Construit il y a plus de trente ans par le défunt milliardaire, le Palais Djily Mbaye est la plus grande attraction à Louga. L'Observateur est allé à la découverte de ce joyau qui se meurt sous le poids des années.
C'est une matinée de rencard avec le luxe. Le lucre aussi. Huit heures du matin dans le paisible quartier Bagdad, commune de Louga, à 203 kilomètres de Dakar. Le soleil est déjà debout, mais le coin dort encore. La fraîcheur matinale ne s'est pas tout à fait estompée. Sur le long des deux routes qui traversent ce cossu repaire lougatois, se dresse une bâtisse imposante au carrelage beige marbré. Plantée à droite de la route nationale, en plein cœur de la rue «Sans soleil», sa façade s'étend sur plus de trois cents mètres. Bienvenu au Palais du défunt milliardaire Djily Mbaye.
«Des meubles Louis XIV et Louis XVI»
En cette frisquette matinée lougatoise, la porte principale est grandement ouverte pour les besoins d'un récital de Coran. Mais, il faut passer par un bâtiment de plus de trois mètres de hauteur pour pénétrer à l'intérieur du Palais qui s'ouvre sur une route goudronnée tenaillée à gauche par les deux chambres qui font office de salle d'attente et à droite, par le poste de garde. Cinquante mètres plus loin, se dresse le portail du Palais qui offre un décor d'Orient avec ses palmiers plantés de part et d'autre comme pour accueillir les visiteurs. L’image renvoie à l'entrée du Palais présidentiel sénégalais. Dans les moindres détails, mais sans les gardes rouges. Et quelques mètres après la grille, il y a un bâtiment en marbre gris. «C'est le petit palais», explique notre guide. A droite, il y a une mosquée. Et à l'arrière de la mosquée : les mausolées de Djily Mbaye, de son frère Serigne Sam Mbaye et de sa femme Aminata Sourang.»
Un peu plus loin, trône une autre bâtisse trois fois plus grande, et toujours en marbre gris. C'est le grand palais qui se décline dans toute sa splendeur. Sa propreté. Pas un bout de papier qui traîne par terre avec son décor fait de fleurs, d'arbres verts. Le tout, dressant un tableau très agréable à voir. Avec ses jardins qui ceinturent les bâtiments. Le Palais s'étend sur des hectares de terre, et il n'est pas facile de le visiter en une journée. Même si ce bijou a perdu de sa candeur d'autrefois et même une partie de sa flore. «Il y avait une grande ferme avec des vaches qui viennent du Pakistan. Il y avait aussi un verger. Tous les fruits qu'on mangeait à Louga provenaient de ces vergers. Il y en avait un à l'entrée et un autre à l'intérieur. Ils produisaient des oranges très sucrées, des papayes, des bananes, des mangues... Il y avait tous les fruits. Et on achetait les fruits à 200 francs Cfa le kilogramme pour récompenser ceux qui s'occupaient de ces vergers», explique Youssou Mbargane Mbaye, 1er vice président du réseau des communicateurs traditionnels. Et le témoin de l'apogée du palais d'ajouter : «Pour que tous ces fruits puissent pousser à Louga, il fallait un micro climat dans le Palais. En plus de tout cela, il y avait deux restaurants. Un grand, pour les grandes soirées, et un plus petit. Et enfin une grande piscine. Pour ce qui est de l'intérieur du Palais réservé aux invités de marque et autres présidents, le décor est hors norme.»
Rien que dans le grand palais qui fait cinq étages, il a un bon nombre de chambres, de salons, d'appartements avec des meubles de l'époque de Louis XIV ou Louis XVI, des tapis persans, des tableaux. Mais les attractions, ce sont les grandes photos de Serigne Touba et de Serigne Cheikh Gaindé Fatma qui était un grand ami de feu Djily Mbaye. Mais tout ce luxe souffre aujourd'hui d'un manque d'entretien.
