Un prétexte pour la cité religieuse d’appeler au «dialogue qui garantit une stabilité sociale» face aux tensions sociopolitiques qui minent le pays.
Au cours d’une rencontre avec la presse, Serigne Hamza Kounta, coordonnateur de la communication du khalife général de Ndiassane Cheikh Al Bécaye Kounta, est d’abord revenu sur le sens de cette célébration du rappel à Dieu du fondateur de la cité religieuse de Ndiassane. Une nuit qui coïncide avec le 13e jour du mois de Shabaan.
Occasion pour lui d’appeler les autorités compétentes à veiller à l'éclairage de la ville sainte pour la sécurité de ses habitants, parce que, dit-il, «beaucoup de malfaiteurs profitent de l'obscurité pour perpétrer leurs forfaits».
Il a aussi abordé le chômage des jeunes qui, souligne-t-il, «reste l'une des principales doléances du khalife général de Ndiassane, d’autant plus que la population de la cité sainte est constituée à presque 80 % de jeunes».
De plus, le marabout a dénoncé «les entreprises, surtout minières, installées dans le département, lesquelles devraient contribuer au recrutement de cette frange de la population constituée de cadres ayant une solide formation».
Une occasion pour la famille Ah-Loul Kountiyou de Ndiassane de plaider pour la «sauvegarde de la cohésion sociale», condamnant avec la dernière énergie «les scènes de violence au Sénégal», dans un contexte marqué par des «tensions sociopolitiques fâcheuses»
.
Le khalife général Cheikh Bécaye Al Bécaye, une fois encore, a appelé au «sens de la responsabilité, à la sérénité pour une stabilité sociale, à la paix», au «dialogue entre les acteurs, pour pacifier l'espace public, théâtre de tensions politico-sociales et de vives polémiques».
0 Commentaires
Participer à la Discussion