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An 1 de Macky SALL au pouvoir : Abdoul Mbaye explique les ruptures apportées par le gouvernement

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An 1 de Macky SALL au pouvoir : Abdoul Mbaye explique les ruptures apportées par le gouvernement

Le Premier ministre Abdoul Mbaye a présidé, hier, une table-ronde sur l’an 1 du président Macky Sall à la tête de l’Etat. Cette rencontre organisée par le groupe parlementaire «Benno Bokk Yaakaar» portait sur les «réformes de la gouvernance engagées par le président Macky Sall : bilan  partiel et perspectives. Le chef du gouvernement a saisi cette occasion pour rappeler les ruptures opérées par le nouveau pouvoir depuis son installation. 
Rupture, c’est le mot qui revient régulièrement, selon le Premier ministre Abdoul Mbaye, dans le discours du chef de l’Etat Macky Sall. «Rupture, c’est le concept qui caractérise la gouvernance de Macky Sall, depuis la seconde alternance », a-t-il dit à l’ouverture du panel organisé par le groupe parlementaire «Benno Bokk Yaakaar». Rupture selon lui, par rapport aux pratiques antérieures, même sur ce qui se faisait avant 2000. Rupture par rapport à la gouvernance tropicale. Il s’agit aussi, selon M. Mbaye, d’une rupture temporelle et transversale dans plusieurs secteurs et domaines. « Macky Sall évoque la démocratie et la bonne gouvernance. Il veut une démarche de développement et de croissance dans l’équité. Il ne cesse de rappeler qu’il ne peut pas accepter la tyrannie de l’Ouest en n’oubliant le reste du Sénégal », a indiqué le Premier ministre. D’où l’importance, à son avis, de la décentralisation des réunions du Conseil des ministres dans les régions.

Pas de cosmétique dans la nouvelle gouvernance
Autre forme de rupture, poursuit-il, c’est d’aimer son pays, son drapeau et le retour au civisme. Adoul Mbaye a également cité la lutte contre l’arrogance en donnant en exemple les escortes pour les autorités lors de leurs déplacements. Une procédure qui, à son avis, a été allégée sur instruction du président de la République. Avec l’avènement de Macky Sall, il y a eu la limitation des privilèges et gaspillages, une économie de l’eau dans les services de l’Etat qui a permis la gratuité de la dialyse. Autre rupture, selon le chef du gouvernement, il s’agit de l’examen de la structure des prix comme la farine qui a fait, selon lui, beaucoup de bruits. «Le président de la République a demandé l’examen de toutes les structures des prix des produits », a-t-il souligné. Il a cité, dans ce cadre, la rupture concernant le prix du kilogramme d’arachide. « Concernant ce produit, on entre dans une rupture qui a une valeur extraordinaire car le prix au producteur est réglementé sous Macky Sall », a rappelé Abdoul Mbaye. Il s’agit, précise-t-il, d’une rupture par rapport à une tradition qui remonte aux colons.   L’autre rupture, explique M. Mbaye, est liée à la gestion des biens publics avec la reddition des comptes, la lutte contre la corruption. Il a, sur ce sujet, rappelé les propos tenus par le chef de l’Etat lors de l’université d’été des jeunesses républicaines de l’Apr à Mbodiène, en décembre dernier. « Nous aurons tous à rendre compte », a indiqué M. Mbaye, reprenant Macky Sall.  Tout au début de l’ouverture des travaux, Abdoul Mbaye, évoquant le débat sur le bilan du gouvernement, a indiqué qu’il est regrettable que nous soyons dans une attitude à donner beaucoup de choses à la parole. « Le président de la République a demandé qu’un rapport soit élaboré pour voir l’activité du gouvernement. Il a été élaboré et il sera mis à la disposition des citoyens. Celui qui voudra s’informer, pourra le faire. Ceux qui ne sont pas satisfaits pourront faire une comparaison », a-t-il dit. « Un bilan, on peut le faire en un an ou dans 10 ans et on pourra faire une comparaison », a souligné le Premier ministre. 
Modérant les débats, le chef du gouvernement estime que la nouvelle gouvernance initiée par Macky Sall, ne fait plus dans le cosmétique. «Les actions engagées produisent des résultats. Macky Sall avait dit qu’il n’y aura pas de chasse aux sorcières mais une reddition des comptes », a martelé le chef du gouvernement après la communication du ministre de la Justice, la Garde des Sceaux, Aminata Touré. 

