles politiques de la grande famille libérale ou de ne pas aller répondre aux invitations des enquêteurs, comme essayent de le faire croire des responsables du Parti démocratique sénégalais», fait remarquer la même source.
16 Commentaires
Moy-lolou
En Novembre, 2012 (07:51 AM)De Capetown South Africa
En Novembre, 2012 (07:54 AM)Oumou
En Novembre, 2012 (08:01 AM)Mo Ko Guiss
En Novembre, 2012 (08:08 AM)Laxassayuleen
En Novembre, 2012 (08:09 AM)Soknav
En Novembre, 2012 (08:20 AM)Com
En Novembre, 2012 (08:22 AM)Argent
En Novembre, 2012 (08:47 AM)Andabo
En Novembre, 2012 (08:51 AM)Oh! Ooooh!!!
En Novembre, 2012 (08:59 AM)Os Dans Gorge
En Novembre, 2012 (09:11 AM)Justice internationale: la CPI et le dossier ivoirien
« Bonjour madame la présidente. Je vous remercie de me donner la parole. Je m’appelle Laurent Gbagbo. Je vois Laurent Koudou Gbagbo. Koudou, c’est aussi mon nom. Mais, officiellement, sur les papiers, c’est Laurent Gbagbo.
Mes conditions de ma détention à la cour à La Haye sont correctes. Ce sont des conditions normales de détention d’un être humain. Mais ce sont mes conditions d’arrestation qui le sont moins. J’ai été arrêté le 11 avril 2011 sous les bombes françaises, moi le président de la République. La résidence du président de la République a été bombardée du 31 mars au 11 avril. Et c’est dans ses décombres, le 11 avril, pendant qu’on bombardait la résidence qui était déjà à terre, et une cinquantaine de chars français ont encerclé la résidence pendant que les hélicoptères bombardaient, c’est dans ces conditions que j’ai été arrêté. J’ai vu mourir mon ministre de l`intérieur, Tagro (Ndlr : ministre de l’intérieur de 2007 à décembre 2010). J’ai vu mon fils aîné qui est encore détenu en Côte d’Ivoire-je ne sais d’ailleurs pas pourquoi on l`a arrêté, peut-être parce qu’il est mon fils. Il a été battu. Mon médecin, le docteur Blé battu. Il est encore à Korhogo. C’est dans ces conditions que ça s’est fait. Je vais m’arrêter là. Les conditions de mon arrestation sont celles-là. C’est l’armée française qui a fait le travail et nous a remis aux forces d’Alassane Ouattara qui n’étaient pas encore des forces régulières. Puisque les forces régulières travaillaient avec moi.
On nous a amenés à l’hôtel du Golf qui était le QG de campagne d’Alassane Ouattara le 11 avril et le 13, l`Onuci m’a transféré moi et mon médecin à Korhogo à peu près à 600 km au Nord de la Côte d’Ivoire. J’étais logé dans une maison : lit, moustiquaire, douche, deux repas par jour à ma demande parce qu’on m’avait proposé trois. Donc, le problème n`était pas là mais je ne voyais pas le soleil et je ne savais ce qui se passait dans le ciel que quand il pleuvait sur le toit. Je ne voyais pas le soleil. J’ai vu le soleil les quelques rares fois où mes avocats sont venus.Me Altit a été empêché de me rencontrer. Ça a été tout le temps comme ça, une bataille entre des geôliers et les avocats. Ce n’est pas une séance pour apitoyer les gens. J’essaie de décrire les faits. L’enfermement sans pouvoir marcher, sans pouvoir voir le ciel sans pouvoir sortir a fait que j ai eu de nouvelles pathologies en plus de celles que j’avais déjà. Je ne suis plus un jeune de 20 ans et de 30 ans. J’ai mal à l’épaule mal aux poignets. Quand je suis arrivé, heureusement, on m’a fait des radios et on me donne des médicaments.
Sur mon transfert à la Haye, Madame je suis très surpris par certains comportements. Si on me dit Gbagbo, tu vas aller à la Haye, je vais, je monte dans l’avion et je vais à La Haye. Là encore, on nous a trompés. On m’a appelé pour me dire que je vais rencontrer un magistrat à Korhogo et on a attiré mes avocats là-bas. Et pendant qu`on discutait, le juge des applications des peines est arrivé avec un papier que je n’ai d’ailleurs pas lu. Voilà le mandat d`arrêt. Donc immédiatement, il faut qu’on fasse une séance, alors que mes avocats n’étaient pas préparés à ça, que moi-même je n’étais pas préparé à ça, ils ont improvisé là une séance de jugement pour que la cour donne son autorisation à mon enfermement. Madame je ne regrette pas d’être là, je suis là et on va aller jusqu’au bout. Mais on peut faire les choses de façon plus normale, on n’a pas besoin de se cacher. J’ai dirigé ce pays pendant 10 ans et je n`ai pas fait ça.
