Le Sénégal a réalisé sa quatrième transplantation rénale, samedi dernier à l’Hôpital militaire de Ouakam (HMO). Le donneur et le receveur forment un couple. C’est l’épouse qui a offert un rein à son époux.
Si les examens postopératoires effectués le lendemain des interventions, révèlent que les deux conjoints se portent bien, il faudra attendre encore un peu avant de crier victoire. «La transplantation est une intervention qu’il faut surveiller sur plusieurs jours avant de pouvoir affirmer que le résultat est définitif», tempère, dans un entretien paru ce lundi dans L’Observateur, le président de la commission technique du Comité de transplantation HMO-Le Dantec, Pr Alain Khassim Ndoye.
La particularité de cette quatrième transplantation est qu’elle a été réalisée par une équipe composée exclusivement de Sénégalais. Lors des trois précédentes opérations, les Turcs détenaient le lead. «Nous devions nous faire superviser, contrôler, admet Pr Ndoye. Ils ont travaillé avec nous. Ils nous ont regardés, ont fait des remarques, des suggestions Nous les avons intégrées. Nous avons repris nos processus, seuls, samedi dernier.»
Le chef du service urologie de l’hôpital Le Dantec révèle que l’équipe qui a réalisé la quatrième transplantation était formée de 25 personnes. Il y avait, d’après son décompte, des chirurgiens urologues, un chirurgien vasculaire, des anesthésistes réanimateurs, des néphrologues et le personnel paramédical.
«Ça, c’était sur place, signale Pr Ndoye. Autour, nous avions des biologistes, des anapaths, des radiologues mobilisés, prêts à nous apporter leur appui au besoin.»
Si les examens postopératoires effectués le lendemain des interventions, révèlent que les deux conjoints se portent bien, il faudra attendre encore un peu avant de crier victoire. «La transplantation est une intervention qu’il faut surveiller sur plusieurs jours avant de pouvoir affirmer que le résultat est définitif», tempère, dans un entretien paru ce lundi dans L’Observateur, le président de la commission technique du Comité de transplantation HMO-Le Dantec, Pr Alain Khassim Ndoye.
La particularité de cette quatrième transplantation est qu’elle a été réalisée par une équipe composée exclusivement de Sénégalais. Lors des trois précédentes opérations, les Turcs détenaient le lead. «Nous devions nous faire superviser, contrôler, admet Pr Ndoye. Ils ont travaillé avec nous. Ils nous ont regardés, ont fait des remarques, des suggestions Nous les avons intégrées. Nous avons repris nos processus, seuls, samedi dernier.»
Le chef du service urologie de l’hôpital Le Dantec révèle que l’équipe qui a réalisé la quatrième transplantation était formée de 25 personnes. Il y avait, d’après son décompte, des chirurgiens urologues, un chirurgien vasculaire, des anesthésistes réanimateurs, des néphrologues et le personnel paramédical.
«Ça, c’était sur place, signale Pr Ndoye. Autour, nous avions des biologistes, des anapaths, des radiologues mobilisés, prêts à nous apporter leur appui au besoin.»
4 Commentaires
Mais le rattrapage est possible avec les transferts de technologie.
Bravo à cette équipe. Il vous reste juste à enseigner ces techniques au max d'étudiants possibles.
Depaco's
En Juillet, 2024 (10:02 AM)Cet autre prouesse réalisée de l'équipe formée de spécialistes de l'Hôpital Militaire de Ouakam et de Le DANTEC mérite d'être montrée et citée en exemple aux générations actuelles et futures.
Bravo Chers Membres de notre illustre corps de SANTE.
Selibaby
En Juillet, 2024 (12:25 PM)Participer à la Discussion