« J’ai appris les finances publiques »
Le Premier ministre a apporté une réponse, hier, à ceux qui soutiennent qu’il ne maîtrise pas les finances publiques. « Idrissa Seck sait que j’ai appris les finances publiques. (…). En plus, j’ai travaillé à la Bceao. Abdoul Mbaye est un économiste. Je me débrouille bien », a-t-il répondu à la question d’un journaliste. Sur un autre point, il a indiqué que le président de la République a pris un acte important en décidant de réduire son mandat de 7 à 5 ans. Ce qui est, à son avis, exceptionnel dans un environnement africain où la tendance est de s’accrocher au pouvoir.                                

Aminata TOURE, ministre de la justice : « Lutter contre la corruption et l’impunité n’a rien d’une vendetta

Aminata Touré, ministre de la Justice, Garde des Sceaux, rejette toute idée d’une vendetta dans la traque des biens mal acquis. Elle intervenait, hier, lors d’une table-ronde sur l’an 1 de Macky Sall au pouvoir. 
«Réformes judiciaires et lutte contre l’impunité, la corruption et l’enrichissement illicite : quelles perspectives ? ». C’est autour de ce thème que Aminata Touré, ministre de la Justice, a axé sa communication lors de la table-ronde organisée par le groupe parlementaire «Benno Bokk Yaakaar» sur l’an 1 du régime de Macky Sall. Selon elle, la bonne gouvernance et la lutte contre l’impunité constituent le message de Macky Sall. Elle a, dans ce cadre, rappelé que l’Ong Transparency international, dans son rapport 2012, classe notre pays à la 16ème place en Afrique et à la 94ème dans le monde,  concernant la bonne gouvernance. « La lutte contre l’impunité et la corruption n’a rien d’une vendetta comme le veulent faire  croire certains », a-t-elle dit. Pour Mme Touré, la corruption compromet nos efforts de développement, conduit à la baisse de la croissance et a des répercussions sur la qualité des prestations offertes. « La corruption entraîne des investissements mal adaptés, détériore les finances publiques. En plus, l’activité économique devient chère et freine notre développement », a soutenu le Garde des Sceaux. « La lutte contre la corruption et l’impunité n’est pas une vindicte. Elle permet d’asseoir les bases de notre développement. C’est dans ce cadre que des mécanismes ont été mis en place », a-t-elle souligné. 
Elle a rappelé la réactivation de la Cour de répression de l’enrichissement illicite (Crei) et la création de l’Ofnac. Aminata Touré a annoncé, par ailleurs, la mise en place d’une commission chargée du recouvrement des biens mal acquis qui sera un levier pour identifier les niches où est logé l’argent. Elle est également  revenue sur la déclaration de patrimoine comme le veut la directive de l’Uemoa. «Macky Sall a fait sa déclaration de patrimoine. Il y a eu beaucoup d’amalgames. Les faits ont été déformés », a-t-elle dit. «Il y a eu l’adoption du code de transparence avec la déclaration de patrimoine pour tous ceux qui manipulent des fonds publics. Ces mécanismes sont des jalons que nous avons posés en un an », a noté Mme Touré.

Une commission pour recouvrer les biens mal acquis
Lors de sa communication, elle a évoqué les réformes institutionnelles souhaitées par le candidat Macky Sall comme la limitation de l’âge des candidats à 70 ans, la durée du  mandat du président de la République, la réforme du Conseil constitutionnel qui doit passer de 5 à 7 membres dont 3 seront nommés par le chef de l’Etat, 2 par le Parlement (un de l’opposition), 1 venant de la Justice et 1 autre de la société civile. En conclusion, le ministre de la Justice a indiqué que, sur la question liée à l’impunité, le gouvernement est engagé dans des poursuites judiciaires. « Nous sommes en dialogue permanent avec le ministère de l’Intérieur pour le renforcement de la formation des forces de l’ordre sur les droits humains. Notre ambition, dans la bonne gouvernance, s’inscrit dans la justice sociale pour que les Sénégalais bénéficient équitablement des ressources publiques », a affirmé Mme Touré.
                               
