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Religion

EL HADJ MALICK SY: Un parcours sans faute

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EL HADJ MALICK SY: Un parcours sans faute

En initiant la célébration de l’anniversaire du Sceau des prophètes, Seydina Muhammad Ibn Abdallah (Saws), El Hadj Malick Sy (Rta) savait pertinemment qu’il venait de poser un acte fort d’une utilité avérée et dont profitent, aujourd’hui, des milliers de ses coreligionnaires. C’est pourquoi, il urge de revenir sur ce qu’ont été la vie et l’œuvre de ce grand Homme à qui l’on doit une telle opportunité de rendre grâce au Très Haut, qui a tout créé à l’honneur de Sceau des prophètes.
En effet, le Tout-Puissant ne nous dit-Il pas, en parlant du prophète Muhammad (Saws) que : “ N’eût été Lui, nous n’aurions rien créé ”. En conséquence, c’est au prophète Muhammad (Saws) que nous devons notre existence, l’existence des Univers.
Lorsqu’en 1902, Seydil Hadj Malick Sy (Rta) organisait le premier Maouloud à Tivaouane, nul ne s’attendait aux dimensions qu’allait prendre cette manifestation quelque temps seulement après la première édition, et les innombrables émules qu'elle ferait. Pourtant Maodo Malick avait annoncé la couleur en disant :
 “ Prochainement, même mon cousin Gor Sané Niang viendra du Djoloff pour prendre part à mon Gamou ”. Aujourd’hui, ce sont des millions de personnes qui participent à la célébration de cette naissance pas comme les autres.
Cependant, il urge de rappeler qu’avant Tivaouane, le guide avait eu à commémorer la venue au mode de celui dont il a été le plus grand serviteur de tous les temps, dans toutes les localités où il a séjourné après ses études. C’était par des récitations du Saint-Coran et des prières sur la Meilleure des Créatures (Saws), durant la nuit du 11 au 12 du mois lunaire de Rabi Al Euweul. Ce fut le cas à Ngambou Thieulé, à Saint-Louis, à Ndiarndé. Il a initié la forme actuelle du Gamou à Tivaouane en 1902, après une concertation avec ses proches au domicile de Djibril Guèye, un de ceux qui l’avaient accueilli à Tivaouane.
Descendance  chérifienne
Relativement à la vie de cet homme exceptionnel, un constat s’impose : du 25 février 1855, date de sa naissance à Deuw Fall (Gaé) dans le département de Dagana, au 27 juin 1922, date de son rappel à Dieu à Tivaouane, El Hadj Malick Sy aura fait un long chemin. Il a surmonté maints et obstacles, et abattu un travail de titan dont la résultante est, aujourd’hui, une parfaite propagation de l’Islam et de la Tijaniyya à travers, non seulement le Sénégal, mais aussi l’Afrique, l’Europe, les Amériques, etc.

