La Fadec, une fédération qui regroupe des associations de développement communautaire issues d’une vingtaine de communes réparties dans les régions de Thiès, Louga et Diourbel, a signé, ce 8 mars à Mékhé, une convention, un fonds de garantie de 20 millions Cfa au profit des femmes du Cayor. En effet, le 8 mars qui célèbre la journée internationale dédiée à la femme, a servi de prétexte au maire de Mérina Ndakhar, Aymérou Gning, par ailleurs président des maires du Cayor, de signer avec la Fadec, une convention en vue d’un financement de 100 millions de FCfa destinés aux activités des femmes de cette localité.
Objectif : contribuer à l’amélioration des conditions de vie des femmes et leur faciliter l’accès aux financements.
«100 millions, c’est une goutte d’eau dans les besoins»
«Nous avons échangé longuement pour voir quelles sont les difficultés mais aussi et surtout les solutions et le soutien permanent que devons apporter aux femmes. Nous avons pu faire un diagnostic complet de la situation. Déjà, il y a un début de solution. Nous avons pu mobiliser, grâce à un fonds de garantie qui a été mis en place, 20 millions. Nous avons pu mobiliser des crédits de 100 millions qui seront destinés à toutes les femmes du Cayor», a soutenu le maire de la commune de Mérina Ndakhar, face à la presse.
Dans le cadre de l’entrepreneuriat féminin, poursuit-il, ces fonds permettront aux femmes «de travailler, de pouvoir créer de la richesse, de pouvoir retrouver la dignité parce que la première des dignités, c’est de pouvoir subvenir à ses besoins. 100 millions, minimise-t-il, c’est une goutte d’eau dans les besoins». Des besoins qui ne sont pas que pécuniaires. D’où la nécessité mettre à contribution d’autres partenaires à travers l’initiative privée. Des financements vivement accueillis par les femmes de la Fadec qui s’activent dans plusieurs domaines, les activités agricoles notamment, le maraîchage, la multiplication des semences, l’artisanat, énumère, Mansour Ndoye, chargé des relations extérieures de la Fadec.
«Difficultés pour disposer de semences de base»
«Avec la Fadec, on a montré que la zone continentale des Niayes peut constituer un grenier du maraîchage. Dans 30 à 40 villages, le maraîchage reste la principale activité surtout chez les femmes», confie-t-il, non sans dénoncer le déficit d’appui et d’assistance du gouvernement, de l’Etat, vis-à-vis de ces organisations paysannes.
Le bureau de coordination des organisations paysannes basé au niveau du ministère de l’Agriculture, n’est pas très ressenti par la Fadec, regrette Mansour Ndoye. Il évoque «d’énormes difficultés pour disposer de semences de base. Cette année, nous n’avons obtenu que 100 kg sur une demande de prêt de base de 500 kilos», fait-il constater. De l’avis d’Aymérou Gning, Fadec Cadior est un réceptacle qui pourra recueillir ces fonds, les démultiplier».
«Des crédits revolving qui visent le maximum de femmes, et qui vont se reconstituer avec les remboursements», a soutenu le président des maires du Cayor et parrain de la célébration de ce 8 mars à Mékhé,
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Anonyme
En Mars, 2017 (09:07 AM)Participer à la Discussion