Après le lutteur Mohamed Ndao Tyson, le musicien Demba Dia et le politicien Mamadou Lamine Samaké, l'édile de Grand-Dakar, c'est au tour d'une dame d'être élevée au grade de "cheikh". Elle s'appelle Sokhna Oumou Kahdim, qui n'est personne d'autre que la mère du commissaire de Point E, monsieur Diarra. Qui, sans nul doute, suivra bientôt les traces de sa mère…
Dimanche dernier, le khalife général des khadriya, Cheikhna Bou, accompagné d'une forte délégation, a élevé au grade de Cheikh, Sokhna Oumou Khadim, mère du ci-devant commissaire de police de Point E, Diarra. Au cours de cette manifestation, les fidèles ont magnifié leur attachement au khalife général de la khadriya.
Cependant avec cette distinction, c'est dire qu'au Sénégal, la notoriété des confréries maraboutiques a pris de l'ampleur. Ainsi, le phénomène « cheikh » ou « moukhadam » commence à apparaître, et se place maintenant au devant de la scène. Tout en défrayant la chronique… Ainsi donc, la confrérie khadriya s'enrichit de nouveaux "cheikh" ; cette fois-ci, c'est une dame qui vient d'être élevée à ce grade. Oumou Sokhna Khadim, puisque c'est d'elle qu'il s'agit, a été élevée au grade de "cheikh", après le lutteur Mohamed Ndao Tyson, et le maire de Grand-Dakar Mamadou Lamine Samaké. Les disciples applaudissent, s'en réjouissent et louent la bonté et la générosité de leurs marabouts respectifs. Toujours est-il que, les nombreux flics ont accueilli la nouvelle avec joie, pour soutenir leur collègue Diarra. Aujourd'hui, pour être "cheikh" au Sénégal, certaines conditions doivent être obligatoirement réunies. En somme, pour devenir « cheikh » ou « moukhadam », la personne doit forcément avoir des qualités de "tolérance".
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