Les chiffres donnent froid dans le dos. 51.500. C’est le chiffre effarant du nombre de cas d’avortements non médicalisé enregistré au Sénégal. Dans son rapport 2012 sur l’avortement au Sénégal, Guttmacher Institut en collaboration avec le Centre sénégalais de Recherche pour le Développement Humain (CRDH) et l’association des juristes sénégalais ont dénombré en moyenne près de 17 avortements pour 1000 femmes en âge de procréer, rapporte Sud Quotidien.
La moitié des cas enregistrés, 55%, donnent lieu à des complications nécessitant une intervention médicale et qui n’a pas lieu la plupart du temps, explique le journal. Le rapport indique également que les femmes pauvres sont les plus affectées car bien souvent elles n’ont pas les moyens nécessaires pour le faire convenablement. La tranche d’âge près de la moitié des femmes qui ont recours à l’avortement clandestin, se situe entre 15 et 44 ans. Et le taux reste le plus élevé à Dakar.
Pour rappel, l'interruption volontaire de grossesse (Ivg) est interdite par la loi au Sénégal même en cas de viol ou d'inceste. Mais, une loi a été proposé à l'assemblée Nationale.
9 Commentaires
Dieukeu
En Avril, 2015 (09:48 AM)Miguel Cabrera
En Avril, 2015 (09:49 AM)Anonyme
En Avril, 2015 (11:09 AM)Rijal
En Avril, 2015 (12:13 PM)Anonyme
En Avril, 2015 (12:16 PM)Deugdeug
En Avril, 2015 (12:20 PM)Penelope
En Avril, 2015 (14:37 PM)Deugdeug
En Avril, 2015 (17:21 PM)@deugdeug
En Avril, 2015 (18:31 PM)Participer à la Discussion