Fonction publique : Une nouvelle administration en gestation, selon Mansour Sy

Le ministre de la Fonction publique, du Travail et des Relations avec les institutions a présenté, hier, une communication. Elle portait sur le thème : « Gouvernance de la Fonction publique, dialogue social : bilan à mi-parcours et perspectives ».
Une occasion saisie par Mansour Sy pour faire un état des lieux de la Fonction publique en dégageant ses atouts et ses faiblesses. «Après avoir diagnostiqué ce que l’on pourrait appeler les « maladies infantiles » de notre Fonction publique, une thérapie a été prescrite en vue de marquer la rupture à travers un nouveau mode de gouvernance et une nouvelle approche du dialogue social (…) », a déclaré M. Sy. En application des instructions du président Macky Sall, dit-il, le ministère de la Fonction publique, en relation avec l’Adie, a pris les dispositions utiles pour la réalisation effective de l’audit physique et biométrique (début 30 novembre) des agents de l’Etat. A ce jour, précise Mansour Sy, la phase de terrain est bouclée. « Ainsi, 121.954 agents de l’Etat ont été audités dont près de 10.853 cas de contentieux nécessitant des vérifications ultérieures », souligne M. Sy. Les résultats définitifs de cet audit, poursuit-il, sont attendus en fin avril 2013. Il s’agit, à son avis, d’une véritable « révolution silencieuse » qui permettra à notre pays de se doter d’un fichier fiable et unifié des personnels de la fonction publique.

Nouveau cadre de rémunération des agents de l’Etat
Par ailleurs, Mansour Sy estime que l’impulsion d’un nouveau mode de gouvernance de la Fonction publique s’est manifestée par la volonté de corriger les disparités et les incohérences de notre système actuel de rémunération. Dans ce cadre, il a informé que son département a élaboré et validé, avec les acteurs du ministère de l’Economie et des Finances, les termes de référence d’une «Etude sur le système de rémunération au sein de l’administration publique sénégalaise». Selon Mansour Sy, il est devenu difficilement contestable que les mesures d’augmentation de salaires, de primes et d’indemnités intervenues depuis 2004, ont créé, de façon mécanique, de nouvelles situations particulières pour certains corps engendrant ainsi des disparités et la rupture de l’égalité et de l’équité dans l’octroi des rémunérations aux agents publics. « Fort de ce constat, il importe de redéfinir un nouveau cadre fondé sur une politique de rémunération basée sur l’équité, l’attractivité et la performance qui aura une incidence certaine sur la qualité du dialogue social », a confié M. Sy. Ce dernier est revenu également sur l’approche novatrice du dialogue social. Il n’a pas manqué de rappeler les actions initiées dans le traitement des cahiers de doléances des centrales syndicales. «Au regard de ce qui précède, l’on peut conclure que la vision du président Macky Sall a imprimé une nouvelle marque à la gouvernance de la Fonction publique et à la qualité d’un dialogue social constructif et réaliste», a déclaré M. Sy. Selon lui, au terme d’une année d’exercice du pouvoir, une nouvelle administration pleine de promesses est en gestation. Des promesses qui sont à couver, conforter et entourer de toutes les attentions par tous les Sénégalais. 

Contrôle de l'action gouvernementale : La majorité parlementaire compte jouer sa partition
« La seconde alternance doit montrer l’exemple pour redorer le blason de la majorité ». C’est le sentiment de Moustapha Diakhaté, président du groupe parlementaire «Benno Bokk Yaakaar». Selon lui, lors des législatives de juillet dernier, il y a eu un fort taux d’abstention. Les citoyens, dit-il, pensent que les députés se servent au lieu de servir. « Il faut que l’Assemblée nationale contrôle le gouvernement car nous voulons exercer pleinement notre rôle. Nous le soutenons fermement mais avec une participation. Notre crédo, la solidarité sans faille mais dans la liberté», a déclaré M. Diakhaté. Il a par ailleurs déploré la dévalorisation de la fonction parlementaire lors des législatives.                                              

Aliou KANDE



29 Commentaires

  1. Auteur

    El Gaddo

    En Mars, 2013 (16:50 PM)
    aminata touré dou séne morome gagni nangou léne jiggéne bou meune goor toutes les femmes ambitieuse dovent érte contentes d'elle cest la ministre qui bosse le plus dans le gouvernement
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  2. Auteur

    Ong

    En Mars, 2013 (16:51 PM)
    bla bla bla.

