Que peut bien contenir cette missive qu’on dit avoir été écrite par Pape Malick Ndiaye, adressée à son frère Ousmane Ndiaye, lui-même arrêté mercredi soir et qui devait la transmettre aux journalistes El Hadji Assane Guèye et Léopold Tamba ? Après une audition de près de six heures, nos confrères sont sortis libres des locaux de la Dic.
En répondant aux convocations de la Division des investigations criminelles (Dic), hier, les journalistes El hadji Assane Guèye (Rfm) et Léopold Tamba (Walf-Fm) ne savaient pas, exactement, ce qui leur était reproché, encore moins les autres confrères venus nombreux faire le pied de grue devant le siège de la Police judiciaire, autant par solidarité que par curiosité professionnelle. Entrés dans les locaux de la Dic aux environs de 12 h 30, nos deux confrères n’en ressortiront qu’après 18 heures. Au grand dam de tous, et sur les « conseils » des enquêteurs, ils ne diront pas un mot de leur audition.
En fait, il semble que, dans le cadre d’une «relance» de l’affaire des Chantiers de l’Agence nationale pour l’organisation de la conférence islamique (Anoci), les policiers de la Dic s’intéressent, de très près, à une lettre mystérieuse. On dit de cette correspondance qu’elle a été écrite par Pape Malick Ndiaye, celui-là même qui a accusé le directeur exécutif de l’Anoci d’avoir perçu des pots-de-vin en rapport avec l’exécution des travaux entamés par l’agence, en particulier sur la Corniche ouest. Selon des informations dont Le Quotidien s’est fait l’écho, ladite lettre dont on ignore rigoureusement le contenu ainsi que la portée dans l’enquête en cours, a eu comme destinataire Ousmane Ndiaye. Ce dernier, qui est présenté comme le frère de Pape Malick, a d’ailleurs été arrêté par la police, mercredi, en début de soirée. D’après toujours nos informations, sa «mission» consistait à transmettre la missive à nos deux confrères El hadji Assane Guèye et Léopold Tamba. Pour quelles raisons ? La question est sans réponse à notre niveau. Entendus comme témoins par les limiers de la Dic, ils ont été finalement libérés un peu avant l’heure de la rupture du jeûne. Accompagnés à leur sortie par Sidy Lamine Niasse, président du Groupe Wal Fadjri, El Hadji Assane Guèye et Léopold Tamba ont reçu les encouragements de leurs confrères présents sur les lieux.
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