Jeûne et alimentation : Consommation de sucre, évitez les pièges !

Depuis notre bas âge nous avons eu un penchant naturel pour les aliments sucrés. Et nous savons tous que cet élément indispensable à notre organisme qu’est le sucre, lui apporte de l’énergie nécessaire pour son fonctionnement. Seulement, ces macronutriments dont font parti les glucides, doivent être en adéquation avec les dépenses calorifiques, considérablement différentes d’un individu à l’autre.

 

Quel est le véritable rôle des glucides ?

 

Le sucre ou saccharose extrait de la canne à sucre ou de la betterave ou bien les glucides en générales sont indispensables au fonctionnement de notre organisme. Ils se transforment lors de la digestion en glucose qui fournit de l’énergie aux cellules du cerveau, des muscles et du foie.

 

Donc c’est grâce à la combustion du glucose que les cellules obtiennent l’énergie nécessaire à leur survie et à leur fonctionnement.

 

Certains glucides ont un rôle dit de plastique, c'est-à-dire de constitution. Ils rentrent dans la composition de tissus fondamentaux de l'organisme : les cartilages, les acides nucléiques, le mucus, les substances antigéniques.

 

Nos besoins quotidiens en glucides sont de 4 grammes par Kg de poids et par jour. 1 gramme de glucide fournit 4 calories ou 17 Kilojoules.

 

Dans un régime alimentaire équilibré, l'apport énergétique devrait comporter environ 55% de glucides. Ce qui représente en moyenne 250 g de glucides par jour, dont les deux tiers utilisés par le système nerveux qui est glucodépendant.

 

Précisons aussi au passage que les performances des sportifs dépendent de leur réserve glucidique.

 

 

Préférez les aliments à index glycémique bas

 

Si l’index glycémique permet une excellente image qualitative des glucides, il ne suffit pas, loin s’en faut, à classer les aliments glucidiques en « bons » et « mauvais ». La quantité totale de glucides qu’ils apportent, la présence de graisses, la richesse en vitamines et en oligo-éléments sont évidemment des éléments qui doivent entrer en ligne de compte de façon tout aussi importante : la consommation de croissant (IG = 66) ou de chips (IG = 70) n’est évidemment pas préférable à celle du pain blanc (IG = 80 à 95) !

 

Les IG sont influencés en général par les quantités de fibres et de graisses et sont donc modifiés lord de la prise de repas composé. Néanmoins, toutes autres conditions égales par ailleurs, un aliment à index glycémique élevé entraînera toujours une élévation glycémique et une riposte insulinémique proportionnelle plus importante que celle résultant de la consommation d’un aliment à IG bas : un repas composé de pain blanc beurré sera plus insulinogène qu’un repas composé de pain intégral avec le même accompagnement.

 

En effet, la notiond’IG a complètement bouleversé la notion de « sucres lents » et de « sucres rapides ». Les véritables sucres lents sont représentés par les légumes secs : fèves, lentilles, haricots rouges et blancs, pois…dont la consommation est en constante diminution dans les pays industrialisés. Le pain blanc, autrefois considéré comme un sucre lent, à un IG particulièrement élevé pour des quantités très modérées. C’est aussi le cas pour les céréales du petit déjeuner.

 

Donc choisissez fuyez les sucres à IG élevé au profit des sucres à index glycémique faible. Ces derniers sont distribués très lentement au corps. Ils maintiennent la glycémie constante et sont de véritables brûleurs de graisses. Ce sont les meilleurs carburants du cœur et des muscles. Quelques aliments à index glycémique bas : pain complet , pâtes au blé complet, riz complet, presque tous les légumes et les fruits frais, le soja, les lentilles, le yaourt nature sans sucre.

 

 

Attention à la pub, les aliments glucidiques sont les principaux vecteurs des graisses « cachées » !

 

Ce sont généralement les chocolats, barres chocolatées, chips, biscuits, croissants, pâtisseries…). Le dépistage de ces graisses par le billet du repérage des glucides qui en sont les vecteurs (aliments sucrés, aliments contenant de la farine blanche…) est bien plus aisé que la lecture d’une liste d’aliments à éviter. Cette liste ne pourra d’ailleurs jamais être exhaustive, dans la mesure ou l’industrie agroalimentaire propose sans cesse de nouveaux produits ambigus. A titre d’exemple, le consommateur ne sera-t-il pas dupé par des chips sans cholestérol (néanmoins gras), du chocolat « pour diabétique » (gras et chargé de fructose) ou des biscuits « de régime », allégés en gras mais riches en glucides insulinogènes sous forme de farine blanche et en sucre ?

 

Comment le sucre peut miner la santé ?

 

Lors du raffinage, les sucres sont privés de leurs vitamines. Ainsi, une fois dans l’intestin, ils peuvent causer des affections du colon, aggravent les mycoses, notamment le Candida albicans, cause de fatigues récurrentes. Surtout si l’on sait qu’une bonne partie de notre immunité dépend de l’équilibre de cette flore. Les sucres tendent à nous priver de cuivre, un oligo-élément anti-infectieux. Et plus vous consommez du sucre, moins vos globules blancs réussiront à neutraliser les microbes, ce qui affaiblit notre système immunitaire. Et comme le sucre se transforme en graisse, le taux de triglycérides ainsi que le mauvais cholestérol LDL dans le sang va monter ce qui pourrait faire naître des maladies cardiovasculaires, des pathologies oculaires comme la cataracte et même des cancers comme ceux du colon, de l’estomac ou de l’endomètre (selon le Centre International du Cancer de Lyon, Ecole de Harward.