«L'entretien pose problème»
Domaine qui fait presque le tour du stade Demba Diop de Dakar, le Palais de feu Djily Mbaye est un vaste domaine qui nécessite un budget d'entretien et un personnel conséquent. Or, depuis la disparition de son propriétaire, le Palais Djily Mbaye s'emble être laissé à lui-même. Avec les années, le plus beau «bijou» lou¬gatois a même perdu de son éclat. De l'extérieur, on constate plus facilement les affres du temps, la vétusté de ce qui fut et est encore le plus grand symbole de la ville de Louga : certaines fenêtres, jadis en verre, sont aujourd'hui (re)faites en planches de contreplaquées.
Construit en 1975 pour un coût global d'environ «5 milliards FCFA», selon le communicateur traditionnel, Youssou Mbargane, le petit palais a servi, pendant 5 ans, de logis au grand milliardaire qui, en 1980, a entamé la construction du grand palais au prix fort de 11 milliards de FCFA. «Pour la réalisation de ce chef d'œuvre, Djily Mbaye avait fait venir de grands entrepreneurs sénégalais à Louga. Mais pour toute la décoration, ce sont des Marocains qui s'enfermaient pour travailler, car ils ne voulaient pas que les Sénégalais voient comment ils travaillaient. Mais, très perspicaces, les Sénégalais sont parvenus à savoir comment ils travaillaient», explique Youssou Mbargane. L'objectif du visionnaire Djily Mbaye, toujours selon le communicateur traditionnel, «c'était de faire en sorte que les émirs du Golf viennent passer leurs vacances à Louga. Et il avait estimé le gain du séjour d'un émir à Louga à 600 millions de FCFA pour la ville, à l'époque. Et il voulait les faire venir par intermittence».
Milliardaire au grand flair de businessman, feu Djily Mbaye qui était très porté sur la religion islamique et, surtout, sur les enseignements de Serigne Touba, n'avait pas construit son somptueux grand palais, comme le soutient la chronique, pour du tape-à-l’œil. Bien au contraire. Il voulait, à travers cette somptueuse infrastructure, participer au développement de sa ville et de son pays. «C'est le Sénégal qui est mon pays préféré dans le monde au Sénégal, c'est Louga l'endroit que j'aime le plus», aimait-il à répéter à ses interlocuteurs. Djily Mbaye voulait faire de Louga le poumon économique du Sénégal. Ville centre de par sa position géographique, il voulait que Louga soit à la croisé des chemins économiques et le carrefour du business sénégalais. «Pour cela, Djily (Mbaye) avait un projet de construction de l'autoroute Louga-Saint-Louis, l'internationalisation de l'aéroport de Saint-Louis, la construction d'un terrain de Golf à Louga et le goudronnage de la route Louga-Potou pour l'accès à la mer », se souvient le vice-président du réseau des communicateurs traditionnels de Louga. Et Youssou Mbargane d'ajouter : «Il voulait même que le premier sommet de l'Organisation de la conférence islamique (Oci) (en 1991) se tienne à Louga. Ils ont évoqué à l'époque des problèmes de sécurité. Alors que le roi Hassane II du Maroc avait promis de lui offrir 40 villas présidentielles. Mais le sommet de l'Oci s'est tenu à Dakar.»
«Le palais des Présidents»
Aujourd'hui, malgré sa vétusté naissante, le Palais Djily Mbaye garde encore tout son luxe et ravit même la vedette aux hôtels, auberges et campement lougatois. Toutes les autorités, ou presque, qui séjournent à Louga, passent la nuit au Palais. Et cela, depuis toujours. Youssou Mbargane : «Les Présidents Abdou Diouf (Sénégal), Houphouët-Boigny (Côte d’Ivoire), Mobutu Sese Seko (Zaïre, nouvelle Rdc), Oumar Bongo (Gabon), à qui il parlait au téléphone chaque jour que Dieu fait, de même que le Roi Fahd Ben Abdelaziz d'Arabie Saoudite, chacun de ses illustres personnalités y avait sa suite spéciale. Ce qui faisait dire à certains que le Palais Djily Mbaye était le palais des présidents.»