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    Auteur

    Deug Nekhoul

    En Mars, 2013 (17:21 PM)
    ? ? ? LA SIUTE DE L'audit des agents fictifs peut créer 10000 emplois,les controleurs economiques ne jouent pas le jeu avec les commercants,idy ne veut pas que macky réussisse,
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    Auteur

    Boy Baol Baol

    En Mars, 2013 (17:28 PM)
    1 an de pathiale frokhole mimi toure ministre des singes va au parc hann
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    Auteur

    Mossad

    En Mars, 2013 (17:40 PM)
    Un LOBBING s'active pour FINALISER la "POULARISATION" des structures en charge des TIC:



    - Abou LO, ARTP,

    - Mallé NDIAYE, Direction TIC,

    - Khassoum WONE, ADIE,

    - Racine TALLA, RTS,

    - etc.....



    Et bientôt le lobbing va faire basculer la coalition BBY ou certains membres comme le maire de Saint Louis pour le faire "gommer " du gouvernement" et mettre à sa place un toucou qui dirige actuellement ou une Direction ou agence à sa place.



    Le FDSUT est aussi visé.



    A prendre ce que je dis au sérieux.



    Le Mossad
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    Auteur

    Matta

    En Mars, 2013 (17:41 PM)
    bonjour les filles juste une question.

    Est ce que c'est normal d'avoir 24 et de n'avoir jamais eu de copain?



    pas de réponses s'abstenire s'il vous plait.

    merci d'avance
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    Auteur

    Le Patriote

    En Mars, 2013 (17:44 PM)
    POUR UNE RUPTURE



    Il faut régler définitivement le problème des nominations faites sur la base subjective pour gérer des structures stratégiques opérationnels qui brassent ou pas d'importantes ressources financières. Ressources souvent détournées subtilement pour enrichir des clans ou autres partis etc...



    A mon avis l'accent doit être également mis sur des textes qui obligeront le Président de la République, mais aussi les ministres , les conseils de surveillance, les conseils d'administrations, etc... à mettre tous les postes stratégiques opérationnels en compétition. Pour ce qui est de la diplomatie, de l'armée des cabinets politiques, on le laisse à la discrétion du PR, des officiers Supérieurs, des ministres etc....

    Tant que la subjectivité (camarade ou frère de parti, l'ami ou amie, frère ou soeur de ma femme, de mon mari, ou de mon ex; même ethnie ou race; talibé ou ami, frère ou soeur de mon marabout, mon griot ou ma griotte; ami ou amie; etc..) qui l'occupation des postes stratégiques opérationnels; on avancera pas. Ou si nous avançons d'un pas quelque part, on recule de dix pas ailleurs.

    Par conséquent, il faut privilégié la COMPÉTITION SAINE, JUSTE, CRÉDIBLE, OBJECTIVE, EFFICACE; seul gage d'un développement harmonieux, cohérent, équilibré et pérenne.



    Il s'agira pour tout recrutement par compétition de mettre en place des critères solides pour barrer la route aux personnes de mauvaises moeurs, incompétentes, qui n'ont pas le sens de l'étique, de la responsabilité; qui ne sont pas patriote; qui n'ont pas le sens de l'esprit d'équipe; etc.... Les personnes ethnicistes etc...



    Donc arrêtons le bleuf !!!



    LE PATRIOTE
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    Auteur

    Dédado

    En Mars, 2013 (18:04 PM)
    j'ai remarqué sur ce forum on parle que la langue wolof , il est temps de toucouleurisé tous les gens , à partir de maintenant on parle pulaar . onone rédabé-bé kallé pulaar kotou .
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    Auteur

    Momo

    En Mars, 2013 (18:11 PM)
    Et le volet économique dans tout ça pour moi ce gouvernement ne verse que dans l'incohérence et le tâtonnement y'a beaucoup de futilités un pays ne se développera jamais si les entreprises créateurs d'emploi et de richesse ne sont pas soutenues prennont le cas de dangotè industrie qui a quittè son nigeria natal pour venir investir dans notre pays et jusqu'à present il ne peut pas démarrer ses activités pour quelle raison on l'ignore donc à quoi sert l'apix moi je dirai à mentir aux investisseurs etrangers de venir jeter en l'air leur argent.
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    Auteur

