Le Mouvement des forces démocratiques de la Casamance, à travers sa branche armée dénommée «Atika», vient d'enrôler plus d'un millier de jeunes combattants et de se doter d'armes lourdes pour faire face à l'armée régulière. Un recrutement et un réarmement qui seraient à l'origine des nombreux accrochages notés ces derniers temps entre soldats et rebelles du mouvement séparatiste dans la capitale du Fogny.
Le fait est inédit pour être souligné. Le Mouvement des forces démocratiques de la Casamance (Mfdc), selon nos gorges profondes, vient d’enrôler 1033 jeunes avant de se doter d’armes lourdes pour faire face à l’armée régulière. Des jeunes qui seraient essentiellement issus des villages de la Casamance naturelle, particulièrement du département de Bignona où l’armée est pourtant censée mener des opérations de ratissage contre les bases rebelles.
Ce recrutement massif de jeunes combattants dans le maquis est, toujours selon nos sources, à l’origine de ce regain de tension et des multiples attaques contre les positions de l’armée dans ce département. Des rebelles qui utilisent leurs nouveaux équipements dans les combats contre l’armée.
Sous le couvert de l’anonymat, un officier de l’armée déclare : «c’est certain que les rebelles indépendantistes ont de nouveaux équipements, des équipements dont ils ne disposaient pas avant, comme les lance-roquettes et les mortiers.» Une puissance de feu des rebelles qui commence à inquiéter les populations dans cette partie méridionale du pays.
Ces dernières soupçonnent les pays voisins du Sénégal qu’elles accusent d’être les véritables protecteurs des rebelles qui réclament depuis plus de deux décennies l’autonomie de la Casamance. Une situation malheureuse qui a conduit à la mort de 4 soldats, dont un sous-officier, en moins de 72 heures. Cela après les événements meurtriers qui se sont déroulés la semaine dernière dans le village de Kawane et dans le Nord Sindian.
Ces morts allongent la liste macabre dans les rangs de l’armée. Le lundi 27 décembre dernier, l’armée, à la suite de violents accrochages avec les rebelles, avait perdu sept éléments. C’était à la lisière de Bignona, dans la forêt de Boutolate. Affligées par cette guerre, les femmes de la Casamance avaient marché dans les rues de Ziguinchor pour exprimer leur ras-le-bol, mais aussi et surtout pour demander à l’Etat et au Mfdc de se retrouver autour d’une table de négociation pour des discussions franches et sincères afin de permettre à la région de retrouver la paix tant voulue et souhaitée par tous
22 Commentaires
Trompeur
En Février, 2011 (12:52 PM)Nirvana
En Février, 2011 (12:54 PM)Vip
En Février, 2011 (13:00 PM)Reply_author
En Septembre, 2021 (17:16 PM)Reply_author
En Septembre, 2021 (18:50 PM)Toujours Pays De La Teranga
En Septembre, 2021 (23:54 PM)Bro
En Février, 2011 (13:05 PM)Ba
En Février, 2011 (13:06 PM)et moyen militaire pour face avec de ce bandit
K17
En Février, 2011 (13:11 PM)Nio Khew
En Février, 2011 (13:12 PM)Conscient
En Février, 2011 (13:12 PM)Qu'attendez vous chers responsables pour remettre ce rebelle président à sa place!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!
Salougo
En Février, 2011 (13:22 PM)Jolah
En Février, 2011 (14:21 PM)il faut créer une rebellion en gambie pour lui rendre la monnaie
Tombon
En Février, 2011 (14:53 PM)Rouhou
En Février, 2011 (15:02 PM)Stéphane
En Février, 2011 (15:30 PM)Dem Dem
En Février, 2011 (16:06 PM)Gneup
En Février, 2011 (17:09 PM)Memepasmal
En Février, 2011 (19:10 PM)Bk
En Février, 2011 (19:11 PM)Yup
En Février, 2011 (21:58 PM)Colonnel
En Février, 2011 (08:53 AM)Ms
En Février, 2011 (14:25 PM)Zahou
En Février, 2011 (17:07 PM)Karen
En Février, 2011 (22:07 PM)Participer à la Discussion