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Abdoul Aziz Kébé déplore les ’’injustices’’ faites à la femme sous le couvert de la religion

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Abdoul Aziz Kébé déplore les ’’injustices’’ faites à la femme sous le couvert de la religion

 Le professeur Abdoul Aziz Kébé a déploré, samedi, les ’’injustices’’ que la société inflige aux femmes sous le couvert de la religion et qui, en réalité, relèvent de la tradition. 

 
’’Nos sociétés ont un regard quelquefois déformé par les prismes de la tradition sur les femmes et sur leur statut et leur responsabilité et souvent, (c’est) un regard qui marginalise la femme dans beaucoup de secteurs’’, a-t-il dit. 
 
Le professeur Abdoul Aziz Kébé animait une conférence du Collectif des femmes du Lycée Malick Sy en collaboration avec les sympathisants de la place Tahrir et le Forum citoyen pour l’émergence. 
 
Il a présenté d’emblée sa communication sur le thème ’’Islam, femme et société’’, comme une ‘’provocation’’ à l’endroit de l’establishment, visant à ‘’déconstruire’’ des images que la société a de la femme.
 
Il s’agit, a-t-il poursuivi, d’un ‘’regard d’instrumentalisation de la femme au profit de l’homme, oubliant que l’homme et la femme (doivent avoir) une relation de complémentarité dans la dignité’’. 
 
Dans un contexte de ‘’regain de religiosité’’ et de ‘’réislamisation de la société’’, avec à la clef un appel au retour aux valeurs, ‘’tout le fardeau de la responsabilité de la dégénérescence de la société est mis sur le dos de la femme’’, a-t-il noté.
 
Toutes ces perceptions présentant la femme comme inférieure à l’homme, en droits, en moralité, entre autres, relèvent de la tradition, plutôt que de la religion, soutient-il.
 
’’La femme n’est pas inférieure à l’homme, elle est différente et la différence ne signifie pas l’inégalité’’, a-t-il souligné, ajoutant que ‘’la sexo-spécificité est plutôt une distinction qu’une discrimination’’.
 
’’Pour toutes les responsabilités de faire avancer la société, l’homme et la femme sont égaux’’, a-t-il souligné, évoquant plusieurs personnages féminins à des postes de responsabilité dans l’histoire de l’islam, dont Khadija, la première épouse du Prophète (PSL). 
 
Le degré de piété est le critère de classification des êtres humains en islam, et elle peut se retrouver aussi chez la femme. Pour lui, la dimension ontologique, - qui renvoie à l’être humain compte non tenu de sa religion, de sa race, de son sexe – est souvent occultée, et le Coran s’adresse à l’âme qui est ‘’asexuée’’.
 
L’universitaire a dit vouloir porter un ‘’regard interrogatif’’, à la lumière du Coran, sur le rôle que la société assigne à la femme dans les sphères de la quête de la connaissance, de la famille, de la production de richesses et du développement de la société.
 
Il a évoqué entre autres les ‘’injustices’’ liées au déni de la liberté de la femme de vaquer à ses occupations, de créer une entreprise, participer à la vie économique et politique, au mariage forcé.
 
S’y ajoutent le doigt accusateur pointé sur la femme comme responsable de la ‘’chute’’ de l’homme et de sa descente sur terre, ou encore de son ‘’incapacité à acquérir des stations psycho-spirituelles élevées’’.
 
’’Il y a des droits qui sont injustement spoliés aux femmes et je prends fait et cause pour la restitution de ces droits’’, a-t-il dit en marge de la rencontre. 
 
Pour le conférencier, ‘’les féministes portent un combat qui n’est pas mauvais, mais qui peut être biaisé’’.

Il ajoute : ’’Souvent, elles posent des questions par rapport à la religion qui ne nous font pas avancer ; (du genre) pourquoi la femme ne peut pas être imam, pourquoi l’homme a plus que la femme dans l’héritage’’. ’’En quoi l’imamat de la femme peut contribuer à son développement ?’’, s’est-il demandé. 
 
