Des actionnaires de la défunte Senegal Airlines indiquent leur intérêt pour la nouvelle compagnie en gestation, Air Sénégal Sa. A preuve, hier en marge du déjeuner qu’il a organisé à l’intention d’hommes d’affaires chinois, Serigne Mboup, président du Groupe Ccbm, par ailleurs président de l’Unccias, a montré son intérêt pour cette nouvelle compagnie. Aimé Sène, patron d’Hertz, a embouché la même trompette la semaine dernière.
La compagnie Senegal Airlines va laisser la place à Air Sénégal Sa, «dotée d’un capital initial de 40 milliards de francs Cfa en numéraires». Mais les actionnaires de l’ancienne compagnie ne désarment pas. En marge du déjeuner qu’il a organisé hier pour des investisseurs chinois, l’homme d’affaires Serigne Mboup a indiqué son intérêt pour cette nouvelle compagnie. Cela, même si jusqu’à présent, dit-il, il n’a pas été contacté. «On ne m’a pas encore contacté pour participer à Air Sénégal Sa. Quand on va le faire, je déciderai. Mais on est intéressé par tout ce qui peut développer notre pays», a-t-il dit.
Et d’autres acteurs du secteur privé national semblent animés par le même sentiment. Le Président directeur général (Pdg) d’Hertz a tenu la semaine dernière un discours similaire.
L’ambition du gouvernement, selon le ministre du Tourisme et des transports aériens qui faisait face à la presse vendredi dernier, est «d’assurer une capitalisation permettant un démarrage rapide des opérations de ladite compagnie, en attendant la contractualisation avec un partenaire stratégique fort et une augmentation du capital à 100 milliards de nos francs». La nouvelle compagnie devrait également être dotée de services d’assistance au sol (handling) et d’un centre de maintenance pour garantir un modèle économique robuste.
Revenant sur Senegal Airlines, mise en exploitation le 25 février 2011, Maïmouna Ndoye Seck a rappelé aussi que la défunte compagnie a subi des pertes dès sa première année. Le cumul du déficit financier s’élève à 65 milliards de francs Cfa, dont 24 milliards en 2011, 12 milliards en 2012, 18 milliards en 2013 et 11 milliards pour 2014. «Les chiffres de 2015, qui ne sont pas encore disponibles, devraient rester dans les mêmes tendances», a dit Mme Seck à la presse. Elle a révélé que la compagnie avait déjà perdu la totalité de son capital social de16,5 milliards de francs Cfa non totalement libérés à la fin de l’exercice clos au 31 décembre 2011, c’est-à-dire dès la première année de son exploitation. «Malgré tous les efforts du chef de l’Etat, Senegal Airlines n’a jamais atteint les objectifs de développement qui lui étaient assignés au moment de sa création et qui justifiaient l’établissement d’une convention de concession des droits de trafic en 2009», a ajouté le ministre. En outre, a-t-elle souligné, la compagnie ne disposant plus d’avions n’a pu remplir les conditions nécessaires pour que l’Autorité de régulation de l’aviation civile (Anacim) puisse procéder au renouvellement de son permis d’exploitation aérienne, arrivé à expiration le 2 avril dernier. Suite à cette situation, l’Etat du Sénégal a décidé de mettre un terme à la convention de concession des droits de trafic le liant à Senegal Airlines.
Toutefois, les privés qui détenaient plus de 60% du capital de l’ancienne compagnie veulent remonter à bord d’Air Sénégal Sa.
6 Commentaires
Anonyme
En Avril, 2016 (12:25 PM)Anonyme
En Avril, 2016 (12:26 PM)air sénégal SA au capital d 40milliards selon l ministre des transport c capital sera augmenté a 100milliards c ki nè pa possibl j t di bel et bien k la france n l supportera jamé car si c capital atteint les 100milliards cett société fera des appel public à épargne alor ka l'éta actuel il ya k sonatel et total sénégal ki son tous français ki fon ces appels
Fonds Communs
En Avril, 2016 (13:01 PM)A l instar du Gabon, OUI…………………… …………..à la généralisation des Fonds Communs a l’ensemble des fonctionnaires et a la population
Explications sur la nouvelle répartition et attribution des Fonds Communs!
