Les violences dont les enfants de la rue sont victimes préoccupent, au plus haut niveau, l’Empire des enfants. Depuis dix ans, cette structure s’engage dans la voie de l’éradication de ces maux qui constituent une atteinte aux droits de l’enfant. L’empire des enfants s’est engagé, depuis sa mise sur pied, dans l’éradication des violences faites aux enfants. Que ce soit les abus sexuels, les sévices corporels ainsi que les maladies dont les enfants sont souvent victimes. Le constat fait par la directrice de l’Empire des enfants, Anta Mbow, est que ces enfants passent la majeure partie de leur temps dans la rue où ils mendient, le plus souvent pour le compte d’une personne appelée «serigne». Ces enfants, selon la directrice, n’ont pas accès à une bonne hygiène et aux soins de santé primaires.
Ils subissent la faim, sont victimes de violences corporelles, de sévices et de maladies. Tout cela fait qu’ils deviennent vulnérables face aux abus sexuels, à la violence urbaine mais aussi à la drogue. Ce qui a poussé cette institution chargée de la protection des enfants à s’engager dans l’éradication totale d’un tel fléau. Un cri du cœur a été lancé lors d’un ndogou offert aux protégés de Anta Mbow dans les locaux de l’Empire des enfants. Cette action de solidarité qui a eu lieu le vendredi dernier a été l’œuvre de Eurogerm Sénégal. Et s’inscrit dans le cadre d’un engagement social de cette entreprise.Ce ndogou qui en est à sa deuxième édition se veut une tradition, selon le directeur de Eurogerm Sénégal. Ainsi, Amadou Seck décline les ambitions de son institution en direction des enfants. «Eurogerm a pour credo d’apporter de l’aide au sein de la société.
Ce que nous avons compris en venant ici à l’empire des enfants pour apporter quelques choses aux enfants. Et Anta étant une sœur, j’ai décidé, depuis l’année dernière, de l’aider dans les nobles actions qu’elle est en train de mener. Ainsi, des pains fortifiés, riches en vitamine A et en fer sont livrés aux enfants deux à trois fois par semaine. Après avoir évalué les besoins, nous octroyons aussi à l’Empire une livraison de denrées de première nécessité mensuelle».
La directrice de l’Empire des enfants s’est réjouie de l’attention particulière que cette institution accorde encore une fois aux enfants. «L’Empire des enfants est un centre d’accueil qui existe depuis bientôt dix ans et il a des amis, des partenaires qui se soucient de ces enfants qui y sont pensionnaires. Donc, ce n’est pas notre devoir en tant que parents de laisser les enfants s’aventurer dans la rue. Comme je l’avais dit ici l’année dernière, on doit faire tout pour vaincre ce fléau. La rue ne fait pas d’enfants. Ce sont nos propres enfants. On doit les accompagner, leur donner la joie de vivre, les aider à grandir en leur inculquant une bonne éducation.Fa Oumou COLY
5 Commentaires
Volai414
En Août, 2012 (21:56 PM)Quand on en arrive à se poser cette question, c’est qu’on est envahi par le doute. Ce doute là, ce n’est pas celui qui vous fait avancer, c’est celui qui hante vos nuits migraineuses et qui vous mine.
La société Sénégalaise entière vient d’être interpelée par l’acte d’une adolescente seule face à son interrogation et cette même société, comme à son habitude, feint de ne pas être concernée. Les enfants de notre pays se tuent, se noient et nous faisons comme si cela était tout à fait normal.
Combien de Marie Elie faudra-t-il pour que le bon sens prenne le dessus dans mon foutu pays. Je ne vais accuser personne mais je ne me priverai pas pour inviter tous les adultes de ce pays à se poser une seule question : « suis-je responsable du sort de nos enfants ? ».
Les premiers à qui je m’adresse sont les enseignants. A votre prochaine réunion syndicale, ayez le courage de décortiquer le message de cette jeune fille et vous prendrez vos décisions en âme et conscience.
Volai414
En Août, 2012 (21:57 PM)Demain, à l’heure du « kheud » près de 80% de la population s’extirpera d’un sommeil qu’une famille du côté de M’bour aura eu du mal à trouver. Cela n’empêchera pas ces 80% de se gaver et se gaver encore pour ensuite se cracher dans les mains en guise d’onction bénite en évitant soigneusement d’avoir ne serait-ce qu’une pensée pour cette petite innocente au prénom catholique.
Seigneur Dieu, que sommes-nous devenus ? Nous nous réclamons tous de la communauté de Ahmadou Bamba et de Maodo Malick mais nous sommes même plus capables d’entendre le cri désespéré de nos propres enfants.
Il est de coutume, à la fin du Ramadan, de donner aux pauvres. Cette année, le premier pauvre que nous rencontrerons en sortant de nos demeures s’appelle « la jeunesse sénégalaise ». Pensons à elle.
Wala Wala
En Août, 2012 (00:09 AM)Wala Wala
En Août, 2012 (00:13 AM)Enafnt Rue = Musulman
En Août, 2012 (10:59 AM)Participer à la Discussion