L’hôpital principal de Dakar, en partenariat avec des structures sanitaires de la capitale, le Samu, les sapeurs-pompiers et Sos médecins, a organisé, mercredi dernier, une table ronde sur les urgences sanitaires.
Les principales contraintes rencontrées dans la prise en charge des urgences médicales dans les hôpitaux sénégalais ont été passées en revue, mercredi passé, lors d’une table ronde.
Cette activité a été initiée par l’Hôpital principal de Dakar. Dans ce cadre, différentes présentations ont été faites sur la prise en charge des urgences dans des hôpitaux comme ceux de Pikine, de l’Hôpital principal de Dakar, de Grand Yoff et de Fann. Les problèmes sont essentiellement liés aux conditions d’accueil des patients, au manque de lits, d’urgentistes, de formation du personnel. Le retard dans la prise en charge, l’accroissement des patients, l’absence de coordination, les longs délais d’attente pour accéder aux soins sont d’autres maux exposés par les présentateurs.
Ces derniers n’ont pas non plus occulté le manque de confort, la surcharge de travail, l’absence de protocole, l’insuffisance du matériel, de produits consommables, le manque d’isoloirs dans les chambres pour assurer la confidentialité des patients. Pour ne citer que ces goulots d’étranglement qui sapent la prise en correcte des urgences médicales dans les structures sanitaires sénégalaises. Ces problèmes, de l’avis des présentateurs, sont source de nombreuses plaintes. C’est pourquoi des pistes de solutions ont été esquissées. Il est ainsi question d’organiser la chaine de prise en charge pour une meilleure gestion des urgences, d’assurer une coordination adéquate avec les structures d’accueil, de bien choisir la structure adaptée en amont. Ainsi, pour le Pr Mamadou Diarra Bèye du Samu national, la régulation médicale est l’étape première de l’organisation de la gestion des urgences et des catastrophes.
Aussi, les présentateurs ont plaidé l’amélioration de l’accueil des patients dans les hôpitaux, le rehaussement du plateau technique médical, la formation du public en secours de base, la mutualisation et l’interconnexion entre les différents services. Mieux, ils demandent l’amélioration de la qualité des soins, la formation du personnel en soins d’urgence, une meilleure communication entre les différents acteurs intervenant dans la prise en charge des urgences médicales. Bref, une très bonne coordination.
Au sujet de la caution qui constitue un frein pour la plupart des patients démunis, le chef du service des urgences de l’Hôpital principal, le Pr Ababacar Khalifa Wade, a estimé que l’idéal, c’est que les patients soient pris en charge immédiatement et qu’ils soient accompagnés.
« Il faut que le personnel de santé accueille bien les patients, les oriente. Dès qu’un patient vient en détresse vitale, il faut s’occuper de la détresse d’abord », a-t-il préconisé.
Amadou DIOP
Les principales contraintes rencontrées dans la prise en charge des urgences médicales dans les hôpitaux sénégalais ont été passées en revue, mercredi passé, lors d’une table ronde.
Cette activité a été initiée par l’Hôpital principal de Dakar. Dans ce cadre, différentes présentations ont été faites sur la prise en charge des urgences dans des hôpitaux comme ceux de Pikine, de l’Hôpital principal de Dakar, de Grand Yoff et de Fann. Les problèmes sont essentiellement liés aux conditions d’accueil des patients, au manque de lits, d’urgentistes, de formation du personnel. Le retard dans la prise en charge, l’accroissement des patients, l’absence de coordination, les longs délais d’attente pour accéder aux soins sont d’autres maux exposés par les présentateurs.
Ces derniers n’ont pas non plus occulté le manque de confort, la surcharge de travail, l’absence de protocole, l’insuffisance du matériel, de produits consommables, le manque d’isoloirs dans les chambres pour assurer la confidentialité des patients. Pour ne citer que ces goulots d’étranglement qui sapent la prise en correcte des urgences médicales dans les structures sanitaires sénégalaises. Ces problèmes, de l’avis des présentateurs, sont source de nombreuses plaintes. C’est pourquoi des pistes de solutions ont été esquissées. Il est ainsi question d’organiser la chaine de prise en charge pour une meilleure gestion des urgences, d’assurer une coordination adéquate avec les structures d’accueil, de bien choisir la structure adaptée en amont. Ainsi, pour le Pr Mamadou Diarra Bèye du Samu national, la régulation médicale est l’étape première de l’organisation de la gestion des urgences et des catastrophes.
Aussi, les présentateurs ont plaidé l’amélioration de l’accueil des patients dans les hôpitaux, le rehaussement du plateau technique médical, la formation du public en secours de base, la mutualisation et l’interconnexion entre les différents services. Mieux, ils demandent l’amélioration de la qualité des soins, la formation du personnel en soins d’urgence, une meilleure communication entre les différents acteurs intervenant dans la prise en charge des urgences médicales. Bref, une très bonne coordination.
Au sujet de la caution qui constitue un frein pour la plupart des patients démunis, le chef du service des urgences de l’Hôpital principal, le Pr Ababacar Khalifa Wade, a estimé que l’idéal, c’est que les patients soient pris en charge immédiatement et qu’ils soient accompagnés.
« Il faut que le personnel de santé accueille bien les patients, les oriente. Dès qu’un patient vient en détresse vitale, il faut s’occuper de la détresse d’abord », a-t-il préconisé.
Amadou DIOP
2 Commentaires
Anonyme
En Décembre, 2015 (10:37 AM)Structure propre, organisée avec un personnel brillant et bien formé.
Le CHU a tous les honneurs alors que son personnel est le plus clair du temps dans les cliniques et cabinets alentours. Pourtant C'est eux qui méritent les décorations du Président !
Quel pays !!!
Anonyme
En Décembre, 2015 (13:45 PM)Participer à la Discussion