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Besoin en eau : Les quantités disponibles dans les masses d’eau sont encore suffisantes, mais… (études)

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Besoin en eau : Les quantités disponibles dans les masses d’eau sont encore suffisantes, mais… (études)

L’analyse des problématiques de l’eau et des politiques publiques menées jusqu’ici dans le secteur a fait ressortir diverses menaces sur les ressources en eau du Sénégal. L’accroissement de la population augmente également la demande en eau et les risques de surexploitation des plans d’eau de surface et des nappes d’eau souterraines. La baisse de la pluviométrie, qui entraîne une réduction de la recharge des nappes, la baisse des niveaux d’eau dans ces nappes souterraines, ce qui provoque le tarissement des cours d’eau. C’est ce dont ont fait état des études récentes sur les ressources en eau. Lesquelles ont été menées entre 2017 et 2019 par la Direction de la gestion et de la planification des ressources en eau (Dgpre), et dont les résultats ont été partagés en marge d’un atelier tenu ce lundi 27 mai, à Diamniadio.

Ces études ont aussi révélé que «même si l’on peut considérer que les quantités d’eau disponibles dans les masses d’eau répertoriées sont encore suffisantes pour satisfaire les besoins en eau du pays (3000 à 4500 m3/habitant et par an), cette ressource ne doit pas être considérée comme acquise et nécessite de réaliser régulièrement un suivi des niveaux de nappe et de la qualité des eaux souterraines mais aussi des eaux de surface». Selon elles, «une attention particulière devra être apportée aux remontées salines qui ne doivent pas contaminer la nappe de manière irréversible.».

En outre, elles soulignent l’utilisation «peu maîtrisée» des pesticides et des engrais chimiques dans la mise en valeur agricole des terres contribuant à la dégradation de la qualité des ressources en eau de la zone, de même que le développement de pratiques culturales faiblement économes en eau. Or, les ressources en eau souterraines sont partagées avec d’autres régions du Sénégal, de la Gambie et de la Guinée Bissau, et le prélèvement intensif dans certaines zones à fort potentiel ne doit pas engendrer une pénurie d’eau dans leurs régions limitrophes.

Pour une meilleure gestion intégrée des ces ressources hydrauliques, les initiateurs de ces études ont formulé quelques recommandations. Il s’agit, du renforcement du réseau de suivi des eaux de surface et souterraines, de la valorisation des résultats par les usagers notamment la Sones et l’Ofor pour assurer l’alimentation en eau potable des populations de manière efficiente et durable, une meilleure concertation des structures et programmes du ministère et de ses partenaires dans l’élaboration des projets d’exploitation de la ressource, et enfin, une large diffusion des résultats de ces études.

 



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