Descendance chérifienne

Pour ce qui est de ses lignées paternelles et maternelles, qui convergent toutes vers le Sceau des prophètes Seydina Muhammad (Saws), on retient que Maodo Malick Sy (Rta) est de parents d’origine arabe. Mais il ne manquait jamais de rappeler que "je préfère le titre de "Chérif"acquis dans l'accomplissement des dévotions que par la naissance".
Il est un enfant posthume, fils de Ousmane, lui-même de Mouhaz, fils de Mohamed, descendant de Youssouf, Dramame, Ciré, Boubou, Yahya, tous, dont l’ancêtre est Chérif Chams Eddine Al Khalkhami (RTA) du village de Souyouma, près de Podor.
De sa mère Fatimata dite Fawade Wellé, le Saint de Tivaouane appartient à la famille des “ Ansaar ”, l’ethnie qui a accueilli le prophète (Saws) à Médine au terme d’Al Hidjra (Hégire), exil sur instruction d’Allah le Tout Puissant. Son acharnement pour la quête du savoir ne saurait étonner que le profane, quand on sait que son ascendant, Ousmane Sy, a atterri au Walo après des études en Mauritanie, auprès du Professeur Mohamadou Baba Al Daymani, à la recherche d’un livre que seul possédait le marabout Malick Sow devenu plus tard l’homonyme de Seydil Hadj Malick Sy (Rta) et un de ses maîtres d’école coranique.
Longue pérégrination studieuse
Maodo a débuté son cursus par une initiation aux premières lettres du Coran sous la conduite de son oncle maternel Alphahim Mayoro Wellé, avant de faire un retour aux sources à Sine, au Djoloff, contrée d’origine de son père, sur instruction de son oncle Ahmed Sy. Il retourne au Walo en 1864 pour achever ses études auprès de son homonyme et son oncle Alpha Mayoro qui le confiera ensuite à d’autres maîtres. Et chacun le forma dans sa spécialité (Droit - Grammaire - Tajwiid, etc.). Ce fut après une grande pérégrination auprès des maîtres les plus futés à l’époque, en Mauritanie, dans le Fouta, au Ndiambour et au Cayor. Ainsi, il se rendit à Ndothj Sèye, Pathiasse, Nguithie, Ghjiléki, Diabbé Lidoubé, Oréfondé, Lougué Sebbé, Lougué Foulbé, Thiarène, St-Louis, Taïba Sèye, Dramane, etc.
De retour à Gaé en 1873, il reçut le Wird, la Hidiaza (qui faisait de lui un Moukhaddam de la Tidianiya) de son oncle Alpha Mayoro Wellé. Ce dernier en avait reçu l’ordre d’El Hadji Oumar Al Foutiyou Tall (que Dieu soit satisfait de lui). Ce ne fut pas son seul Hidiaza. Car beaucoup d’autres grands maîtres dont Maouloud Fall (en 1876) et Mohamed Aly lui en donneront après.
 