    Vvdfr

    En Mars, 2013 (18:24 PM)
    en quoi consiste le nouveau système de rémunération de la fonction publique dont le sieur mansour sy n'a cessé de parler depuis son accession à ce ministère?Va t-on diminuer certains salaires, comme semble l'insinuer ce ministre?Lui même en tant que ministre quel salaire perçoit-il?Le salaire doublé sous wade ou le salaire qu'abdou diouf payait à ses ministres avant l'arrivée de wade? Les fonds politiques du président substantiellement augmentés sous wade vint-ils diminuer? Les fonctionnaires, dèjà mal payés, vont ils être jetés en sacrifice tandis que les politiciens garderont intacts tous leurs avantages?Cherchez un programme sérieux de développement à proposer aux sénégalais au lieu de chercher à partager "équitablement" la misère dans ce pays et à mettre les sénégalais les uns contre les autres.
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    Auteur

    Lissaba

    En Mars, 2013 (18:28 PM)
    je ne comprends pas idrissa seck ancien premier ministre,spécialiste en audit et finances,il n'a jamais appris les finances publiques et il se permet de critiquer Abdoul Mbaye,un peu de décence,un de grands bandits qui se disputait le butin avec Wade
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    Auteur

    Zénana

    En Mars, 2013 (18:30 PM)
    Les menteurs sont promus dans des Directions pour avoir raconté des contrevérités au PM après avoir bouffe .
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    Auteur

    Sitapha

    En Mars, 2013 (18:34 PM)
    la cour d'enrichissement illicite doit se pencher sur le cas IS,chômeur depuis 9 ans,il doit nous expliquer sa fortune,son hôtel particulier de Paris et son château de Compiègne dans l’Oise (région parisienne)beaucoup d'action dans de nombreuses sociétés particulièrement en France sont nom de sa femme Ndéye Penda TALL qui n'a jamais travaillé
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    Auteur

    Bgt

    En Mars, 2013 (18:35 PM)
    il faut demander à idrissa seck, quelles sont les diplômes qu'il avait en finances publiques au moment où il fut nommé premier ministre. Ce idrissa seck serait dangereux comme président de la république. Vaniteux, arrogant, suffisant, mégalomane, paranoïaque, il présente tous les traits d'un futur dictateur...
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    Auteur

    Kebson

    En Mars, 2013 (18:51 PM)
    coumba gawlo seck doit nous édifier sur les fonds publics qu’elle a utilisé pour le concert en faveur des haïtiens,c'est important pour le pays e telle même
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    Auteur

    Mbaye89

    En Mars, 2013 (19:46 PM)
    Je voudrais simplement savoir quand les policiers et les gendarmes arrêteront de taxer sur les routes, la population automobiliste et quand va cesser ce racket, c'est tout !
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    Auteur

    Critik+

    En Mars, 2013 (19:53 PM)
    RUPTURE RUPTURE!!! Wade a bouffé ces 8 milliards de fonds politique avant de partir. MAcky est venu en Avril et a demander à sa majorité de lui reconduire les 8 milliards lors la loi de finance rectificative de 2012. Soit un montant total de 16 milliards de fonds politique pour les 2 présidents la même année. Cette façon de rompre nexnama.
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    Auteur

    Abdoul Habre Mbaye

    En Mars, 2013 (21:33 PM)
    Pourquoi Abdoul M’baye doit démissionner ?

    Le bons sens et la morale interpellent la conscience d’un homme d’État



    « Corruptio optimi pessima ». (La corruption de ce qu'il y a de meilleur est la pire). Ainsi se décline le vieil adage latin. C’est également ainsi que penseront à coup sûr tous ceux qui aiment Abdoul Mbaye, tout en restant fidèles à l’intransigeance et à l’inconditionnalité de la morale. Car le compromis est le pire ennemi de la morale et de la vérité. Dans le domaine de la morale, le compromis s’appelle compromission, dans le domaine de la vérité, il s’appelle forfaiture. Voilà un Premier ministre d’un gouvernement dont l’axe programmatique principal est la bonne gouvernance, mais dont le passé est souillé par la plus grande opération de pillage d’un pays frère par un ancien dictateur. Voilà un Premier ministre qui prétend se poser en «champion de la traque des biens mal acquis » contre des compatriotes et qui, pourtant, a admirablement « blanchi » l’argent volé par un dictateur (argent lui servant justement d’effort de guerre pour assurer sa défense dans un procès tenu au pays de ce même Premier ministre) !



