
La Section de recherches de la Gendarmerie nationale qui a coordonné les opérations d’enquête sur la tuerie survenue dans la forêt de Boffa-Bayotte dispose des "preuves tangibles et avérées qui aideront à asseoir la conviction du juge sur l’implication ou non d’un mouvement rebelle" a déclaré, jeudi à Ziguinchor (sud), son chef, le lieutenant-colonel Issa Diack.
"Des preuves tangibles et avérées de l’enquête attestent de l’implication directe de toutes les personnes arrêtées et déférées au Parquet dans le cadre de cette tuerie macabre de la forêt du Bayotte Est", a notamment dit le lieutenant-colonel.
Il intervenait au cours d’un point de presse conjoint avec Alioune Abdoulaye Sylla, le procureur de la République près le tribunal de grande instance de Ziguinchor. Les deux hommes ont fait le point sur l’enquête et les actions judiciaires qui en découlent.
"Les éléments de preuve fournis par l’enquête aideront à asseoir la conviction du juge sur l’implication, ou la non implication du mouvement rebelle dans la tuerie de Boffa-Bayotte. L’enquête n’étant pas encore clôturée, et pour des raisons de confidentialité et de projection dans l’avenir, nous sommes au regret de ne pouvoir en dire plus", a-t-il ajouté.
Selon lui, "les opérations d’enquête qui ont été menées sous la coordination du Haut commandant de la Gendarmerie, ont regroupé plusieurs composantes comme la Légion de gendarmerie Sud, la Section de recherches, la Légion de gendarmerie d’intervention (LGI), le Groupe d’intervention de la Gendarmerie nationale (GIGN) et le Peloton spécial d’intervention de la gendarmerie nationale (PSIGN) basé en Légion Sud".
2 Commentaires
Anonyme
En Janvier, 2018 (18:51 PM)N'goné Latyr
En Janvier, 2018 (10:53 AM)Ces individus ne sont pas pour la logique de paix, mais plutôt pour la logique de guerre. L'état du Sénégal ne doit pas céder à cette humiliation de nos forces de sécurité, la devise de notre armée est "On nous tue, mais on ne nous déshonore pas". Il faut leur déclarer la guerre totale sans faire de prisonniers avec un droit de poursuite jusqu'en Guinée Bissau ou en Gambie. Il faut les massacrer sans aucune pitié, ni remord.
Merci,
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