Malgré toute sa puissance économique et son riche carnet d'adresse, le milliardaire Djily Mbaye aimait se faire petit. Il passait inaperçu dans son vaste et luxueux domaine où il vivait avec ses (2) épouses, à l'exception de la première, Aminata Sourang, femme vertueuse, qui avait tenu à vivre avec sa mère à la maison familiale. «Et les jours de Maouloud (Gamou), tous les Sénégalais ralliaient Louga pour bénéficier de ses grâces. Parce que le lendemain matin, il se mettait dans un box au palais où il distribuait de l'argent pendant deux jours à un millier de personnes qui faisaient la queue sur presque un kilomètre», explique un témoin trouvé dans le palais. «Djily Mbaye était un phénomène de la nature que Dieu avait doté d'un savoir-faire et d'un savoir-être, de tout ce qu'un homme de Dieu devait avoir. En plus de cela, il y avait sa fortune, qu'il utilisait pour aider les gens», ajoute Mbargane. Jusqu'à sa mort à 64 ans en 1991, le sage de Louga n'a jamais pris le melon. La politique, peu pour lui. «Il n'avait pas l'ambition d'être maire de Louga, encore moins de Président du Sénégal. Il est devenu riche un peu avant 40 ans. Il a été tailleur, vendeur de montre, marchand ambulant à Conakry puis à Dakar. Il pouvait prédire l'avenir. Certaines personnes qui ont eu à vivre avec lui soutiennent que Djily n'était pas une personne ordinaire.» Et son somptueux palais de Louga en est la preuve vivante.
SOURCE : L’OBS LATIR MANE (Envoyé spécial à Louga)
Credit photo : Serigne Cheikh Mbaye , Richard in FC, autres
«Des meubles Louis XIV et Louis XVI»
En cette frisquette matinée lougatoise, la porte principale est grandement ouverte pour les besoins d'un récital de Coran. Mais, il faut passer par un bâtiment de plus de trois mètres de hauteur pour pénétrer à l'intérieur du Palais qui s'ouvre sur une route goudronnée tenaillée à gauche par les deux chambres qui font office de salle d'attente et à droite, par le poste de garde. Cinquante mètres plus loin, se dresse le portail du Palais qui offre un décor d'Orient avec ses palmiers plantés de part et d'autre comme pour accueillir les visiteurs. L’image renvoie à l'entrée du Palais présidentiel sénégalais. Dans les moindres détails, mais sans les gardes rouges. Et quelques mètres après la grille, il y a un bâtiment en marbre gris. «C'est le petit palais», explique notre guide. A droite, il y a une mosquée. Et à l'arrière de la mosquée : les mausolées de Djily Mbaye, de son frère Serigne Sam Mbaye et de sa femme Aminata Sourang.»
Un peu plus loin, trône une autre bâtisse trois fois plus grande, et toujours en marbre gris. C'est le grand palais qui se décline dans toute sa splendeur. Sa propreté. Pas un bout de papier qui traîne par terre avec son décor fait de fleurs, d'arbres verts. Le tout, dressant un tableau très agréable à voir. Avec ses jardins qui ceinturent les bâtiments. Le Palais s'étend sur des hectares de terre, et il n'est pas facile de le visiter en une journée. Même si ce bijou a perdu de sa candeur d'autrefois et même une partie de sa flore. «Il y avait une grande ferme avec des vaches qui viennent du Pakistan. Il y avait aussi un verger. Tous les fruits qu'on mangeait à Louga provenaient de ces vergers. Il y en avait un à l'entrée et un autre à l'intérieur. Ils produisaient des oranges très sucrées, des papayes, des bananes, des mangues... Il y avait tous les fruits. Et on achetait les fruits à 200 francs Cfa le kilogramme pour récompenser ceux qui s'occupaient de ces vergers», explique Youssou Mbargane Mbaye, 1er vice président du réseau des communicateurs traditionnels. Et le témoin de l'apogée du palais d'ajouter : «Pour que tous ces fruits puissent pousser à Louga, il fallait un micro climat dans le Palais. En plus de tout cela, il y avait deux restaurants. Un grand, pour les grandes soirées, et un plus petit. Et enfin une grande piscine. Pour ce qui est de l'intérieur du Palais réservé aux invités de marque et autres présidents, le décor est hors norme.»