Vivre de son propre travail

Dès son adolescence, El Hadj Malick Sy (Rta) affiche son amour pour le travail, à l’image du prophète Muhammad (Saws) sa référence, son modèle en tout. Donc il ne voulait jamais vivre aux dépens des autres. Ainsi, évitant toujours d’être un parasite social, il s’installe d’abord à Ngambou Thieulé (situé entre Gaé et Dagana), où sa famille maternelle possédait des terres arables, afin d’y travailler la terre et enseigner. Le fruit de son labeur lui permit de s’acquitter du 5è pilier de l’Islam, le pèlerinage à La Mecque, en 1889. Au Sanctuaire Béni et Sacré et dans la mosquée-mausolée de Seydina Mohamed (Saws) à Madinah Al Mounawarah, il demanda au Tout-Puissant d’exaucer les vœux qui suivent : l’épargner, lui, tous les chefs religieux musulmans, leurs familles et leurs fidèles, des tentatives de domination de tout ordre des colons pour mieux pratiquer les recommandations divines. Obtention de terre où il pouvait travailler et prendre en charge sa famille, ses fidèles et lui-même, pour ne pas être un fardeau lourd à supporter par les autres. Les autres vœux sont que grâce à ses actions et à ses fonds propres, il puisse réussir une prolifération des mosquées à travers le pays, qu’il n’y ait aucune différence visible (habillement, comportement, etc.) entre ses enfants et les autres fidèles et amis, et enfin, lui réserver pour l’autre monde tout ce que Dieu lui destinerait comme Lumière et autre puissance mystique et religieuse.
Chacun sait que la plupart des prières de Maodo ont été exaucées, si l’on en juge par les vastes champs qu’il exploitait à Ndiarndé, Diaksao, Diamaguène, etc., les mosquées qu’il a fait construire partout, ou que ses fils ont fait construire, dont celle de Paris. C’est l’un de ses disciples, El Hadj Abdoul Hamid Kane de Kaolack, qu’il a envoyé en définir l’orientation vers l’Est, en 1922.
De retour de La Mecque en 1890, Maodo Malick s’installe à Ngambou Thieulé. Il construisit ensuite la Zawia de St-Louis en 1892, retourne séjourner au Djoloff puis rentre à St-Louis. Ses nombreux déplacements, les fidèles qu’il réunissait pour leur dispenser un enseignement, les prières et Wazifa dans la Zawiya et dans sa concession ont attiré l’attention des colons qui ont assimilé ces invocations du Tout-Puissant à des mots de passe et des consignes de guerre. Ils soupçonnaient en outre le guide de détenir des armes. Sur cette base, il a été convoqué plusieurs fois devant le bureau politique du gouverneur du Sénégal, de 1893 à 1905.
À chaque fois, Maodo ne variait pas dans ses réponses : “ Dieu nous a ordonné, à vous et à moi, de l’adorer, de prier. Vous avez refusé et moi j’exécute. Voilà ce que mes fidèles et moi faisons tous les jours. Ce que vous appelez cris de guerre ou mots de passe ne sont qu’évocation du Tout-Puissant et prières sur la Meilleure Créature, le prophète Mohamed (Saws). Concernant les armes, j’en ai une et une seule : mon chapelet avec lequel je me battrai jusqu’à ce que l’Islam et la Tidianya atteignent les coins les plus reculés du monde à votre grand dam ”.
Finalement, et suite aux témoignages des plus grands érudits de l’époque et aux différents rapports des services secrets, l’administration française était convaincue que : “ Seydyl Hadj Malick était le marabout le plus instruit, le plus cultivé, le plus pédagogue de son époque ”, relève-t-on dans les Archives nationales et de France. L’un des témoignages les plus éloquents fut celui du grand Chérif Cheikh Sidya, descendant du prophète Mohamed (Psl) et grand maître de la confrérie Khadriya.
Après le défi de l’implantation de la Zawiya de St-Louis (près du gouverneur du Sénégal), il s’installe ensuite à Ndiarndé puis à Tivaouane. En 1902, il organise la première commémoration de l’anniversaire de la naissance du prophète de la miséricorde, le sceau Seydina Mohamed (Saws), sous sa forme actuelle.