Et quand cette séance volée s’est achevée, mon geôlier m’a pris dans la voiture pour me ramener à mon lieu de détention. Et puis je vois qu’on dépasse mon lieu de détention et je lui dis « mais on a dépassé l’endroit ». Il me dit qu`on va à l’aéroport et que l’aéroport n’étant pas éclairé à partir de 18 h 30, il faut que l’avion s’envole. J’ai dit, je vais où en avion ? Il n’a même pas eu le courage de me dire. Il me dit : « vous allez à Abidjan ». Alors j’ai ri parce que j’avais compris. Et c’est comme ça que je suis venu sans rien, sauf mon pantalon et ma chemise. Je signale cela pour que vous puissiez prendre des précautions pour que prochainement, dans d`autres pays, dans d’autres cas, cela ne se répète pas. Ça ne sert à rien. Ça fait croire qu’il y a des gens qui sont de mauvaise volonté, qu’ils n’ont pas envie de comparaître. Si on m’accuse, c’est qu’on a réellement des éléments de preuve pour m’accuser. Donc, je comparais, je vais voir ces éléments de preuve, je vais les confronter à ma vérité à moi et vous jugerez. Mais, ce n est pas bon qu’on joue à des petits tours de passe-passe. Madame, voilà ce que j’ai voulu dire sur mes conditions d’arrestation, de détention et de transfert.
Ici, je n’ai pas de problème. Voilà Madame. »
Xalebiz
En Novembre, 2012 (09:30 AM)Balde
En Novembre, 2012 (10:03 AM)A l’attention des adhérents et sympathisants de l’Union Centriste du Sénégal
L’Union Centriste du Sénégal (UCS) informe ses adhérents et sympathisants, au Sénégal et partout dans le monde, que le président Abdoulaye Baldé, depuis la sortie médiatique, le 8 novembre 2012, d’Aliou Ndao, procureur spécial près la Cour de répression de l’enrichissement illicite, (CREI), le citant dans une affaire de prétendu enrichissement illicite, a été contacté à maintes reprises par plusieurs membres du Parti Démocratique Sénégalais (PDS) également mis en cause.
Compte tenu des atteintes répétées aux principes et règles de droit, notamment le code de procédure pénale et des conventions internationales relatives à la protection des droits de l’homme et de la dignité humaine, le Président de l’Union Centriste du Sénégal et le Parti Démocratique Sénégalais, ont décidé d’harmoniser leurs positions et d’unir leurs forces pour la défense des libertés et des droits fondamentaux, pour une justice équitable, sans parti pris et non sélective.
Face à cette situation inédite et regrettable au Sénégal, longtemps considéré comme un état de droit et une démocratie modèles en Afrique, l’UCS tient à préciser que cette collaboration conjoncturelle avec le PDS ne saurait remettre en cause son engagement à renforcer le parti sur l’ensemble du territoire national et à rester au service du peuple sénégalais. Au contraire, ces incessants dérapages confortent notre parti dans l’idée qu’il constitue une alternative sérieuse au pouvoir actuel.
Ce rapprochement ponctuel pourrait se traduire par une collaboration aux plans judicaire et parlementaire ainsi que par une participation de l’UCS à des actions conjointes, dès lors qu’elles sont conformes à sa ligne de conduite et à ses principes fondamentaux.
Pour la défense des valeurs et des principes qui lui sont chers, notre parti ne ménagera aucun effort pour bâtir, avec d’autres forces politiques ou citoyennes, un nouveau bloc contre la destruction d’acquis démocratiques et républicains obtenus grâce aux sacrifices consentis par plusieurs générations de Sénégalais.
Le Président Abdoulaye Baldé, respectueux du peuple sénégalais, des institutions sénégalaises et des valeurs républicaines, rappelle à l’ensemble de ses sympathisants qu’il se mettra, sans hésiter et dans la plus grande sérénité, à la disposition de la justice de son pays, dans le cadre des enquêtes concernant son prétendu enrichissement illicite.
L’UCS en phase avec le peuple -qui a le droit de savoir quelle utilisation est faite des deniers publics- et respectueuse de la volonté du pouvoir actuel de mener des enquêtes sur la gestion précédente, continuera de dénoncer sans faiblir tout manquement aux valeurs de notre démocratie et de notre République.
L’UCS remercie la population sénégalaise, l’ensemble des adhérents et sympathisants du parti au Sénégal et partout dans le monde ainsi que ses nombreux partenaires étrangers pour leur soutien et leur vigilance.
Vive le Sénégal juste et libre, vive l’UCS !
La Cellule Communication de l’UCS
Dakar, le 28 novembre 2012
Lyns
En Novembre, 2012 (10:54 AM)Diomy
En Novembre, 2012 (11:21 AM)Lyns
En Novembre, 2012 (11:22 AM)Participer à la Discussion