Les meilleures solutions aux problèmes d’inondations se conçoivent sur le terrain. Elles s’élaborent avec ceux ou celles qui en souffrent. Cette assertion guide la démarche du Directeur Général de l’Office National de l’Assainissement du Sénégal (ONAS), Dr Cheikh Dieng qui a prolongé sa visite dans la ville tricentenaire, après le lancement de la deuxième édition de la journée ‘’ Setal Sunu Réew’’.
A la station de Diaminar, le camion hydro-cureur stationné à l’entrée du local de la bâche de pompage sera remis dans le dispositif d’intervention. Le DG a ordonné son dépannage. La suite de la visite se poursuit à l’intérieur de bâche de pompage. Le décor et les équipements offrent un tableau nécessitant un relèvement. « La station de Diaminar fait partie de celles qu’il faut réhabiliter en urgence. Nous avons un programme de réhabilitation de nos stations qui s’élève à 52 milliards de F Cfa », a informé le Directeur de l’Exploitation et de la Maintenance de l’ONAS, Pèdre Sy.
La station de Diaminar érigée en 2001 qui reçoit les eaux usées du quartier du même nom, de Sonatel, Eau claire, de la route nationale est une pièce maîtresse dans la gestion des eaux usées et dans la prévention des inondations à Saint-Louis. Sa réhabilitation et celle d’autres stations ne sont pas discutables. « Nous devons dérouler, de manière progressive, un programme de réhabilitation », a préconisé le Directeur Général de l’ONAS, Dr Cheikh Dieng qui a également demandé la sécurisation de l’entrée du bassin de la station.
De la station de Diaminar, le Directeur Général et sa délégation se rendent à Tableau Walo. Dans ce coin de Pikine, on peut voir çà et là, des flaques d’eau. « Qu’est-ce que nous pouvons faire dans l’urgence pour évacuer les eaux ? » demande Dr Cheikh Dieng aux techniciens de l’ONAS.
Au milieu de quelques habitants, le représentant de l’ONAS à Saint-Louis, Serigne Mbaye Thiam, positionne une motopompe sur une feuille blanche. « Nous devons mettre en place une motopompe à l’intersection des canaux », propose-t-il. Ces équipements sont en cours d'acheminement vers ces points. Mais le Directeur Général veut aussi entendre d’autres sons de cloche : des populations, elles qui vivent ces problèmes. « Monsieur le Directeur Général, vos agents de Saint-Louis sont des Jambars. A Tableau Walo, si l’eau est évacuée, quelques heures plus tard, on peut voir apparaître d’autres points d’eau. Les populations ont longtemps souffert des inondations. Nous pensons qu’avec vous, nous pouvons trouver des solutions durables », s’est exprimé Ousseynou Mbaye. Les interventions se suivent et convergent vers des propositions de solutions urgentes et des réponses à long terme. « Lorsqu’il pleut les populations ne restent pas les bras croisés. Elles agissent en essayant de trouver des moyens d’évacuer les eaux. Il y a un projet en cours de mise en œuvre, il faudra essayer d’achever ce projet », ajoute Khalil Mbaye, Président du Comité de cadre de vie de Pikine.
La sécurisation de la station de pompage
Près de l’emplacement où la délégation a été à l’écoute des populations se trouve la station de pompage. Un muret en désintégration de moins d’un demi mètre isole l’ouvrage. L’enceinte et les abords sont transformés en décharge sauvage par quelques riverains qui se soustraient du paiement mensuel d’une somme de 2500 F Cfa pour évacuer leurs déchets. « Nous devons aussi nous dire la vérité, certains habitants versent leurs détritus sans filtre dans la station. On vient pour jeter des déchets », a affirmé une dame vêtue d’une tenue de couleur violette. Ces actes déteignent sur le fonctionnement des installations. « Les déchets peuvent endommager des pompes et occasionner des inondations. Il faut tenir une assemblée générale avec les délégués de quartier, les imams, les associations des femmes pour mettre fin au déversement des déchets dans la station », a insisté Dr Cheikh Dieng. A sa suite, la Directrice du Marketing, de la Communication et de l'Innovation a mis l’accent sur le fait que les premières victimes du dévoiement des ouvrages d'assainissement sont les populations riveraines. « Les déchets rejetés dans la station sont en partie à l’origine des inondations et des problèmes d’évacuation des eaux », dit-elle.
Après Tableau Walo, nous voici aux berges du bassin de Pikine. Il est bordé par un canal en cours de construction. Son prolongement de quelques mètres facilitera l’installation du dispositif de pompage. La visite s’est terminée au coin dénommé 15m notamment au Daara Serigne Mor Diop. Ici, la délégation a échangé avec les personnes qui s’illustrent dans la gestion des actions à la base. En réaction à leurs préoccupations, les techniciens ont exposé des solutions urgentes en cours de mise en œuvre. D’ailleurs, le Directeur Général de l’ONAS a demandé l’évacuation de l’eau de l’enceinte de cet espace d’apprentissage en attendant des solutions structurelles.
