Dans un effort commun pour prévenir les attaques de requins sur les plages d’Afrique du Sud, la société spécialisée dans le high-tech weFix et l’ONG Shark Spotters ont mis au point un système de surveillance des zones à risque par des drones.
La méthode s’applique pour le moment à la ville du Cap, pendant la période très touristique de l’été austral, d’octobre à février. Une opération rendue possible par la législation sud-africaine sur les engins volants dirigés à distance.
Détecter les requins dangereux
L’utilisation de drones permet de détecter l’éventuelle présence de requins sur les zones marines proches de la côte, où des agents postés sur la plage et équipés de jumelles ont cru repérer une forme suspecte, explique Quartz.
Si les fausses alertes ne sont pas rares [en cas de présence avérée d’un squale, il peut s’agir d’animaux inoffensifs tels que le requin cuivre], grâce aux drones, l’évacuation des vacanciers présents dans l’eau n’est réservée qu’aux situations réellement dangereuses.
Make sure you understand how the @SharkSpotters flag system works before heading out to the beach: https://t.co/a0Dqj7dxta #BeSharkSmart pic.twitter.com/XdQFbxiZ0p
— Western Cape Gov (@WesternCapeGov) 22 décembre 2016
Deux plages sous surveillance
La technique développée par Shark Spotters et weFix n’est utilisée pour l’instant que pour la surveillance de deux plages du Cap, Fish Hoek et Muizenberg. Si l’expérience s’avère concluante, elle pourrait toutefois être rapidement étendue à d’autres sites sud-africains.
Avec huit attaques de squales enregistrées, l’Afrique du Sud était le troisième pays le plus touché par le phénomène en 2015.
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