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    Auteur

    Abdoul Habre Mbaye

    En Mars, 2013 (21:34 PM)
    Voilà un Premier ministre d’un pays devant juger Hissène Habré dont l’avocat, par ailleurs député à l’Assemblée nationale, est certainement rémunéré par l’argent volé au peuple tchadien ! Voilà un Premier ministre qui dirige un gouvernement dans lequel siègent des ministres dont le parti gouvernait à l’époque où Hissène Habré recyclait l’argent puisé dans les caisses du Trésor de l’État tchadien ! Conjoncture et temporalité ne sont pas opposables aux principes fondamentaux de la bonne gouvernance et de la morale. Nous pensons que le fer de lance de la lutte contre la corruption et l’impunité est d’abord l’exemplarité, le leadership en termes de probité morale et de rigueur. Or quelle est l’image que renvoie présentement le Premier ministre ? Cette image est celle d’un homme qui s’investit dans l’arbitrage d’un combat où il a été lui-même un des principaux protagonistes
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    Auteur

    Abdoul Habre Mbaye Mbassou

    En Mars, 2013 (21:35 PM)
    Cette image est celle d’un homme qui combat d’une main ce qu’il avait, il n’y a guère longtemps, béni de l’autre. Abdoul est un homme respectable et même très aimable, mais la justice et le droit ne s’accommodent pas de compromis ; la morale non plus. On ne peut pas, sous peine de violer royalement les principes élémentaires de la logique, poursuivre des gens pour délit de détournement d’argent planqué à l’étranger et, en même temps, rester aux commandes d’un pays chargé de juger un homme ayant lui aussi détourné l’argent de son pays pour le planquer dans le même pays. On nous dira qu’à l’époque le Premier ministre du Sénégal n’était pas décideur, qu’il était simplement le directeur d’une banque chargée par les autorités d’alors de sauver de l’argent volé.



    Á cela nous répondrons que, ne serait-ce que sur le plan moral, cet acquiescement est suffisamment blâmable pour empêcher le Premier ministre de se poser en adepte de la bonne gouvernance. Car le symbole même de la mal gouvernance doit aujourd’hui être jugé pour crimes que ce Premier ministre a contribué à rendre impunis. L’homme politique français, Saint-Just a dit que « les institutions sont la garantie du gouvernement d'un peuple libre contre la corruption des mœurs et la garantie du peuple et du citoyen contre la corruption du gouvernement ».

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    Auteur

    Abdoul Habre Mbaye

    En Mars, 2013 (21:36 PM)
    La réflexion qui découle de cet aphorisme de Sain-Just est : que devient alors la Nation lorsque les institutions chargées de protéger contre la corruption des mœurs sont elles-mêmes corrompues ? Or, Abdoul Mbaye est une institution, précisément celle d’un pays qui prétend instaurer la gouvernance vertueuse. Un citoyen lambda aurait aidé Habré à cacher sa fortune, cela ne gênerait pas autant que gêne la présence d’Abdoul Mbaye à la tête du gouvernement. S’il en est ainsi, c’est parce que la base même de la bonne gouvernance est l’exemplarité et l’irréprochabilité des élites politiques. S’il en est ainsi c’est parce que comme le disait Platon, « le plus grand mal, à part l'injustice, serait que l'auteur de l'injustice ne paie pas la peine de sa faute ». Or, si l’argent volé au peuple tchadien grâce à la générosité des autorités sénégalaises aidées à l’époque par l’actuel Premier ministre n’est pas restitué avec les intérêts, le procès de Hissène Habré sera juste une mascarade. Et tout le monde sait que ce qui a aidé à rendre jusqu’ici impunis les crimes de Habré, c’est grâce, en partie, à la fortune de ce dernier.



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    Auteur

    Abdoul Habre Mbaye

    En Mars, 2013 (21:37 PM)
    Dès lors, ces questions se posent avec insistance à M. Abdoul M’baye :



    1. - Monsieur le PM avez-vous oui ou non la double nationalité ? Excusez notre curiosité, mais nous pensons que les Sénégalais doivent savoir et que c’est un acte de bonne gouvernance que de jouer la transparence.

    2. - Est-il vrai que c’est vous-même qui receviez les relevés bancaires de M. H. Habré sous l’indication « sous couvert de Abdoul M’baye Dg de banque » ?