A la station de Diaminar, le camion hydro-cureur stationné à l’entrée du local de la bâche de pompage sera remis dans le dispositif d’intervention. Le DG a ordonné son dépannage. La suite de la visite se poursuit à l’intérieur de bâche de pompage. Le décor et les équipements offrent un tableau nécessitant un relèvement. « La station de Diaminar fait partie de celles qu’il faut réhabiliter en urgence. Nous avons un programme de réhabilitation de nos stations qui s’élève à 52 milliards de F Cfa », a informé le Directeur de l’Exploitation et de la Maintenance de l’ONAS, Pèdre Sy.
La station de Diaminar érigée en 2001 qui reçoit les eaux usées du quartier du même nom, de Sonatel, Eau claire, de la route nationale est une pièce maîtresse dans la gestion des eaux usées et dans la prévention des inondations à Saint-Louis. Sa réhabilitation et celle d’autres stations ne sont pas discutables. « Nous devons dérouler, de manière progressive, un programme de réhabilitation », a préconisé le Directeur Général de l’ONAS, Dr Cheikh Dieng qui a également demandé la sécurisation de l’entrée du bassin de la station.
De la station de Diaminar, le Directeur Général et sa délégation se rendent à Tableau Walo. Dans ce coin de Pikine, on peut voir çà et là, des flaques d’eau. « Qu’est-ce que nous pouvons faire dans l’urgence pour évacuer les eaux ? » demande Dr Cheikh Dieng aux techniciens de l’ONAS.
Au milieu de quelques habitants, le représentant de l’ONAS à Saint-Louis, Serigne Mbaye Thiam, positionne une motopompe sur une feuille blanche. « Nous devons mettre en place une motopompe à l’intersection des canaux », propose-t-il. Ces équipements sont en cours d'acheminement vers ces points. Mais le Directeur Général veut aussi entendre d’autres sons de cloche : des populations, elles qui vivent ces problèmes. « Monsieur le Directeur Général, vos agents de Saint-Louis sont des Jambars. A Tableau Walo, si l’eau est évacuée, quelques heures plus tard, on peut voir apparaître d’autres points d’eau. Les populations ont longtemps souffert des inondations. Nous pensons qu’avec vous, nous pouvons trouver des solutions durables », s’est exprimé Ousseynou Mbaye. Les interventions se suivent et convergent vers des propositions de solutions urgentes et des réponses à long terme. « Lorsqu’il pleut les populations ne restent pas les bras croisés. Elles agissent en essayant de trouver des moyens d’évacuer les eaux. Il y a un projet en cours de mise en œuvre, il faudra essayer d’achever ce projet », ajoute Khalil Mbaye, Président du Comité de cadre de vie de Pikine.
La sécurisation de la station de pompage
Près de l’emplacement où la délégation a été à l’écoute des populations se trouve la station de pompage. Un muret en désintégration de moins d’un demi mètre isole l’ouvrage. L’enceinte et les abords sont transformés en décharge sauvage par quelques riverains qui se soustraient du paiement mensuel d’une somme de 2500 F Cfa pour évacuer leurs déchets. « Nous devons aussi nous dire la vérité, certains habitants versent leurs détritus sans filtre dans la station. On vient pour jeter des déchets », a affirmé une dame vêtue d’une tenue de couleur violette. Ces actes déteignent sur le fonctionnement des installations. « Les déchets peuvent endommager des pompes et occasionner des inondations. Il faut tenir une assemblée générale avec les délégués de quartier, les imams, les associations des femmes pour mettre fin au déversement des déchets dans la station », a insisté Dr Cheikh Dieng. A sa suite, la Directrice du Marketing, de la Communication et de l'Innovation a mis l’accent sur le fait que les premières victimes du dévoiement des ouvrages d'assainissement sont les populations riveraines. « Les déchets rejetés dans la station sont en partie à l’origine des inondations et des problèmes d’évacuation des eaux », dit-elle.
Après Tableau Walo, nous voici aux berges du bassin de Pikine. Il est bordé par un canal en cours de construction. Son prolongement de quelques mètres facilitera l’installation du dispositif de pompage. La visite s’est terminée au coin dénommé 15m notamment au Daara Serigne Mor Diop. Ici, la délégation a échangé avec les personnes qui s’illustrent dans la gestion des actions à la base. En réaction à leurs préoccupations, les techniciens ont exposé des solutions urgentes en cours de mise en œuvre. D’ailleurs, le Directeur Général de l’ONAS a demandé l’évacuation de l’eau de l’enceinte de cet espace d’apprentissage en attendant des solutions structurelles.
2 Commentaires
Jzjzuz Iskss
En Juillet, 2024 (14:33 PM)Aaa
En Juillet, 2024 (14:54 PM)Participer à la Discussion