Parmi les atouts du Sénégal pour une production agricole riche et variée, les spécialistes comptent la qualité des terres. Pourtant, une bonne partie est affectée par la salinisation, les inondations ou l’appauvrissement. «Il a été démontré que ce fléau, qui s’est considérablement accentué après les années 1970, touche près de 2/3 des terres arables, soit 2,5 millions d’hectares, environ 34% de la superficie du Sénégal», a pointé le secrétaire général du ministère de l’Environnement, du Développement durable et de la Transition écologique, Amadou Lamine Guissé, repris par Le Soleil.
Pour remédier à cette situation, l’État du Sénégal a lancé un projet de restauration et de suivi des terres dégradées dans le bassin arachidier du Delta du Saloum. Le Soleil rapporte que ce projet, financé à hauteur de 574 millions 500 mille francs CFA, permettra de former au moins 25% des producteurs, dont 40% de femmes, aux techniques de restauration.
Ce n’est pas tout. D’après le journal, le projet permettra d’aménager et restaurer près du quart de la vallée de la commune de Soum et de cartographier pas moins de 137 hectares de terres dégradées.
Pour remédier à cette situation, l’État du Sénégal a lancé un projet de restauration et de suivi des terres dégradées dans le bassin arachidier du Delta du Saloum. Le Soleil rapporte que ce projet, financé à hauteur de 574 millions 500 mille francs CFA, permettra de former au moins 25% des producteurs, dont 40% de femmes, aux techniques de restauration.
Ce n’est pas tout. D’après le journal, le projet permettra d’aménager et restaurer près du quart de la vallée de la commune de Soum et de cartographier pas moins de 137 hectares de terres dégradées.
5 Commentaires
J’ai habité une région où soleil et eau sont présent en abondance et j’ai vu le côté paradisiaque que cela peut générer. Vous pouvez y faire pousser énormément de fruits, légumes et céréales. Au Sénégal, nous avons toujours eu du soleil. Maintenant, l’eau prend rendez-vous avec nous et nous ne mettons rien en œuvre pour en faire quelque chose. Nous pleurnichons contre les inondations au lieu de réfléchir, à l’échelle macroscopique, à comment exploiter cette eau qui ne fait que nous inonder. Nous sommes encore à l’aube de rater le train de la chance.
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