Rien que dans le grand palais qui fait cinq étages, il a un bon nombre de chambres, de salons, d'appartements avec des meubles de l'époque de Louis XIV ou Louis XVI, des tapis persans, des tableaux. Mais les attractions, ce sont les grandes photos de Serigne Touba et de Serigne Cheikh Gaindé Fatma qui était un grand ami de feu Djily Mbaye. Mais tout ce luxe souffre aujourd'hui d'un manque d'entretien.
«L'entretien pose problème»
Domaine qui fait presque le tour du stade Demba Diop de Dakar, le Palais de feu Djily Mbaye est un vaste domaine qui nécessite un budget d'entretien et un personnel conséquent. Or, depuis la disparition de son propriétaire, le Palais Djily Mbaye s'emble être laissé à lui-même. Avec les années, le plus beau «bijou» lou¬gatois a même perdu de son éclat. De l'extérieur, on constate plus facilement les affres du temps, la vétusté de ce qui fut et est encore le plus grand symbole de la ville de Louga : certaines fenêtres, jadis en verre, sont aujourd'hui (re)faites en planches de contreplaquées.
Construit en 1975 pour un coût global d'environ «5 milliards FCFA», selon le communicateur traditionnel, Youssou Mbargane, le petit palais a servi, pendant 5 ans, de logis au grand milliardaire qui, en 1980, a entamé la construction du grand palais au prix fort de 11 milliards de FCFA. «Pour la réalisation de ce chef d'œuvre, Djily Mbaye avait fait venir de grands entrepreneurs sénégalais à Louga. Mais pour toute la décoration, ce sont des Marocains qui s'enfermaient pour travailler, car ils ne voulaient pas que les Sénégalais voient comment ils travaillaient. Mais, très perspicaces, les Sénégalais sont parvenus à savoir comment ils travaillaient», explique Youssou Mbargane. L'objectif du visionnaire Djily Mbaye, toujours selon le communicateur traditionnel, «c'était de faire en sorte que les émirs du Golf viennent passer leurs vacances à Louga. Et il avait estimé le gain du séjour d'un émir à Louga à 600 millions de FCFA pour la ville, à l'époque. Et il voulait les faire venir par intermittence».
Milliardaire au grand flair de businessman, feu Djily Mbaye qui était très porté sur la religion islamique et, surtout, sur les enseignements de Serigne Touba, n'avait pas construit son somptueux grand palais, comme le soutient la chronique, pour du tape-à-l’œil. Bien au contraire. Il voulait, à travers cette somptueuse infrastructure, participer au développement de sa ville et de son pays. «C'est le Sénégal qui est mon pays préféré dans le monde au Sénégal, c'est Louga l'endroit que j'aime le plus», aimait-il à répéter à ses interlocuteurs. Djily Mbaye voulait faire de Louga le poumon économique du Sénégal. Ville centre de par sa position géographique, il voulait que Louga soit à la croisé des chemins économiques et le carrefour du business sénégalais. «Pour cela, Djily (Mbaye) avait un projet de construction de l'autoroute Louga-Saint-Louis, l'internationalisation de l'aéroport de Saint-Louis, la construction d'un terrain de Golf à Louga et le goudronnage de la route Louga-Potou pour l'accès à la mer », se souvient le vice-président du réseau des communicateurs traditionnels de Louga. Et Youssou Mbargane d'ajouter : «Il voulait même que le premier sommet de l'Organisation de la conférence islamique (Oci) (en 1991) se tienne à Louga. Ils ont évoqué à l'époque des problèmes de sécurité. Alors que le roi Hassane II du Maroc avait promis de lui offrir 40 villas présidentielles. Mais le sommet de l'Oci s'est tenu à Dakar.»
«Le palais des Présidents»
Aujourd'hui, malgré sa vétusté naissante, le Palais Djily Mbaye garde encore tout son luxe et ravit même la vedette aux hôtels, auberges et campement lougatois. Toutes les autorités, ou presque, qui séjournent à Louga, passent la nuit au Palais. Et cela, depuis toujours. Youssou Mbargane : «Les Présidents Abdou Diouf (Sénégal), Houphouët-Boigny (Côte d’Ivoire), Mobutu Sese Seko (Zaïre, nouvelle Rdc), Oumar Bongo (Gabon), à qui il parlait au téléphone chaque jour que Dieu fait, de même que le Roi Fahd Ben Abdelaziz d'Arabie Saoudite, chacun de ses illustres personnalités y avait sa suite spéciale. Ce qui faisait dire à certains que le Palais Djily Mbaye était le palais des présidents.»
