Comme en 2007, l'année scolaire 2007/2008 a été sauvée de justesse. Les
enseignants ont enfin accepté la trêve proposée par Abdoulaye Wade. Et
c'est Kalidou Diallo, le tout nouveau ministre de l'Éducation chargé de
l'enseignement préscolaire, de l'enseignement élémentaire et de
l'enseignement moyen qui en sort victorieux pour avoir réussi, 24
heures seulement après sa nomination, à mettre fin à une crise qui n'a
que trop duré.
L'intersyndicale de l'enseignement a accepté la trêve proposée par le Président de la République après des semaines de tergiversation. Coup de chance, promptitude ou quoi encore ? En tout cas, Kalidou Diallo, le tout nouveau ministre de l'Éducation chargé de l'enseignement préscolaire, de l'enseignement élémentaire et de l'enseignement moyen marque un bon point. Ce dernier, si l'on peut ainsi dire, a réussi son baptême du feu. Nuitamment, avec le ministre Farba Senghor, il est parvenu à signer un protocole d'accord avec l'intersyndicale de l'enseignement, dirigée par sa coordonnatrice, Mme Marième Sakho Dansokho, en grève depuis le début de l'année scolaire. Ce protocole dont une copie est parvenue hier à notre rédaction, engage les enseignants à suspendre leur mot d'ordre de grève sur toute l'étendue du territoire sénégalais.
Ceci pour permettre l'achèvement de l'année scolaire dans les meilleures conditions et le bon déroulement des examens de fin d'année. Des mesures d'accompagnement ont même été prises. Il s'agit notamment du prolongement des enseignements, de la reprise des négociations sur les questions de fond soulevées par l'intersyndicale à compter du 5 août 2008. L'arrêt des ponctions sur les salaires des grévistes fait également partie des mesures prises, de même que le règlement des omissions sur les sept milliards accordés en 2007 à partir du début du mois de juillet.
La lancinante question de l'indemnité de recherche et de documentation qui peut-on dire est le point qui jusque-là bloque la situation est soumise à l'appréciation du chef de l'Etat. C'est dire donc que la montagne a accouché d'une souris. En signant ce protocole, l'intersyndicale accepte ce qu'elle a refusé pendant des mois. Si la crise a perduré, c'est que les enseignants n'ont jamais lésiné sur certains points de leur plate-forme revendicative. Qu'est-ce qui les a motivés à signer ce protocole ? Est-ce les menaces du président Wade de leur couper le salaire ? Est-ce la promptitude du nouveau ministre ? Ou simplement est-ce qu'ils ont eu pitié des pauvres goorgorlu qui allaient devoir faire les mêmes dépenses pour que l'enfant reprenne la même classe ? L'on est même tenté de leur demander pourquoi ils ne l'ont pas fait plus tôt.
Cela aurait épargné à nos pauvres enfants de se réveiller tous les matins pour se rendre à l'école et en revenir quelques minutes plus tard. Cela aurait épargné au peuple entier cette peur d'une année blanche, ainsi que d'énormes pertes.
En tout état de cause, ceci vaut mieux pour tous. À signaler que le Syndicat des Enseignants du Sénégal (Sels) se désolidarise de ce protocole d’accord. Les camarades de Souleymane Diallo estiment que les perturbations n’ont lieu qu’à Dakar et Thiès. Par conséquent, ils soutiennent que les Cm2 ont normalement fonctionné.
L'intersyndicale de l'enseignement a accepté la trêve proposée par le Président de la République après des semaines de tergiversation. Coup de chance, promptitude ou quoi encore ? En tout cas, Kalidou Diallo, le tout nouveau ministre de l'Éducation chargé de l'enseignement préscolaire, de l'enseignement élémentaire et de l'enseignement moyen marque un bon point. Ce dernier, si l'on peut ainsi dire, a réussi son baptême du feu. Nuitamment, avec le ministre Farba Senghor, il est parvenu à signer un protocole d'accord avec l'intersyndicale de l'enseignement, dirigée par sa coordonnatrice, Mme Marième Sakho Dansokho, en grève depuis le début de l'année scolaire. Ce protocole dont une copie est parvenue hier à notre rédaction, engage les enseignants à suspendre leur mot d'ordre de grève sur toute l'étendue du territoire sénégalais.
Ceci pour permettre l'achèvement de l'année scolaire dans les meilleures conditions et le bon déroulement des examens de fin d'année. Des mesures d'accompagnement ont même été prises. Il s'agit notamment du prolongement des enseignements, de la reprise des négociations sur les questions de fond soulevées par l'intersyndicale à compter du 5 août 2008. L'arrêt des ponctions sur les salaires des grévistes fait également partie des mesures prises, de même que le règlement des omissions sur les sept milliards accordés en 2007 à partir du début du mois de juillet.
La lancinante question de l'indemnité de recherche et de documentation qui peut-on dire est le point qui jusque-là bloque la situation est soumise à l'appréciation du chef de l'Etat. C'est dire donc que la montagne a accouché d'une souris. En signant ce protocole, l'intersyndicale accepte ce qu'elle a refusé pendant des mois. Si la crise a perduré, c'est que les enseignants n'ont jamais lésiné sur certains points de leur plate-forme revendicative. Qu'est-ce qui les a motivés à signer ce protocole ? Est-ce les menaces du président Wade de leur couper le salaire ? Est-ce la promptitude du nouveau ministre ? Ou simplement est-ce qu'ils ont eu pitié des pauvres goorgorlu qui allaient devoir faire les mêmes dépenses pour que l'enfant reprenne la même classe ? L'on est même tenté de leur demander pourquoi ils ne l'ont pas fait plus tôt.
Cela aurait épargné à nos pauvres enfants de se réveiller tous les matins pour se rendre à l'école et en revenir quelques minutes plus tard. Cela aurait épargné au peuple entier cette peur d'une année blanche, ainsi que d'énormes pertes.
En tout état de cause, ceci vaut mieux pour tous. À signaler que le Syndicat des Enseignants du Sénégal (Sels) se désolidarise de ce protocole d’accord. Les camarades de Souleymane Diallo estiment que les perturbations n’ont lieu qu’à Dakar et Thiès. Par conséquent, ils soutiennent que les Cm2 ont normalement fonctionné.
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