    3. -Est-il vrai que c’est vous qui aviez fait migrer le compte bancaire de M. H Habré à BST lorsque vous quittiez la CBAO ? La réponse à cette question permettrait au peuple de savoir votre degré de responsabilité dans cette affaire.

    4. -Avez-vous oui ou non repris la BST avec l’argent de Habré et celui d’autres « amis » ? Le peuple a besoin de savoir la nature et l’étendue de l’expertise de ceux qui le dirigent.

    5. -Monsieur le PM pourquoi n’avez-vous pas fait la déclaration de votre patrimoine ? Est-ce pas crainte qu’on découvre votre enrichissement illicite comme simple directeur de banque ?

    6. -Monsieur le PM, quelle image alors l’actuel Premier ministre enverra au monde et aux citoyens sénégalais lorsque des interpellations seront dépistées entre les crimes financiers et ceux de sang commis par Habré ?



    La corruption est avant tout l’incitation à agir contre le devoir, car elle se définit comme « un acte qu'une personne accomplit dans l'exercice de ses fonctions ou en profitant de celles-ci, et qui est de nature à procurer une facilité juridique ou financière à son auteur ou aux tiers ». Or, supposons que l’actuel Premier ministre n’ait tiré aucun profit de l’opération de recyclage de l’argent pillé par Habré, qui peut nier que cela a profité à ce dernier ? S’enrichir illicitement ou aider quelqu’un à le faire sont tous deux des actes de corruption : l’État du Sénégal, aidé par l’ancien directeur de la CBAO, a donc été corrompu dans cette affaire Habré, car il y a manifestement transaction douteuse et illicite.



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    Auteur

    Abdoul Habre Mbaye

    En Mars, 2013 (21:38 PM)
    Quels bénéfices la banque ayant permis cette transaction en a tirés ? Puisque l’actuel Premier ministre était directeur de ladite banque, qui peut nier qu’il en a tiré des avantages ? Que l’acte commis ne fut pas condamnable sur le plan pénal ou pas n’a aucune espèce d’importance ici : le principe est foncièrement le même ; et il est contraire à la morale et à l’éthique de la bonne gouvernance. Car si Abdoul Mbaye n’avait pas été actionné par les autorités de l’époque, on comprendrait que les banques sont avant tout mues par l’intérêt tant que les sommes reçues ne dépassent pas certaines proportions, mais le problème est qu’il a été effectivement actionné. Imaginons que l’actuel Premier ministre français ait été mêlé à un problème similaire à celui d’Abdoul Mbaye, serait-il encore à son poste ? Les États-Unis sont prétendument décidés à aider le Sénégal à lutter contre la corruption et la concussion, pourtant ce pays qui semble nous servir de repère ne tolère jamais qu’une personne dont l’itinéraire, même dans le privé, a été terni par des suspicions, soit promue à des postes de responsabilité.



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    Auteur

    Abdoul Habre Mbaye

    En Mars, 2013 (21:39 PM)
    Mais le problème d’Abdoul Mbaye est encore plus grave dès qu’on envisage la question en rapport avec le procès Habré que notre pays va abriter. Il n’y a aucun doute que les nombreux crimes commis par l’ancien dictateur tchadien ont des connexions avec l’impunité dont il a joui jusqu’ici. Peut-être même que sans cet argent Habré n’aurait trouvé asile nulle part ailleurs en Afrique et que le peuple tchadien aurait depuis lors soldé ses comptes avec le dictateur. C’est peut-être justement tout le sens de la motion de censure intentée contre l’actuel Premier ministre par l’opposition parlementaire. En effet, la démission d’Abdoul Mbaye de son poste de Premier ministre serait non seulement un signal que le procès ne sera pas un simulacre, mais aussi une preuve de cohérence dans la démarche.



    Un signal fort, car nul ne sait ce que la défense de Habré pourrait mijoter en coulisse avec ou contre les autorités politiques ou judiciaires pour éviter au procès d’arpenter certains sentiers périlleux. Une preuve de cohérence, car à moins de circonscrire a priori les limites de ce futur feuilleton judiciaire, on devrait déblayer le terrain pour rendre disponibles toutes les informations pouvant éclairer cette affaire. On ne peut pas prétendre juger un criminel au nom de l’Afrique, avec l’argent des Africains et de la communauté internationale, tout en gardant sur son sol de l’argent spolié par la facilitation d’un ancien directeur de banque aujourd’hui premier ministre. Il n’ya pas de sens à tenir ce procès au nom de la bonne gouvernance, de la justice et de la lutte contre l’impunité et garder à la tête de son gouvernement un homme qui fut partie prenante d’une longue et nébuleuse affaire d’argent ayant permis à un criminel d’acheter sa liberté.