Décentralisation de l’enseignement

Le domaine où Malick Fawade (pour les Walo-Walo) ou Malick Ndiogou Ousmane (pour les Djoloff-Djoloff) a réalisé des merveilles, c’est celui de l’éducation et de la formation. Son confident et intendant, le défunt Imam Raatib de Bambey, El Hadj Alioune Tall, nous a révélé que, de l’apparition du soleil à son coucher, Seydyl Hadj Malick dispensait un enseignement à plus d’une centaine d’élèves et dans différentes matières, tandis qu’il consacrait la nuit à écrire. Il n’a jamais prié seul (prières canoniques) et a pratiqué la Wazifa en commun avec les fidèles. Cela jusqu’à son rappel au Très- Haut.
Là, il est à signaler que plus d’une cinquantaine des 180 élèves qui fréquentaient l’école de Maodo le faisaient concomitamment avec des études à l’école occidentale. Ce qui prouve son ouverture d’esprit et l’importance qu’il accordait à la formation, tout en les purifiant, des âmes des enfants qui lui étaient confiés.
De cette école, une véritable université populaire, sont sortis, d’abord, 41 Moukhadams qu’il a installés partout au Sénégal et certains pays africains (Ndary Mbaye au Gabon, El Hadj Amadou Bouyo Guèye en Côte d’Ivoire, Madiakhou Diongue au Congo-Belge (actuel RDC), entre autres), pour propager et perpétuer son œuvre éducationnelle. Parmi les autres élèves figurent hormis ses fils Ahmed, Babacar, Mansour, Abdoul Aziz et Habib, ceux de Chérif Younousse de Banguère (Casamance). Il y a aussi Serigne Youssoufa Diop, Médoune Mbaye Sarr, Mor Binta dit Mbeur Sy, Mor Khoudia Sy, Baye Mbacké et Baye Dame Sy, Amadou Anta Samb, Serigne Hady Touré, Maouloud Fall (un Mauritanien), El Hadj Rawane Ngom, El Hadj Abdoul Hamid Kane, Serigne Ngounta Diop, El Hadj Alioune Tall, le Cadi Alioune Dia, Elimane Sakho, etc. Tous ces érudits ont fondé, dans les localités où Maodo les avait envoyés, des foyers religieux qui, à ce jour, illuminent tous les coins et recoins environnants.
Ils avaient la charge de décentraliser l’éducation et l’enseignement des sciences islamiques Au plan social, Maodo avait lié une fraternité agissante avec la plupart de ses contemporains avec qui une convivialité et une estime réciproque étaient vivifiées et convenablement entretenues. Il disait aux membres de sa famille et à son entourage immédiat que : “ Toute personne qui ne dirait outre que du bien dans mes relations avec mon parent et frère Ahmadou Bamba s’exclurait tacitement des miens ”.
Cette attitude irréprochable lui a valu beaucoup d’éloges sous forme de poèmes de la part de grands hommes de Dieu comme Cheikh Saadbou Aby, Thierno Ameth Ndiaye Bababé, Thierno Sileymane Baal, Thierno Makhtar Kébé, El Hadj Cheikh Thiam de Fatick, Cheikh Ahmadou Bamba Mbacké Khadimou Rassoul, etc. Ce dernier est son cousin. Car Mame Marame Mbacké leur grand-père commun avait 3 fils : Amadou Farimata, Thierno Farimata et Ibra Farimata. Amadou Farimata est le père de Maty Mbacké, elle-même mère de Ousmane Sy le père d’El Hadj Malick Sy.
Thierno Farimata a eu comme fils Mame Balla Aïssa Boury Mbacké, père de Mor Anta Sally Mbacké, ascendant direct de Cheikh Ahmadou Bamba. Ibra Farimata est le père de Khary Mbacké dont le fils Ngagne Niang est père de Safiatou Niang la sainte mère d’El Hadj Abdoul Aziz Sy A’Dabbakh (RTA). Ces deux grands hommes, qui font la fierté des musulmans de l’Afrique et du monde, se sont rencontrés à Ngambou Thiallé peu avant l’exil de Khadimou Rassoul. Au terme de son séjour, Serigne Touba a écrit quelques vers destinés à son cousin, ami et contemporain.
Dans le cercle des disciples de Maodo, on ne peut oublier El Hadj Saïdou Nourou Tall (RTA), petit-fils du Commandeur des Croyants, Cheikh Al Hadj Oumar Al Foutiyou (RTA). Il était le régulateur de la famille de Seydyl Hadj Malick dont il avait épousé une des saintes filles. D’ailleurs c’est à Mame Thierno (comme on l’appelait affectueusement) que l’homme de Tivaouane confia la famille avant d’être rappelé à Dieu.
Dans le domaine littéraire, Maodo Malick a légué à la postérité une richesse immense. On y note entre autres “ Kilazu Zahab Fi Sirati Khayrul Arab ”, ou « Mimiya »un recueil de 1.101 vers, retraçant la vie du prophète (Saws), depuis que Dieu a eu l’intention de le créer, à partir de Sa propre Lumière, jusqu’au dernier homme à avoir quitté sa tombe, après l’enterrement.
Il y a aussi “ Kifayatou Rakhibine ”, un livre de Droit civil, social et pénal, “ Wassilatoul Mouna ” ou “ Tayssir ”, “ Fakihatou Toulaab ”, “ If Aami Mounkiri Jaami ”. Le saint a aussi produit des ouvrages sur la médecine, l’astrologie, etc. Le tout fait l’objet d’un recueil édité en Tunisie en 1912 pour la première fois.
Ce témoignage à partir d’un rapport de l’administration coloniale, réalisé en 1911, à la suite d’une enquête commanditée auprès d’érudits du monde arabe et des grands Oulémas de l’époque attestait que : “ El Hadj Malick Sy est toujours conforme aux enseignements du Saint-Coran, de la Suna et de la Tijjanyya. Il prêche un Islam dépourvu de fanatisme et de légende. Il pratique et prêche l’orthodoxie de l’Islam, sans abstention ou intolérance ”.
Il aura fait un parcours sans faute.

