L’ordre des docteurs vétérinaires du Sénégal s’est réuni ce samedi en assemblée générale ordinaire. Ce, pour revenir sur l’historique de leur corporation, mais également de faire respecter les lois d’éthique et de déontologie du métier. Ce point est l’une des grandes contraintes de l’exercice de la profession vétérinaire, si l'on en croit Dr Imam Thiam, président de L’ODVS.
«En tant qu’institution, nous sommes garant de l’exercice de la profession vétérinaire. Nous devons mettre entre les mains des bénéficiaires des produits qui sont propres. Des produits qui ne contiennent pas de résidus médicaments par exemple. Mais aussi des produits sains qui ne contiennent pas de contaminants. »
Le ministre de l’Elevage et des productions animales, Samba Ndiobène Ka représenté par son secrétaire général Ousseynou Sakho revient sur le respect et le contrôle des textes de réglementation mis en place sur la déontologie, la pharmacie vétérinaire et le mandat sanitaire. Il appelle au respect de la législation.
« Il y a un tas de règles que nous devons tous respecter. Des textes sur la déontologie, la pharmacie vétérinaire et le mandat sanitaire sont mis en place. Pour cela, nous avons mis en place une organisation entre la direction de ces vétérinaires et l’ordre des vétérinaires. Et nous avons appelé l’ensemble des confrères à respecter les textes. »
Aujourd’hui l’ODVS a 25 ans et regroupe 400 docteurs vétérinaires qui travaillent dans le secteur public, privé et dans l’armée. Mais le bilan d’activité reste toujours mitigé d’après Dr Imam Thiam président de l’ordre des docteurs vétérinaires du Sénégal.
« Je ne saurai dire un bilan satisfaisant ou non satisfaisant. Mais je saurai dire que nous exerçons toujours et quelque part nous essayons de maintenir le même cap et de pouvoir répondre à la demande sociale. Car, l’ordre des docteurs vétérinaires œuvre pour une santé animale et une santé publique vétérinaire. »
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Anonyme
En Juin, 2019 (23:06 PM)Participer à la Discussion