Les résultats de l’étude de l’ANDS ont montré que 35,2% des personnes mariées vivent en union polygame. Cette pratique est constatée chez de nombreuses femmes qui ont un niveau intellectuel élevé. Au niveau des régions, c’est Louga qui compte le plus de mariages polygames (40,7%).
35,2% des personnes mariées au Sénégalais sont des polygames. L’âge moyen à la polygamie est de 43,9 ans avec une entrée plus précoce des femmes (40,4 ans) que des hommes (52,9 ans). Cet écart, selon les experts de l’ANDS, témoigne de la différence d’âge entre les conjoints. En outre, on constate que la polygamie est relativement plus répandue en milieu rural avec 39,8% contre 29,1% en milieu urbain. Ainsi, elle concerne 23,1% des hommes et 48,6% des femmes en milieu rural, contre respectivement 18,3% et 37,8% en milieu urbain. A signaler aussi que, quels que soient le milieu de résidence et le sexe, la polygamie a diminué par rapport à 2002 où le niveau était de 38,1%.
La répartition de la population mariée, selon le nombre d’épouses et le rang du mariage, a révélé que, quel que soit le sexe, les monogames sont plus nombreux que les polygames (77% chez les hommes et 56% chez les femmes). Les polygames de rang 2 sont plus nombreux que ceux du rang 3 et 4 ou plus. En effet, 18,3% des hommes et 25,2% des femmes mariées vivent la polygamie de rang 2. On note une faible proportion de personnes présentes au quatrième rang ou plus. Ainsi, le pays compte 18,3% de polygames à 2 épouses, 3,4% de polygames à 3 épouses, 1,1% de polygames à 4 épouses, et 0,3% de polygames à 5 épouses et plus. La polygamie de rang 2 est plus fréquente à 70-74 ans (30,3%), alors que celles des rangs 3 et 4 le sont à des âges beaucoup plus avancés.
Les enquêtes de l’ANDS montrent aussi que contrairement aux hommes, la monogamie chez les femmes diminue avec l’âge, témoignant de l’intensité de la polygamie. L’analyse du poids de la polygamie parmi les unions, selon la région de résidence, révèle que le phénomène est plus fréquent, quel que soit le sexe, à Kaffrine (48,1%), Sédhiou (44,3%), Kédougou (43,4%), Diourbel (42,9%), Kolda (41,9%), Kaolack (41,5%), Louga (40,7%) et Tambacounda (37,3%) où on enregistre des pourcentages qui dépassent celui du niveau national qui est de 35,2%. La région de Dakar compte moins de personnes sous le régime de la polygamie (26,4%), du fait, certainement, des contraintes socio-économiques qui influent sur les décisions matrimoniales.
Le dernier recensement montre aussi que la polygamie diminue avec le niveau d’instruction, variant entre 39,7% chez les non-instruits et 17,1% chez ceux qui ont atteint le niveau supérieur. Elle concerne 27,4% des personnes ayant le niveau élémentaire, 24,6% de celles qui ont le niveau moyen et 21,4% pour le secondaire. Plus surprenant, les résultats révèlent qu’elle touche 24,1% des femmes intellectuelles, dans une société où le mariage est très valorisé. Les hommes intellectuels polygames sont évalués 13,9%.
20 Commentaires
Anonyme
En Octobre, 2015 (07:03 AM)Anonyme
En Octobre, 2015 (07:08 AM)mais pas d'histoires ou queurelles...
la polygamie a réellement diminué le célibat de bcp bcp bcp de femmes.
attention aux hommes, vous devez aussi etre juste envers vos epouses.
attention aux dames, pas d'histoire ou de jalousie qui ne serent à rien.
généralement, les dames dans la polygamie deviennent amies avec l'age.
c'est drole.
Anonyme
En Octobre, 2015 (08:10 AM)Anonyme
En Octobre, 2015 (08:14 AM)Anonyme
En Octobre, 2015 (08:48 AM)Anonyme
En Octobre, 2015 (10:12 AM)La Vérité
En Octobre, 2015 (10:34 AM)Anonyme
En Octobre, 2015 (11:15 AM)LES FRANÇAIS BÂTARDS COTISENT ET PARTAGE AVEC DES SÉNÉGALAIS VENUS BÉNÉFICIER DE LEUR BIEN .
Et les gordjiggen au SÉNÉGAL sont issus de parents mariés et les femmes sénégalaises qui sont des mamans isolés nourrissent leur enfant avec un père grâce à l argent des bâtards français alors qui est mieux : bâtards français ou immigrés isolés ?????
Réfléchir avant de parler kougnou khass dagako dieuffer .
Anonyme
En Octobre, 2015 (12:30 PM)Anonyme
En Octobre, 2015 (12:45 PM)Plutôt les diekk ou femmes divorcées ou jeunes filles sans éducation de base religieuse et de la mère .
Celle qui se satisfait de la décision du BON DIEU ne feront pas de maraboutage qui détruit mais des prières et si la première épouse était en mieux elle suivra les principes du mariage MOUGN AK SOUTOURA .
Anonyme
En Octobre, 2015 (13:39 PM)Batards
En Octobre, 2015 (14:57 PM)Anonyme
En Octobre, 2015 (16:00 PM)Les français dougnou doule et se renier pour vivre au Sénégal et y bénéficier des aides sociales ni boukhaneter par tous les combines pour avoir des papiers .
La plupart des sénégalaises des mamans isolées en France pour nourrir avec l argent des pères français en touchant les aides et se débarrasser du père .
Anonyme
En Octobre, 2015 (18:33 PM)Lebou
En Octobre, 2015 (01:06 AM)Anonyme
En Octobre, 2015 (09:55 AM)Anonyme
En Octobre, 2015 (10:07 AM)J'ai constaté que que le taux est élevé dans les régions les plus pauvres du pays
Vérité
En Octobre, 2015 (12:35 PM)Watt
En Octobre, 2015 (13:03 PM)Vous n'avez raconté que des bétises pour faire plaisir à je ne sais qui ?
Anonyme
En Octobre, 2015 (11:02 AM)-Encourager la polygamie avec chaque épouse un toit une condition pour tout homme
-le mariage des jeunes: garçon 25ans et fille 18ans
-limitation des naissances 2enfants par femme
-légaliser l'avortement médicalisé
-inclure l'Economie Familiale et Sociale de la 6ème secondaire jusqu'à terminale
-allouer des allocations familiales
-valoriser l'éducation préscolaire, inclus les garderies d'enfants
-plafonner les dotes de mariage
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