Il appelle à ‘’faire la part des choses’’ entre les ‘’questions marginales’’ et les ‘’questions essentielles’’. 
 
Les questions purement religieuses qui obéissent à des règles sont des questions d’ ‘’allégeance’’ que les musulmans ne doivent pas se laisser imposer par l’Occident, estime-t-il. ‘’Ce que Dieu dit, nous y croyons et c’est très fièrement que nous l’appliquons’’. 
 
’’Nous nous posons des questions essentielles qui ont une prise sur le développement de la société sur l’éducation de la femme, de la famille, du droit à participer à la vie politique, active administrative’’, a t-il ajouté.



15 Commentaires

  1. Auteur

    En Mai, 2019 (21:06 PM)
    D'accord sur le constat mais pas sur les causes du mal. L'histoire de l'Afrique occidentale avant l'arrivée de l'islam et la colonisation européenne fait état de la complémentarité entre hommes et femmes. Beaucoup de sociétés étaient matrilinéaires, ce qui conférait à la femme un rôle politique et social important. Donc ce n'était pas dans nos traditions de reléguer la femme au second plan.
  2. Auteur

    Safar

    En Mai, 2019 (21:18 PM)
    Ce professeur de mes bottes est un vrai fumier de la pire espèce.
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    Auteur

    Akhenaton

    En Mai, 2019 (22:18 PM)
    En tout cas des femmes guides religieux et califes existent au Sénégal même certains par pure hypocrisie choisissent d’enfouir leurs têtes devant la réalité. Il suffit juste de regarder du côté de Cheikh Abdoulaye Yakhine Diop (ra) à Thies.
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    Auteur

    Soundiata

    En Mai, 2019 (22:40 PM)
    C'est bien beau de vouloir mettre tout sur le dos de la tradition mais il ne faut pas oublier les religions musulmane et chrétienne qui considèrent la femme comme un accessoire de l'homme, et créée à partir d'une hanche d'homme (lol)
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    Auteur

    Thiedo

    En Mai, 2019 (23:11 PM)
    Ce professeur est un vrai fumiste car dans tous les pays musulmans le statut de la femme est peu enviable tournez le regard vers l'Arabie saoudite où règne un régime totalitaire.
    Auteur

    En Mai, 2019 (01:17 AM)
    Thiey senegal tu développes une idée et d’autres personnes au lieu de l’enrichir pour que ça soit bénéfique pour tous mais derrières leur clavier ils t’insultent les mêmes viendront vous saouler avec des on on et des il il

    C’est trop vrai qu’Il est beaucoup plus facile d’être dispensateur d’injures

    Gnioula taloule xamougnioula lidieuti wougnela gua top sen guinaw di wax lou niaw séne dere dossi dieulé d Daguay delou guinaw ni tate rek

    Quand la jalousie nous tient ????????????????

    ???????????????? vous êtes vraiment drôle



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    Auteur

    En Mai, 2019 (01:32 AM)
    Kebe est prétentieux et pas simple
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    Auteur

    En Mai, 2019 (01:33 AM)
    Archifaux les femmes africaines étaient respectées avant l’arrivée des religions. Faites des recherches
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    Auteur

    Il A Raison Et La Vérité Ne Fa

    En Mai, 2019 (02:44 AM)
    OUi c est tellement vrai, pourquoi les hommes ont le droit de épouse 4 fremmes ? C est injuste. Se devrait etre de meme pour les femmes.

