Complément du Programme d’amélioration de la mobilité urbaine (Pamu), le projet des bateaux taxis est dans l’impasse, alors que l’idée de leur redéploiement est à l’ordre du jour, selon le DG du Cosec. Initié pour relier dans un premier temps Rufisque et Dakar, puis Mbour et la Petite Côte, le retard a été diversement interprété, la gare maritime et le ponton devant les accueillir étant achevés. Selon le directeur général du Conseil sénégalais des chargeurs (Cosec), le report répond à des soucis de sécurité. « Les 4 unités livrées étant de la classe D, donc peu indiquées pour naviguer en haute mer », a expliqué Amadou Kane Diallo. Pour autant, les bateaux livrés, les experts ont suggéré un tracé des routes maritimes afin de se limiter aux 3 miles marins où la houle est inférieure à 1,5 mètre. Et il a été décidé qu’il était plus sage de les redéployer pour le transport entre les îles de la Casamance, Carabane et Ziguinchor, pour rallier le bateau Aline Sitoé Diatta, ainsi que sur la desserte de Foundiougne et de toute autre localité située sur les fleuves où il n’existe pas de houle. Selon M. Diallo, le gouvernement « a décidé en toute responsabilité, d’accélérer le processus d’acquisition de plus grands bateaux de 200-300 places qui n’aient pas ce problème ». Pour rappel, les quatre bateaux taxis qui ont été nommés « Ndaté Yalla », « Malaw », « Mélax » et « Guelawar » sont de 42 places seulement.
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