Le meurtre de deux employés de la pharmacie de Yélitaré à Ndioum, le weekend dernier, est l’arbre qui cache la forêt d’agressions dont sont victimes les professionnels du secteur. En effet, selon Fatou Ndiaye Dème, présidente des pharmaciens du privé, 50 officines ont été cambriolées depuis 2005. Ces attaques ont entrainé des « pertes en vies humaines » comme à Ndioum.
Si les pharmacies sont ainsi ciblées, c’est qu’il y a un marché parallèle qui rivalise avec celui tenu par les professionnels du secteur. « Les pharmacies sont ciblées, pillées pour entretenir des réseaux obscurs de vente illicite de médicaments, dénonce Fatou Ndiaye Dème. Nous appelons encore une fois l’État à prendre ses responsabilités pour combattre ce marché illicite du médicament, un fléau pour la santé des populations et dont les points de vente sont connus de tous : Keur Serigne Bi, Touba, Diaobé, marché de Thiaroye. »
Pour se faire entendre, les pharmaciens vont tenir un sit-in ce vendredi devant le ministère de la Santé et de l’Action sociale et au niveau des gouvernances à l’intérieur du pays. Leurs officines resteront fermées durant ce mouvement et ils ont décidé de suspendre les gardes « jusqu’à nouvel ordre ».
6 Commentaires
Senenmut
En Novembre, 2016 (10:04 AM)Re-senenmut
En Novembre, 2016 (10:54 AM)Anonyme Zep
En Novembre, 2016 (11:04 AM)Anonyme
En Novembre, 2016 (11:30 AM)Par ailleurs je me demande pourquoi le pharmacien n'était pas présent dans sa pharmacie en ce moment de garde. Il est temps aussi que les pharmaciens se présentent dans leurs pharmacies
Anonyme
En Novembre, 2016 (15:14 PM)Anonyme
En Novembre, 2016 (17:31 PM)Participer à la Discussion