Dans notre édition du 10 février dernier, nous relations une curieuse affaire de viol incestueux à Grand-Yoff, sous le titre «Une grand-mère ferme les yeux quand son fils viole sa nièce de 7 ans et fait accuser le voisin». Eh bien, la victime A. Nd est décédée, dimanche 7 mars, veille du jugement à huis-clos de son violeur. Mais c'est une mort naturelle
A Grand-Yoff, c'est la mort de la jeune A. Nd, âgée de 7 ans, qui a jeté la consternation sur le voisinage. Une fillette qui, il y a quelques semaines, alimentait les discussions tout alentour, pour avoir été violée à plusieurs reprises par son oncle et le tout, sous le silence coupable de sa grand-mère. Interpellé par les éléments du commissariat de Grand-Yoff, avant d'être déféré au parquet pour les délits de viol et inceste sur une mineure, l'oncle indélicat devait en effet comparaître dans le bureau du juge, lundi 8 mars dernier, en présence de sa victime A. Nd. Seulement, moins de 24 heures avant cette audience à huis-clos, la victime succombait des suites d'une courte maladie.
La police fait exécuter une autopsie pour constater une mort naturelle
Cette dernière qui avait une forte fièvre, selon certaines indiscrétions, a subitement rendu l'âme au domicile de sa grand-mère qui avait en charge sa garde. Les mêmes sources disent que ses proches, croyant à une simple grippe, lui avaient administré des médicaments pour calmer sa fièvre, mais en vain. Informés du décès, les policiers qui voulaient voir plus clair dans cette affaire avaient fait une réquisition pour une autopsie du corps. Seulement, dans le certificat de genre de mort délivré par l'Hôpital général de Grand-Yoff, le médecin-légiste a conclu à une mort naturelle.
Quoi qu'il en soit, il faut rappeler que c'est au début du mois de février que les policiers avaient été informés par le voisinage, que la fillette subissait les assauts répétés de son oncle sous le silence coupable de la grand-mère de l’enfant. Ayant réuni une suite d'indices de culpabilité contre le mis en cause, les limiers avaient fait irruption dans le domicile de ce dernier. Interpellé dans la cuisine où il s'était réfugié, l'oncle incestueux avait été surpris avec du chanvre indien. Seulement, mis devant les faits de viols incestueux, il les avait catégoriquement niés, même s'il avait été contredit par sa victime qui a expliqué que son oncle de 18 ans profitait de la promiscuité qui faisait qu'elle passait la nuit au salon sur un matelas et lui sur un autre, pour entretenir des relations sexuelles avec elle. Poursuivant, la victime avait confié aux limiers qu'un jour, son oncle l'avait nuitamment conduite à la véranda, mais qu'ils avaient été surpris par sa grand-mère alors qu'elle subissait les assauts de A. Diop. Réentendue en présence de sa mère domiciliée à Sicap-Mbao, la fillette avait réitéré ses accusations, tout en révélant avoir été menacée par sa grand-mère qui l'a sommée d'accuser leur voisin d'immeuble. Certainement sermonnée, de retour chez elle, la fillette s'était emmurée dans un silence de cimetière le lendemain. Aujourd'hui qu'elle est décédé, son violeur qui est en prison depuis lors sera jugé en l’absence de sa victime et naturellement sans débat contradictoire.
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