Malgré toute sa puissance économique et son riche carnet d'adresse, le milliardaire Djily Mbaye aimait se faire petit. Il passait inaperçu dans son vaste et luxueux domaine où il vivait avec ses (2) épouses, à l'exception de la première, Aminata Sourang, femme vertueuse, qui avait tenu à vivre avec sa mère à la maison familiale. «Et les jours de Maouloud (Gamou), tous les Sénégalais ralliaient Louga pour bénéficier de ses grâces. Parce que le lendemain matin, il se mettait dans un box au palais où il distribuait de l'argent pendant deux jours à un millier de personnes qui faisaient la queue sur presque un kilomètre», explique un témoin trouvé dans le palais. «Djily Mbaye était un phénomène de la nature que Dieu avait doté d'un savoir-faire et d'un savoir-être, de tout ce qu'un homme de Dieu devait avoir. En plus de cela, il y avait sa fortune, qu'il utilisait pour aider les gens», ajoute Mbargane. Jusqu'à sa mort à 64 ans en 1991, le sage de Louga n'a jamais pris le melon. La politique, peu pour lui. «Il n'avait pas l'ambition d'être maire de Louga, encore moins de Président du Sénégal. Il est devenu riche un peu avant 40 ans. Il a été tailleur, vendeur de montre, marchand ambulant à Conakry puis à Dakar. Il pouvait prédire l'avenir. Certaines personnes qui ont eu à vivre avec lui soutiennent que Djily n'était pas une personne ordinaire.» Et son somptueux palais de Louga en est la preuve vivante.
SOURCE : L’OBS LATIR MANE (Envoyé spécial à Louga)
Credit photo : Serigne Cheikh Mbaye , Richard in FC, autres
53 Commentaires
Oko
En Septembre, 2011 (11:40 AM)Jl
En Septembre, 2011 (11:47 AM)Faye Bor
En Septembre, 2011 (11:51 AM)Vif.sn
En Septembre, 2011 (11:52 AM)50 ans après son indépendance, le Sénégal offre aux yeux du monde une image peu reluisante : exclusion sociale, mal gouvernance, perte de valeurs, culte de la personnalité, culture de l’incompétence pour ne citer que ceux-là!
Face à cette situation, un groupe de personnes a trouvé impérieuse la nécessité d’apporter sa modeste contribution à la reconstruction nationale. Cette reconstruction nationale dont le fondement repose sur un retour aux valeurs cardinales telles que l’amour du travail bien fait, la droiture, l’honnêteté, la tolérance, l’ouverture, la citoyenneté, la culture de l’excellence en tout temps et en tout lieu, permettra de fédérer personnes âgées, adultes jeunes et moins jeunes autour d’un même idéal: le Développement économique et durable de notre cher nation!
Pour ce faire, les Volontaires d’Ibrahima Fall (VIF) s’appuient sur un mentor bénéficiant d’une crédibilité au sein de la Communauté Internationale et possédant un portefeuille relationnel enviable pour incarner ces valeurs républicaines.
Le choix en la personne de Ibrahima Fall nous semble la plus indiquée pour répondre aux aspirations de tous les sénégalais!
facebook.com/groups/232464023466434/
Ensemble envoyons les politiciens professionnels et marchand d'illusion à la retraite anticipée
Sans
En Septembre, 2011 (11:53 AM)Ali
En Septembre, 2011 (11:55 AM)seydina mouhamed psl
allahou akbar
seydina mouhamed psl
allahou akbar
seydina mouhamed psl
Ml
En Septembre, 2011 (11:56 AM)Louway
En Septembre, 2011 (11:57 AM)Un homme qui inspire le courage et la peur du seigneur.
Le respect que le roi Fahd lui vouait etai exceptionnel, son amitie avec Gainde Fatma Cheikh Mbacke etait exclusive et scelle dans les secret divins.
