La femme sénégalaise ne cesse d’enregistrer des victoires dans son inlassable combat pour la promotion de ses droits. Invitée des « grands débats de l’info », Mme Mbodj, ministre de la Femme, de la Famille et du Dévéloppement social, a rappelé les efforts consentis par l’Etat pour l’épanouissement de la femme sénégalaise.
Le Sénégal a reconquis son leadership en matière de promotion des droits la femme. L’annonce a été faite par le ministre de la Femme, de la Famille et du Dévéloppement Social, Aïda Mbodj. Elle était l’invité des « grands débats de l’info » organisés par le ministère de l’Information. Mme Mbodj prend comme preuve les énormes faveurs acquises par la femme sénégalaise depuis l’alternance. « La longue marche des femmes sénégalaises vers le plein respect de leurs droits et leur statut a enregistré depuis le début de l’alternance démocratique, ses avancées les plus significatives sur tous les plans », annonce t-elle dans son discours introductif. Le ministre s’est appesanti sur les réalisations de son ministère survenues après l’an 2000 et « l’avènement d’un nouveau contexte politico-institutionnel marqué par la touche ou l’approche suffisamment engagée de l’avocat qu’est le nouveau président de la République du Sénégal ». Ainsi selon Mme Mbodj, un vent nouveau dans les politiques de promotion des droits de la femme et des enfants venait d’être soufflé. C’est dans cette veine qu’il faut inscrire d’après son exposé la venue dans l’architecture gouvernementale de deux ministères : celui de la Femme, de la Famille et du Développement Social et celui qui se charge des Petites et Moyennes Entreprises, de l’Entreprenariat Féminin et de la Microfinance. Mme Aïda Mbodj n’a pas oublié de signaler la mise sur pied, de deux fonds de crédit destinés aux femmes : « le Projet de Crédit des Femmes et le Fonds pour l’entreprenariat féminin » qui ont injecté 5,5 milliards de FCFA de financement chez les femmes.
À en croire à Mme Aïda Mbodj, le Fonds d’action de la Femme est passé de 5 à 122 millions de francs par an. Le Grand prix du Chef de l’Etat a quitté 5 millions pour atteindre 15 aujourd’hui alors d’après le ministre un projet de décret introduit envisage de hisser à 20 millions.
L’enfant n’est pas au reste dans le discours du ministre de la Femme. Ainsi une série de directions et de projets sont élaborées pour appuyer les enfants. On peut citer entre autres la Direction de la Protection des Droits de l’Enfant, le Projet Education à la Vie Familiale dans les Daaras, le Projet de lutte contre les pires formes de travail des enfants et le Centre d’Ecoute, d’Information et d’Orientation pour les enfants en situation difficile dénommé GINNDI. Malgrès les résultats fastes, le ministre reconnaît une série de contraintes qui persiste notamment certaines traditions et croyances néfastes, la faible saisine. Pour remédier à cela Mme Aïda Mbodj préconise une sensibilisation au niveau des groupes cibles et entend collaborer avec certains porteurs de voix pour mener à bonne fin la cause des femmes et des enfants
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