Vendredi, 14 mars, 2014 - 20:37
PRÉSIDENCE DE LA RÉPUBLIQUE GABONAISE
La Présidence de la République Gabonaise tient à rappeler les motivations à l’origine de cette réforme annoncée en janvier dernier, ainsi que les changements apportés par le nouveau système de gratification mis en place au bénéfice du plus grand nombre.
Le montant des « Fonds Communs » qui s’élevait à 212 milliards de francs CFA au 31 décembre 2013, et qui concernait 9.389 agents de l’Etat, a été ramené à un plafond de 100 milliards de francs CFA et concerne désormais 30.000 agents du service public. Les 212 milliards de francs CFA n’étaient pas intégralement versés en numéraires aux agents bénéficiaires. Ce montant incluait également des dépenses d’investissement et de fonctionnement.L’économie de 112 milliards ainsi réalisée, va permettre de financer une partie des actions du Pacte Social présenté par le Président de la République, Chef de l’Etat, à toutes les forces vives de la Nation.
Le nouveau système de gratification, désormais appelé Prime d’Incitation à la Performance, a été étendu à tous les agents du service public, y compris à la main d’œuvre non permanente. Cette extension ne s’applique pas aux agents des départements ministériels qui bénéficiaient déjà d’un statut particulier en la matière:
• les personnels de Santé, de l’Enseignement, les Magistrats et les forces de défense et de sécurité.
Il convient de rappeler que des traitements discriminatoires existaient entre les ministères d’une part, et à l’intérieur d’un même ministère d’autre part. Les écarts se chiffrant parfois à plusieurs dizaines de millions.
A titre d’exemple, dans un même département ministériel un directeur général percevait une prime mensuelle de 10 millions de francs CFA alors qu’un autre directeur général ne percevait que 2,5 millions de francs CFA par trimestre.
Par ailleurs, le principe d’allocation des « Fonds Communs » reposait au départ sur l’adéquation des ressources aux montants perçus. Or, en raison de l’escalade des montants alloués à certains, les paiements versés aux agents au titre des « Fonds Communs » étaient de ce fait piochés dans le budget de l’Etat, car les ressources étaient devenues inférieures aux paiements.
Par cette mesure, le Président de la République, Chef de l’Etat a voulu mettre fin une fois pour toutes, aux dérives observées dans le paiement des « Fonds Communs », dans le cadre de sa politique de bonne gouvernance initiée depuis son accession à la Magistrature Suprême, et en phase avec sa volonté affirmée de réduire les inégalités et autres injustices sociales.
Source : Présidence de la République Gabonaise
Foulbés,
En Avril, 2016 (13:46 PM)Vous n'avez pas les compétences-capacités-expériences avérées relatives à ce secteur fondamentale pour la bonne réputation du Sénégal, de la République du Sénégal, des dignes-nobles peuples sénégalais.
On ne gère pas, on ne dirige pas une société aussi importante à l'informel, via des mensonges-falsifications-usurpations-triches-manoeuvres-manipulatipons-combines-complots-pactes diaboliques pour des funestes desseins.
Vous n'êtes que des minables rapaces-avides-voraces-cupides insatiables qui se prennent pour qu'ils ne sont pas, ne seront jamais.
D'ailleurs, celui-là, est l'autre souillée face du sinistre-sénile-toxique-méchant-raciste-corrompu-prédateur-manipulateur-magouilleur wade & des sinistres "êtres" de là-bas, sinistrement déguisés en religieux, bouffeurs insatiables de harams-ribas, mesquins adeptes de l'exploitation sordide de la Foi religieuse à des fins purement mercantilistes.
Si par malheur, ces cruels-rapaces-voraces mafieux déguisés confisquent la Compagnie de la République du Sénégal, des cascades de catastrophes catastrophiques innonderont le Sénégal!
Certains-es-certainement-certains-es....?
Pauvre & triste Sénégal!
Foulbés.
Anonyme
En Avril, 2016 (15:34 PM)Anonyme
En Avril, 2016 (17:37 PM)Participer à la Discussion