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    Auteur

    Abdoul Habre Mbaye

    En Mars, 2013 (21:46 PM)
    Mais le problème d’Abdoul Mbaye est encore plus grave dès qu’on envisage la question en rapport avec le procès Habré que notre pays va abriter. Il n’y a aucun doute que les nombreux crimes commis par l’ancien dictateur tchadien ont des connexions avec l’impunité dont il a joui jusqu’ici. Peut-être même que sans cet argent Habré n’aurait trouvé asile nulle part ailleurs en Afrique et que le peuple tchadien aurait depuis lors soldé ses comptes avec le dictateur. C’est peut-être justement tout le sens de la motion de censure intentée contre l’actuel Premier ministre par l’opposition parlementaire. En effet, la démission d’Abdoul Mbaye de son poste de Premier ministre serait non seulement un signal que le procès ne sera pas un simulacre, mais aussi une preuve de cohérence dans la démarche.



    Un signal fort, car nul ne sait ce que la défense de Habré pourrait mijoter en coulisse avec ou contre les autorités politiques ou judiciaires pour éviter au procès d’arpenter certains sentiers périlleux. Une preuve de cohérence, car à moins de circonscrire a priori les limites de ce futur feuilleton judiciaire, on devrait déblayer le terrain pour rendre disponibles toutes les informations pouvant éclairer cette affaire. On ne peut pas prétendre juger un criminel au nom de l’Afrique, avec l’argent des Africains et de la communauté internationale, tout en gardant sur son sol de l’argent spolié par la facilitation d’un ancien directeur de banque aujourd’hui premier ministre. Il n’ya pas de sens à tenir ce procès au nom de la bonne gouvernance, de la justice et de la lutte contre l’impunité et garder à la tête de son gouvernement un homme qui fut partie prenante d’une longue et nébuleuse affaire d’argent ayant permis à un criminel d’acheter sa liberté.

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    Auteur

    Abdoul Habre Mbaye

    En Mars, 2013 (21:48 PM)


    Un signal fort, car nul ne sait ce que la défense de Habré pourrait mijoter en coulisse avec ou contre les autorités politiques ou judiciaires pour éviter au procès d’arpenter certains sentiers périlleux. Une preuve de cohérence, car à moins de circonscrire a priori les limites de ce futur feuilleton judiciaire, on devrait déblayer le terrain pour rendre disponibles toutes les informations pouvant éclairer cette affaire. On ne peut pas prétendre juger un criminel au nom de l’Afrique, avec l’argent des Africains et de la communauté internationale, tout en gardant sur son sol de l’argent spolié par la facilitation d’un ancien directeur de banque aujourd’hui premier ministre. Il n’ya pas de sens à tenir ce procès au nom de la bonne gouvernance, de la justice et de la lutte contre l’impunité et garder à la tête de son gouvernement un homme qui fut partie prenante d’une longue et nébuleuse affaire d’argent ayant permis à un criminel d’acheter sa liberté.

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    Auteur

    Gouvernance Tropicale

    En Mars, 2013 (21:53 PM)
    Que signifie"gouvernance tropicale", M .lE pm, toi qui es parisien?
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    Auteur

    @ Gouvernance Tropical

    En Mars, 2013 (23:31 PM)
    @ GOUVERNANCE TROPICAL TU M´AS VRAIMENT FAIT RIRE CAR MOI AUSSI HIER SOIR LORSQUE JE L´AI ENTENDU PARLER DE "GOUVERNANCE TROPICAL" JE N´AI PAS COMPRIS MAIS CELA M´A FAIT RIRE CAR CELA NE SIGNIFIE RIEN DU TOUT. C´EST DU DÉLIRE.......n´empêche cela m´a fait rire......
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    Auteur

    Jougoup

    En Mars, 2013 (11:08 AM)
    LES SENEGALAIS MEME BARACK OBAMA NE POURRAIS LES DIRIGER CE PAYS DE PLEURNICHARD LAISSER LES FAIR DE LEURS MIEUX ET ARRETONS LA POLITIQUE SVP
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