TALL. Babacar
Juriste-Consultant en administration locale
[email protected]

Texte rédigé sous la supervision l’inspiration de mon ascendant El hadj Khaly TALL (Qu’Allah le Très Haut lui prête encore longue vie)

 



4 Commentaires

  1. Auteur

    Anonyme

    En Novembre, 2017 (16:58 PM)
    FELICITATION TRES BEL ET INSTRUCTIF ARTICLE
  2. Auteur

    Anonyme

    En Novembre, 2017 (17:23 PM)
    Modo mo diagual Guay va takhna légué gnep pa gui guamou
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    Auteur

    Anonyme

    En Novembre, 2017 (09:15 AM)
    Merci pour tous ces enseignements sur notre histoire. A QUAND DES ENSEIGNEMENTS SUR NOS SCIENTIFIQUES tels que CHEIKH ANTA DIOP, le Professeur Souleyman MBOUP...., NOS ARCHITECTES, NOS MATHEMATICIENS, NOS FRERES NOIRS ILLIMUNES(Marcus Garvey, Dubois, Martin Luther King Jr...).

    La spiritualite est tres importante dans la vie des societes mais doit ressembler aux societes, je dis bien SPIRITUALITE, pas religion.

    La spiritualite c'est un tout allant de la veneration de notre DIEU, a l'appropriation des ideaux de nos ancetres et semblables.

    Un peuple c'est une continuite, on puise dans nos racines du passe, on y apporte une touche personnelle, bien entendu dans le meme ordre d'ideal, pour construire le futur qui lui aussi sera revu et corrige par nos descendants.

    Se figer sur le passe n'est que ALIENATION.

    La race NOIRE est bien plus qu'elle l'etait en danger et doit puiser ses forces de toutes ses racines nutritives a travers le globe terrestre afin de definir un futur pluis reluisant que celui-ci qui n'est que misere et desolation.
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    Auteur

    Mimi

    En Novembre, 2017 (11:07 AM)
    Voici des articles utiles et necessaires pour nos enseignements, notre culture, au lieu des articles futilement mondaines, voici des élites humaines dont on devraient suivre au moins quelques pas même si c'est difficile en ce 21è siècle, ère secouée par tous formes de mal du moudj djamono, parlant de mame malick sy, il n'ya aucun doute sur lui, un grand homme de Dieu, et cette noble phrase qu'il avait dit, suffit : (""je préfère le titre de "Chérif"acquis dans l'accomplissement des dévotions que par la naissance".), voila un sage et noble raisonnement, telle est l'éducation prophétique, Dieu n'a Choisi le Prophète Mohamed (swl) que par ses meilleurs qualités de vertus vis à vis de toute la création, en particulier la gente humaine, parlant de descendance, de lignée sociale, etc... ce ne sont que des futilités humaines, qui n'intéresse pas Notre Seigneur (Exalté), ce qui l'Interesse ce sont nos djikko et état du coeur et d'âme, il y'a de ces gens qui s'orgueillent de leur descendance prophétique, parce qu'ils sont cherifs de naissance et se croient supérieurs à tous, ils se trompent, au contraire comme l'a bien dit feu notre saint mame el hadj malick, le titre de cherif se vaut par la dévotion, et les bonnes qualités de la personnes et non par la naissance, à quoi cela sert si on est de naissance chérif, alors qu'on est une mauvaise personne, rien, revoyons nos attitudes.
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