El Hadji Djily Mbaye avait un seul attribut: Donner aux autres.La residence de camberene donne a l'etat du Senegal. L'HJotel Meridien President le bijoux Senegalais est de son euvre.Il etait le pionier du taxtile Senegalais,
Il a enrichit bcp d'africains et creer bcp de societes employant des milliers de personnes.
Que Dieu lui accorden une place privilegiee au Paradis,
Ah Bon
En Septembre, 2011 (12:02 PM)Reply_author
En Août, 2022 (20:28 PM)Patisco
En Septembre, 2011 (12:06 PM)Voila un sénégalais qui a toujours participer au développement de son pays , il a beaucoup investi
Vive Djily Mbaye, chapeau au président wade et ses alliés 75% au premier tour
Ndiaganiao
En Septembre, 2011 (12:07 PM)Vive wade et ses alliés 75% au premier tour
Aicha22
En Septembre, 2011 (12:13 PM)Bossoudiambour Sese Seko
En Septembre, 2011 (12:19 PM)Aicha Et Voila Voici La Repons
En Septembre, 2011 (12:35 PM)Louga
En Septembre, 2011 (12:46 PM)From Lg
En Septembre, 2011 (12:46 PM)Deug
En Septembre, 2011 (13:01 PM)J'aime Serigne Sam Mbaye
En Septembre, 2011 (13:07 PM)Sâm Mbaye = le plus grand savant('âlim) (au sénégal)de son époque,et jusuq'à présent ces K7 ne cessent de guider bcp de gens dans le droit chemin(sirâtul moustaqîm).Qu'Allah le récompense pour ce qu'il a consacré tout sa vie durant dans la vulgarisation des sciences de l'islam(âmin).Ses conférences qu'il a fait ne cessent de faire aimer Allah(Twt) et Son Prophéte(Sws),d'avoir peur de Lui et motivent de plus en plus celui qui l'écoute.
Les Sans Voix
En Septembre, 2011 (13:18 PM)Elh djily pouvait ne pas aider louga et beaucoup de senegalais mais c'etait sa mission sur terre.Que dieu l'accueille dans son paradis eternel.Je suis natif de Louga, si aujourd'hui certains milliardaires senegalais avaient une petite pensée à leurs villages ou leurs villes,cela nous avancera dans notre developpement et marquera leurs empreintes à jamais sur cette terre.Souvenez vous de bourba djoloff, à son époque les puits qu'il a creusait.Moral,essayons toujours d'etre positif.
Sow
En Septembre, 2011 (13:25 PM)C'est la suivante:pourquoi vous ne faites aucun effort pour faire plus connaître les gens (càd,autres que Mourides) Serigne Sâm Mbaye?en érivant des articles avec Vidéo(conférences) qu'il avait fait et l'envoyer à SENEWEB pour qu'il le mette.La commémoration de la mort de S. Sâm qui vous faites tous les ans,vous devez le rendre plus plus,càd:diffusion aux différentes télévison sénégalaise....Vous devez fournir bcp plus d'effort afin que les gens écoutent S. Sâm Mbaye.Ces causeries sont inédites.Je n'ai jamais jamais connu une conférencier plus éloquant,savant,intelligeant,instruit,sage,cultivé,perspicace,éduqué...que lui (S. Sâm Mbaye).Ses propos rentrent directs dans le coeur de celui qui l'écoute,ce qui lui motive dans l'amour de Dieu(Twt) et Son Prophéte(Sws),Le craindre,et l'incite à la pratique de l'islam.
Qu'Allah(Twt) agrée ses oeuvres,et l'élève au plus haut degré des Awliyyâ-Allah(Twt) .
Sow!
Ma Ko Wax
En Septembre, 2011 (13:47 PM)Dokh Di Dé
En Septembre, 2011 (13:49 PM)Dobéra
En Septembre, 2011 (13:49 PM)Seck
En Septembre, 2011 (13:53 PM)Cheikhantad
En Septembre, 2011 (13:55 PM)Les Sénégalais sont des soumis dans l'âme, des à-plat-ventristes: ils s'écrasent comme des larbins devant la fortune, et sont prêts à vendre père et mère pour quelques deniers.
Ce sont les marabouts qui les ont façonnés ainsi.
On vénère les milliardaires, on les applaudit des deux mains, on dit d'eux qu'ils sont généreux lorsqu'ils donnent des miettes.
