Ansoumana Dione a été limogé de la Direction de l'action sociale pour "avoir fait des remarques au ministre de la Santé et de l'Action sociale". Ce limogeage ne semble pas suffisant. C'est le concerné lui-même qui donne l'information à travers un communiqué rendu public.
À en croire Ansoumana Dione, "ce mardi 29 octobre 2024, des gendarmes ont débarqué au centre pour les malades mentaux". "C'est le gouverneur de Kaolack qui a envoyé les gendarmes, sur instruction du ministre de la Santé et de l'Action sociale, monsieur Ibrahima Sy".
Ansoumana Dione précise que "ces hommes de tenue étaient près d'une dizaine et étaient venus avec des questions auxquelles il a répondu avec exactitude, sur l'historique et surtout le fonctionnement de cette même structure appartenant à l'Association sénégalaise pour le suivi et l'assistance aux malades mentaux (ASSAMM)".
Selon le président de l'ASSAMM, à la fin des discussions, une convocation lui a été remise pour déférer aujourd'hui à 17 h à la brigade de recherches de Kaolack pour affaire le concernant. "Pour cette raison, je tiens à informer l'opinion nationale et internationale par rapport à cette convocation".
Ansoumana Dione affirme ne pas cautionner "cette attitude du ministre Ibrahima Sy qui a bien demandé au gouverneur de Kaolack de mener des enquêtes sur une structure privée qui ne dépend pas de son département".
10 Commentaires
Abdullah
En Octobre, 2024 (05:54 AM)Il est dans un e démarche de Management par la terreur.
Il appartient à la justice de diligenter ce type de contrôle si des manquements sont constatés et dénoncés.
Si cette structure privée bénéficie de subventions publiques, dans un cas un corps de contrôle peut être activé comme l'inspection générale de l'action sociale.
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En Octobre, 2024 (08:40 AM)Reply_author
En Octobre, 2024 (20:57 PM)Ça promet !!!
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En Octobre, 2024 (21:01 PM)Senegalais De La Diaspora
En Octobre, 2024 (20:59 PM)Il est trop con
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En Octobre, 2024 (22:20 PM)enquête administrative c'est pour des informations et tu parles de mandat d'un juge?
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En Octobre, 2024 (01:15 AM)Reconcilions, consolons, apaisons
Toute cette situation anormale devait être tranchée depuis belle lurette par le ministère de la santé pour remettre le centre dans des mains qualifiés de la région médicale de Kaolack. Peut-être que c'est ce pas qui est franchi pour extirper cette association du ministère de la santé ou il se disait conseiller et où il touchait des sous de l'action sociale dont il prétend être limogé. L'action sociale ne doit pas donner une subvention a une association privée qui ne représente rien en termes d'activités sur le terrain en dehors du centre de Kaolack qui marche sur la tête.
Le ministère doit retirer le centre, l'action sociale doit arrêter de verser une subvention à cette association. Ce qui est curieux c'est le fait que l'état subventionne un privé comme il le dit et oublie de financer un de ses démembrements les plus démunis.
Si c'est le ministère de la santé qui a envoyé les gendarmes pour enquêter et demander des comptes c'est une excellente chose pour que les décisions idoines soient prises pour ne pas mettre en danger les "malades" qui sont dans des mains de charlatans.
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En Octobre, 2024 (23:24 PM)voilà pourquoi j'ai cliqué sur cet article, car je me suis toujours dis que ce ansoumana qui était autre fois acerbe contre Macky était devenu trop concilient avec Benno.
Le ministère ne peut que lui interdire l'accueil des fous.
Les 500 millions étaient un don qui ont été utilisés à bon escient
Ansoumana est un passionné depuis plus de 25 ans. Qui ne connaît pas Ansoumana dans ce pays ?
Régime de débiles qui sera bientôt chassé
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En Octobre, 2024 (07:30 AM)Laissez moi rire l'argent public doit respecter un certains nombres de règles dans le décaissement , l'utilisation et la justification par la tenue de livres comptables. Il ne doit pas être mis à la disposition de n'importe qui. L'argent public doit être géré par des personnes qualifiées aux ordre de l'état. Le ministère doit ordonner un audit des fonds versés et un audit du centre ou si on ne prend garde des drames vont se produire et pourront engager la responsabilité de l'état. Un centre qu'il dit privé, sensé assurer la réintégration de malades mentaux qui n'a ni assistance sociale , ni agents de santés ni psychiatres, entre des mains inaptes et inappropriées. doit être immédiatement remis dans le patrimoine de l'état. l'état devra y installer comme c'était prévu les personnes qualifiées pour assurer une réintégration des malades comme le centre de Djinkoré de Tambacounda. Le Sénégal marchait sur la tête quand on voit un état financer une association privée en oubliant de financer les structures dédiées qu'il a crée.
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En Octobre, 2024 (21:55 PM)Guorgui
En Octobre, 2024 (07:02 AM)Einstein
En Octobre, 2024 (20:57 PM)Participer à la Discussion