L’édition 2018 du Salon international des mines (Sim) s’est ouvert ce mardi à Dakar avec comme thème : «Géologie et mines, facteurs de progrès social et d’emploi pour l’émergence». Une rencontre qui va permettre aux citoyens de connaitre les ressources minières dont regorge le Sénégal, explique Mme le ministre Aïssatou Sophie Gladima. Et donne une occasion au gouvernement de prendre davantage en considération les préoccupations des populations à partir des retombées du secteur minier, en vue de partager, sur une large échelle sociale, les fruits de la croissance économique et d’envisager avec plus d’optimisme le développement de notre pays, ajoute-t-elle.
L’objectif principal de la 5ème édition du Sim Sénégal 2018 est essentiellement de montrer que le secteur minier constitue un levier incontournable dans la quête d’une amélioration substantielle des conditions de vie de nos populations d’après Mme le ministre. Ce, en informant les acteurs, les partenaires et les populations sur les activités majeures réalisées depuis la dernière édition à travers différentes sessions.
«Les mines font partie des secteurs prioritaires retenus pour porter le taux de croissance à 07 %, sur les dix (10) prochaines années et elles constituent le 6ème pilier du Plan Sénégal émergeant (Pse). C’est pour cela que le président veut que la géologie et les mines continuent de contribuer pour le développement local et durable du pays», a déclaré Mme le ministre. Et d’ajouter : «Le Sim Sénégal 2018 nous permettra de s’inspirer des bonnes pratiques d’après mines. Parce que nous avons des mines qui sont en fin d’exploitation et nous devons commencer à penser des solutions d’après mines».
Sur l’exploitation du zircon en Casamance, Mme le ministre mise sur le dialogue. «Nous allons continuer à dialoguer avec les habitants de Niaffourang pour un large consensus. Car le zircon ne doit pas être un moment qui doit réveiller le démon dans la région sud dans un contexte ou tout le monde prône pour la paix en Casamance», promet-elle.
Sopie Gladima d'indiquer que le code a été renforcé avec l’inscription de l’amélioration de la connaissance du potentiel géologique et minier dans les objectifs spécifiques de la lettre de politique sectorielle pour renforcer la contribution du secteur minier à l’économie. «Nous devons faire en sorte que nos enfants aillent à l’école pour qu’ils puissent trouver du travail au sein de ces entreprises. Mais de faire en sorte que les jeunes qui n’ont pas une qualification trouvent des activités parallèles en dehors des tâches qu’ils effectuent dans le secteur minier. Nous travaillons à trouver du contenu local à ces populations comme le maraichage, la peinture, la transformation des produits locales...», a conclu Mme le ministre.
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