Décidément le Sénégalais aiment cirer les pompes des riches.
Mentalité de sous-développé.
Le vrai développement, le véritable esprit d'entreprise, ce n'est pas ça. On peut admirer le mérite de ceux qui entreprennent et réussissent, mais seulement lorsque leur travail contribue au développement humain du pays.
On peut donc être vénérable et...pauvre.
Reply_author
En Août, 2022 (22:36 PM)Mbassou
En Septembre, 2011 (14:07 PM)Sam = érudit (peut etre)
Deug
En Septembre, 2011 (14:08 PM)Saly
En Septembre, 2011 (14:45 PM)Ibso
En Septembre, 2011 (15:30 PM)En Verite
En Septembre, 2011 (15:48 PM)Kham Lou Beuri
En Septembre, 2011 (15:52 PM)Gueum
En Septembre, 2011 (15:56 PM)Bibi
En Septembre, 2011 (15:57 PM)Alaji Dijily
En Septembre, 2011 (16:32 PM)Hi
En Septembre, 2011 (16:49 PM)Talla Sylla
En Septembre, 2011 (16:49 PM)En Verite
En Septembre, 2011 (16:49 PM)Doulnalist
En Septembre, 2011 (17:23 PM)Yaye Fall
En Septembre, 2011 (18:47 PM)Que Baye Djily et Serigne Sam reposent en paix.
Que Dieu nous pardonne à tous. Ku nékul si bu guudd bi rek, ya ngi si bu gatt bi.
Na niu maan du té raggal yalla.
Mareudieux
En Septembre, 2011 (19:17 PM)LISEZ ((L'ARGENT SALE)) UN LIVRE TRES INTERESSANT ET VOUS AUREZ L'INFORMATION SUR L'ARGENT DE NDIOUGA ET DJILY.
Babs
En Septembre, 2011 (19:51 PM)petite contribution
Mbaaye
En Septembre, 2011 (23:43 PM)Baye Fall Ndiguel
En Septembre, 2011 (02:38 AM)Okkkkkkkkkkkkkkkkkkkkk
En Septembre, 2011 (12:03 PM)Ams
En Septembre, 2011 (14:36 PM)Me disait on que Senghor Sédar à la fin de sa vie a totalement oublié la langue de molière mais bon que la terre lui soit légere
True!
En Septembre, 2011 (14:59 PM)Ola
En Septembre, 2011 (16:51 PM)Cetadire
En Septembre, 2011 (18:24 PM)REFLECHIS SUR CETTE PENSEE DE S MBAY DIAXATE
XARITT NITT GNI KENN MANOULEENA TAX GNOUY GEUREUM
TA KENN MANOULEENA TAX GNOUY GOREEDEEKA DIEUW
DA GNOUY LEKK SAY YEUF
DI WAX SAY AYYIB
DEFFALEENOU YIW REKK NGIR YALLA
DEFFALEENOU YIW REKK TAY NOPPI
KONE GNOU DIEUL SAW AYY
NGA DIEUL SEENOU YIW
BAAY DJILI MBAY YALLA NAKKO YALLA XARE ADJANA AK BEPP DIOULITT
Daouda Seye
En Septembre, 2011 (18:53 PM)Ci
En Septembre, 2011 (00:27 AM)Ahmad Dieng
En Juillet, 2014 (17:41 PM)Luc
En Avril, 2017 (22:07 PM)Je ne pense pas donc qu'il faille donner la moindre importance ou crédit à des intervenants du genre de : @ A bon - @ En vérité et autres qui ne sont que des minables .
Feu Djilly Mbaye fut un grand homme , pétri de foi , qui savait se montrer humble et resté à l'écoute de nombreuses et quelquefois impossibles sollicitations auxquelles il se signalait toujours présent et disponible pour faire ce qu'on attendait de lui.
Qu'il soit recompense? de sa foi et de ses actes de générosité !!! Amine!
Luc
En Février, 2019 (23:01 PM)El Hadji Djilly était un homme réputé pieux , d'une très grande dimension mais qui s'est cependant montré toujours simple , humble et d'un abord facile. Sa discrétion et générosité sont légendaires.
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