    Il y as oublie de dire que l egoisme est aussi un facteur. Les hommes sont telement egoiste au Senegal.
    Auteur

    La Vérité

    En Mai, 2019 (05:17 AM)
    Aziz kebe est dominé par sa femme ce n'est pas une référence ,
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    Auteur

    Lala

    En Mai, 2019 (08:34 AM)
    si les femmes travaillent qui va s occuper de l education des enfants.est ce que la crise des vlaeur ne decoule pas de cela
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    Auteur

    En Mai, 2019 (08:36 AM)
    pourquoi la femme ne peut pas être imam? Bah la réponse est pour mon humble avis simple. Elle a parfois les règles et doit s'absenter de la mosquée pendant toute leur durée. Il est alors plus pratique d'avoir un homme imam. Sama xel lay wahé nak téguoma si téré. voila.
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    Auteur

    Rokhy

    En Mai, 2019 (13:07 PM)
    La question de l'heritage est une question essentielle, car dans l'Islam meme si il est dit que les hommes heritent des 2/3 ils ont l'obligation d'entretenir les femmes. Aujourd'hui rien de tout cela ne se passe plus, non seulement du vivant des parents l'obligation de leur entretien est partagee avec les soeurs qui parfois meme prennent plus de charges, mais au deces ils pretendent que juste parce qu'ils sont hommes ils ont droit a plus sans aucune mesure d'equite. Consequences ils s'enrichissent avec leurs epouse et enfants et laissent leurs soeurs en rade. On a meme vu des cas ou ils ont meme pousse jusqu'a partager avec les soeurs les bijoux de leur mere.
    Auteur

    Oun

    En Mai, 2019 (14:01 PM)
    Je donne raison au commentaire de AVISO: Je crois qu'on confont les choses ou on n'y va sans y etre prepare comme la democratie nous est imposee. Aux temps le role de l'homme est de = DEKHEULKO -DEUKOKO-DOUNDOULKO-WODOUKO. Donc tout etait le devoir de l'homme du coup il etait le maitre des lieux d'ou il tire son autorite. Dans le menage le tout profite a la femme. L'homme dans la maison que son autorite ou "BATT" et le nom de famille que portent les enfants.-Roles de l'homme avant le mariage:-"WAROU GUAR-VALISE d'habits-BEY BAYE-WATH TAYE-CADEAUX,BIJOUX,VOITURE-VILLA- Tout passe,- Ensuite vient la ceremonie de rejoindre le domicile conjugale c'est a l'homme de le chercher a la sueur de front sans aucune participation de la femme senegalaise. Ensuite vient l'entretien il faut la nourrir et l'habiller quotidiennement et enfin les soins medicaux et entretinir l'enfant qu'elle pretend etre celui de l'homme qui cretin qu'il est aussi l'homme bombre la poitrine pour dire mon fils ou ma fille alors qu'en realite l'enfant appartient a la femme et non a l'homme. je vous le pourquoi.

    -Des le bas age l'enfant commence a effectuer des petites corvees pour sa maman si c'est une fille la corvee devolue a sa mere vis a vis de son mari c'est elle qui le fait soit disant pour son papa alors qu'en realite c'est sa maman qui est mise au repos.

    -Lorsqu'ils ont atteint la majorite les memes avantages revient a la dame et non aux hommes et il est demontre que dans 98% cas les hommes meurent avant leur epouse d'ou la maman beneficie plus chez l'enfant.

    - La DOT donne lors des mariages des blancs est une cotisation des deux parties et est destinee a une trousse menagere d'ou une participation de chacun et les depenses sont la somme des salaires du couple. Nos epouses confondent les deux genres de couples et le role des deux categories de femmes et elles confondent aussi leurs droits et leurs devoirs. Nos epouses travailleuses veulent le beurre et l'argent du beurre et la fermiere aussi.
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    Auteur

    En Mai, 2019 (15:27 PM)
    Les religions monothéistes juive, chrétienne, islamique, sont toutes misogynes ( qui n'aiment pas les femmes). Ce sont les hommes qui ont inventé ces religions et qui se sont donnés le beau rôle. Dans la bible il y a beaucoup d'absurdités et dans le Coran également , cela correspond aux siècles très anciens . Le prophète (PSL) ne savait ni lire ni écrire, ce sont ses scribes qui ont écrit pour lui. Et les Hadiths ne sont que des écrits d'accompagnement et il y en a des milliers! Cela m'étonnerait que Allah ait autorisé la polygamie du prophète, il a bien d'autres choses à faire!
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