NETTALI- La rentrée scolaire prévue ce lundi 13 octobre n’a pas été effective sur l’ensemble du territoire. La plupart des établissements d’enseignement sont confrontés à des problèmes d’inondation, de déficit de tables-bancs, d’accessibilité ou d’alimentation en eau courante, rapporte Sud Fm.
A Thiès, la rentrée n’est pas effective pour la plupart des écoles de la commune et du département. Il s’y ajoute le faible nombre d’élèves présents. Ceci s’explique par le manque d’argent pour accomplir les formalités d’inscription. A Saint Louis, les enseignants membres du Cusems et du Sels ont envahi l’Inspection d’Académie pour réclamer leurs arriérés. Les potaches présents dans les écoles se comptent aussi sur le bout des doigts. Le problème de l’orientation des élèves de troisième vers les classes de seconde se pose également. Dans certains établissements, ce sont les difficultés d’équipement et de réhabilitation qui minent la rentrée. A Ziguinchor, les cours ont démarré à 75%. La rentrée des classes y est effective, même s’il y a quelques problèmes dans les écoles inondées ou difficiles d’accès. Le personnel est en place dans les établissements accessibles. Dans la nouvelle région de Sédhiou, les cours n’ont pas encore débuté dans la commune. Des difficultés telles que l’insuffisance des équipements scolaires (table bancs, chaises), le manque d’eau courante ou d’électricité etc. A Dakar, le ministre de l’Education chargé du Prescolaire, de l’Elémentaire et du Moyen, Kalidou Diallo, est en train d’effectuer la tournée habituelle des écoles de la capitale et de sa banlieue, en compagnie des autorités académiques et administratives. A l’école, Amadou Mbacké, ex-Kléber, réputée pour ses bons résultats aux examens de fin d’année, quelques problèmes ont été relevés, liés notamment aux toilettes et à la bibliothèque. A Gibraltar, le maire de la commune d’arrondissement a dégagé sa responsabilité, réclamant la fermeture de l’établissement jusqu’à réfection. Le préfet de Dakar a, quant à lui, suggéré une délocalisation provisoire, en attendant. Paradoxalement, à Yevuz Selim, école privée turque, les classes sont climatisées et leurs effectifs ne dépassent pas 24 élèves. Pour dire que, entre cet établissement et les écoles publiques visitées, c’est le jour et la nuit. Le ministre poursuit sa tournée en direction des Hlm, puis de la banlieue où beaucoup d’établissements sont sous les eaux. L’Union des enseignants du Sénégal (Ues) menace, pour sa part, d’aller en grève et s’apprête à déposer un préavis sur la table du ministre de l’Education.
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