C’est un ras le bol général chez les 190 travailleurs de l’hôpital Youssou Mbargane de Rufisque, tous corps confondus. Ces derniers ont effectué un arrêt de travail pour organiser d’un sit-in qui a été suivi d’un point de presse.
De l’avis d’Abdou Guèye, secrétaire général de la section SUTSAS de l’hôpital, ‘’le personnel a accepté de façon stoïque toutes les privations pour contribuer au redressement et laisser le temps à la nouvelle direction de prendre ses marques. Malheureusement, le temps qui est passé n’a pas permis aux travailleurs de ressentir les effets de ces sacrifices’’. Il fait savoir que l’hôpital Youssou Mbargane est la seule structure sanitaire du pays ‘’où les travailleurs perçoivent entre 15 000 et 30 OOO francs comme prime de motivation, au moment où ailleurs des collègues en sont à 80 000 francs Cfa’’.
Dans ce lot, se trouvent les membres de la commission technique d’établissement mais aussi de la commission médicale d’établissement. Aujourd’hui élevé en établissement de santé public de niveau 1 depuis l’année 2010, l’hôpital Youssou Mbargane Diop n’a pas encore vu l’installation de son conseil d’administration. Une autre source de blocage de l’établissement, selon le SUTSAS.
En outre, le syndicaliste de décrier ‘’la vétusté des salles, les services et appareils fermés ou détériorés, la pharmacie vide de médicaments’’. Une travailleuse souffle d’ailleurs qu’actuellement, ce ne sont que les prises de tension qui peuvent être faites dans la mesure où, la radio est tombée en panne et les analyses ne peuvent plus y être faites. Et face à cette situation, M. Guèye fait savoir que ‘’la cote d’alerte a été atteinte par les travailleurs’’ et prévient : ‘’Si un hôpital ne peut même plus avoir des seringues ou du paracétamol, il faut tout simplement le fermer’’. Pour les travailleurs, la direction de l’hôpital n’est pas étrangère à cette crise. Tout comme l’État ‘’qui devait dégager des mesures d’accompagnement’’ après l’élévation de l’hôpital en établissement de santé public de niveau 1.
De l’avis d’Abdou Guèye, secrétaire général de la section SUTSAS de l’hôpital, ‘’le personnel a accepté de façon stoïque toutes les privations pour contribuer au redressement et laisser le temps à la nouvelle direction de prendre ses marques. Malheureusement, le temps qui est passé n’a pas permis aux travailleurs de ressentir les effets de ces sacrifices’’. Il fait savoir que l’hôpital Youssou Mbargane est la seule structure sanitaire du pays ‘’où les travailleurs perçoivent entre 15 000 et 30 OOO francs comme prime de motivation, au moment où ailleurs des collègues en sont à 80 000 francs Cfa’’.
Dans ce lot, se trouvent les membres de la commission technique d’établissement mais aussi de la commission médicale d’établissement. Aujourd’hui élevé en établissement de santé public de niveau 1 depuis l’année 2010, l’hôpital Youssou Mbargane Diop n’a pas encore vu l’installation de son conseil d’administration. Une autre source de blocage de l’établissement, selon le SUTSAS.
En outre, le syndicaliste de décrier ‘’la vétusté des salles, les services et appareils fermés ou détériorés, la pharmacie vide de médicaments’’. Une travailleuse souffle d’ailleurs qu’actuellement, ce ne sont que les prises de tension qui peuvent être faites dans la mesure où, la radio est tombée en panne et les analyses ne peuvent plus y être faites. Et face à cette situation, M. Guèye fait savoir que ‘’la cote d’alerte a été atteinte par les travailleurs’’ et prévient : ‘’Si un hôpital ne peut même plus avoir des seringues ou du paracétamol, il faut tout simplement le fermer’’. Pour les travailleurs, la direction de l’hôpital n’est pas étrangère à cette crise. Tout comme l’État ‘’qui devait dégager des mesures d’accompagnement’’ après l’élévation de l’hôpital en établissement de santé public de niveau 1.
8 Commentaires
Toubib
En Août, 2012 (00:36 AM)Le pire reste à venir
Madi
En Août, 2012 (02:31 AM)Ndiayed
En Août, 2012 (04:20 AM)Les accompagnants de malades sont tout le temps prier d'aller à la pharmacie privée qui jouxte l’hôpital.
Sans parler du service chirurgical tellement sale et nauséabond. Les médecins ont de l'eau de Javel (acheter par les accompagnants de malade) pour désinfecter les salles et le matériel. Ces derniers creusent des trous à l’extérieur où ils versent les déchets au vu et au su de tous.
Je dis bravo au personnel de santé pour son courage et son professionnalisme.
J'ai vécu tout cela.
Wa salam
Remarque
En Août, 2012 (06:19 AM)C'EST BIEN TRISTE , ce que cette ville a regresse .
Et dire que cet hopital dessert , certainement, pres de 300.000 personnes, sinon plus !
Macky a du pain sur la planche , mais , en attendant, il s'affaire a s'occuper de sa famille, ses amis, son clan , ses allies politiques !..Les prioritees sont rejetees aux calandres grecques .L'heure est a la retribution onereuse.
Le reveil sera brutal et douloureux , dans ce pays !
UNE CATASTROPHE EN PERSPECTIVE SE DESSINE BIEN A L' 'HORIZON,... AU SENEGAL !!!
WASSALAM
Pinton
En Août, 2012 (11:30 AM)ET PIRE ENCORE FADA DIAGNE A PARACHUTER DES CONTRACTUELS MILITANTS P D S DANS CES CENTRES ERIGES EN E P¨S DANS L ADMINISTRATION POUR SATISFAIRE LA CLIENTELLE POLITIQUE DECUE POURQUOI NE PAS ENVOYER DES MISSIONS DANS CES E P S RENCONTRER LE PERSONNEL QUI ETAIT LA BAS AVANT QU IL SOIT E P S EVA SECK REVEILLEZ VOUS A REGLER LE PROBLEME DES E P S DEMANDER LES DOCUMENTS DE PASSATION DE SERVICE AVEC LES MEDECINS CHEFS SORTANTS DANS CES CENTRES ERIGES EN E PS
[email protected]
En Août, 2012 (16:58 PM)Seyni
En Août, 2012 (19:09 PM)Moussa
En Août, 2012 (19:19 PM)COURAGE DE TENIRE MOI ANTANT QUE AMBASSADEUR ITINERAIRE DE VILLE VIVANT EN EUROPE JE NE CESSERAI D APPORTER MA MODESTE CONTRIBUTION COMMME DANS LE PASSE APRES AVOIR OFFERT A LHOPITALE YOUSSOU MBARGANE DIOP DE RUFISQUE UNE AMBILANCE MEDICALISE ET UN CONTENAIR DE40 PIED CONTENANT DES MEDICAMNETS ET UNE NOUVELLE ACCEUILLE D URGENCE POUR UN COUT DE 20000O EUROS SUITE D UN PARTENARIAT AVEC LA REGION MILAN
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